mercredi 20 avril 2011

Banques et Etats, quelques réalityés chiffrées

Monsieur, Madame ,


Si les banques ont besoin de 2 500 milliards , de combien ont besoin les 27 états membres de la CEE pour se refinancer. ?

Voici la CEE effectuant un voyage  vers le passé comme le patronat fait un retour au siècle de Zola .  Il est stupide marier des géants et des nains. Voir aussi les techniques de l' OMC.

L 'euro redevient le DM. Nous voulons sortir de l' euro et de la gouvernance nazie

antidémocratique et antisociale des commissaires corrompus par les multinationales  ( Round table ) non élus choisis par le Bilderberg  sous la domination des EU et de l' Otan .

A l' avenir les décisions fondamentales  seront prises par l' Allemagne sous la surveillance de Karlsruhe

Les banques au pied d'un "mur de dette" de 2.500 milliards d'euros

Les secteurs bancaires américain et allemand devront honorer, à eux seuls, 1.300 milliards de dollars avant la fin de l'année 2012.


3.600 milliards de dollars, soit plus de 2.500 milliards d'euros. C'est le montant de dette qui arrivera à maturité pour les banques avant 2013. Ce chiffre, qualifié de « mur de la dette » par le Fonds monétaire international (FMI) dans son « Rapport annuel sur la stabilité financière », a soulevé de nouvelles interrogations sur la santé du secteur bancaire mondial. Et notamment européen. Selon l'institution internationale, le recours massif par les banques du Vieux Continent au refinancement à court terme introduit « une instabilité supplémentaire » dans le système financier.
 poursuit le FMI, car 40 % à 50 % de leurs échéances de reCe sont les établissements allemands et irlandais qui seront en première ligne,mboursement sont attendues avant la fin de l'année 2012. Problème supplémentaire, les secteurs bancaires se trouveront en compétition avec les États, qui doivent refinancer une partie de leur dette souveraine dans les mêmes délais. La course à la liquidité en sera donc d'autant plus disputée. Sans compter que nombre d'établissements en Europe éprouvent toujours de grandes difficultés à se refinancer sur les marchés, à l'image des banques grecques, irlandaises, des caisses d'épargne espagnoles (« cajas ») et des Landesbanken en Allemagne. En France, selon des données de Moody's de 2010, les établissements bancaires devront honorer près de 139 milliards de dollars d'échéances en 2011 et 2012, contre 47 milliards en Irlande, 164 en Espagne, 362 au Royaume-Uni, 621 en Allemagne et 702 aux États-Unis.
« Chiffon rouge »
Sur les marchés, le spectre du « mur de la dette » bancaire n'a pas suscité de fortes craintes. D'aucuns s'interrogent même sur les raisons qui ont poussé l'institution internationale à agiter « ce nouveau chiffon rouge ». Pour Christophe Nijdam, analyste chez AlphaValue, « le FMI semble faire preuve d'alarmisme ». « Les échéances à venir n'ont rien d'extraordinaire, à l'exception du pic de 2012. Pour une banque, avoir un tiers de sa dette à refinancer dans les deux ans n'est pas anormal et correspond à une durée moyenne d'emprunt entre cinq et sept ans », poursuit-il. Et de préciser : « Les inquiétudes devraient surtout se porter sur l'Irlande, où les difficultés de l'État et du secteur bancaire national sont étroitement liées. » Dans son rapport, le FMI évoque ce lien de causalité entre dette souveraine et dette bancaire : « Le coût de refinancement augmente de manière plus forte dans les pays où le risque souverain est élevé. [...] La dégradation de la note d'une banque suit souvent celle de la note souveraine. » En outre, la détérioration des finances d'un État affecte, aux yeux des investisseurs, la qualité de la garantie apportée au secteur bancaire national, ajoute le FMI. Avant de conclure : « Les banques les plus faibles ont provoqué une hausse des coûts de financement, qui touche tous les établissements [...]. Des actions supplémentaires sont donc nécessaires pour les restructurer et, quand ce sera nécessaire, les faire disparaître. »
En France, les établissements bancaires devront honorer près de 139 milliards de dollars d'échéances en 2011 et 2012.
Les grandes institutions financières chinoises devront désormais conserver 20,5% de leurs dépôts en réserve.
La Banque centrale de Chine a ordonné dimanche à la plupart des banques du pays d'augmenter le niveau de réserves de liquidités qu'elles détiennent pour réduire le crédit et lutter contre les pressions inflationnistes.
La banque centrale a indiqué qu'à partir de jeudi, les banques devront augmenter leurs réserves de 0,50 point de pourcentage. Cela signifie que les grandes institutions financières devront conserver 20,5 % de leurs dépôts en réserve.
C'est la quatrième fois que le niveau de réserves obligatoires des banques augmente en 2011 puisque des mesures similaires avaient déjà été prises le 14 janvier, le 18 février et le 18 mars. Les dirigeants chinois ont pour objectif de limiter le volume de crédits accordé par les banques, un coup de frein qui doit contribuer à ralentir la croissance de la masse monétaire et à limiter l'inflation.
Cette dernière a atteint en Chine un plus haut depuis juillet 2008 à 5,4% en mars 2011. La croissance de l'économie chinoise a atteint 9,7% du Produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre 2011. Les dirigeants chinois ont par ailleurs déclaré que la lutte contre l'inflation était une priorité absolue.

Le G20 met sous surveillance sept pays

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Un accord permet désormais de surveiller de plus près les efforts des six premières puissances mondiales et de l'Inde pourv réduire les déséquilibres qu'ils génèrent pour l'économie mondiale. Un autre chantier a été ouvert, celui des flux de capitaux. Le FMI a reconnu que les afflux massifs vers les pays émergents pouvaient alimenter l'inflation.
La réunion ministérielle du G20 est parvenue à Washington à un accord permettant de surveiller de près les efforts de sept grands pays pour réduire les déséquilibres qu'ils génèrent pour l'économie mondiale. Les sept pays visés sont les six premières puissances mondiales (Allemagne, Etats-Unis, Chine France, Japon, Royaume-Uni) et l’Inde. "C'était une réunion du G20 très apaisée, très constructive", a commenté Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France. L’idée est de se pencher sur l'évolution, depuis 1990, et sur les projections jusqu'en 2015, de plusieurs indicateurs, comme les finances publiques, la balance extérieure ou l’épargne et la dette privée.
Cet accord s’inscrit dans la déclaration du sommet du G20 de Pittsburg de 2009 qui prôna une croissance mondiale « forte, durable et équilibrée ». Le G20 se donne ainsi la possibilité d’émettre des « recommandations » aux grandes puissances, comme la nécessité pour les Etats-Unis de réduire leurs déficits ou l’intérêt pour la Chine de faire basculer leur économie fondée sur les exportations vers un modèle de croissance davantage tournée vers la demande intérieure.
Le G20 a également ouvert un nouveau chantier sur les flux de capitaux au sein du système monétaire international. Les pays émergents, inquiets des conséquences inflationnistes d’un afflux de capitaux chez eux, souhaitent un contrôle accru des pays qui augmentent leur masse monétaire, Etats-Unis et Japon.
La question des flux de capitaux a également été cœur des discussions de la réunion semestrielle du FMI qui s’est tenue ce même week-end. L’institution internationale s’est employée à ménager à la fois les pays industrialisés et leurs déficits et les pays émergents et leurs excédents et leur inflation.
Le FMI a notamment admis la gravité des flux massifs de capitaux à des fins spéculatives vers les pays émergents qui alimentent l’inflation. Toutefois, l’idée d’un encadrement de ces flux n’est pas retenue, ni même celle, défendue par la France, d’une taxe sur les transactions financières. Ballotté entre des pays avancés endettés et aux taux d’intérêt bas et les pays émergents exposés au risque de surchauffe et à l’inflation, la tâche du FMI n’est pas facile. « C’est l’un des moments les plus difficiles, l’un des plus complexes que j’ai eu à vivre », reconnaît Angel Gurria, secrétaire général de l’OCDE.
Dans ce contexte, le FMI n’a pas hésité à rappeler à l’ordre les Etats-Unis en mettant clairement en doute sa capacité à réduire de moitié son déficit budgétaire. Une première pour l’institution, dont un tiers du budget est financé par les Etats-Unis. Les choses changent.
La zone euro dans se contours actuels, n'est pas prédisposée naturellement à accueillir une monnaie unique. Le droit européen n'a pas prévu de mécanisme de sortie. Il faut donc que le politique se saisisse enfin du sujet en définissant une politique économique commune. Et dans ce contexte, l'Allemagne est bien placée pour imposer ces valeurs
«Tout commence en mystique et tout finit en politique », écrivait Charles Péguy. Ainsi en est-il de l'euro, comme on va le voir. Mais ce que Péguy soupirait sur sa jeunesse, nous pouvons aujourd'hui l'écrire sur l'euro avec le sourire. En effet, le Conseil européen de mars matérialise la prise de conscience que l'euro soulève un problème économique et constitue désormais un facteur de division au sein de l'Europe. Il contraint le politique, du moins on l'espère, à se saisir de la monnaie unique après dix années d'abandon aux mains d'une technocratie qui n'a rien vu venir.
 L'euro est né dans une ambiance de mystique économique. Il y a dix ans, son avènement fut présenté comme l'entrée dans une nouvelle Terre promise. Un paradis où la croissance reviendrait et l'inflation disparaîtrait. Hélas, la croissance annuelle moyenne du PIB de la zone euro a été inférieure, à sept reprises sur les années 1999-2008, à celle du groupe hors zone euro rassemblant le Royaume-Uni, le Danemark et la Suède. Quant aux effets supposés anti-inflationnistes de l'euro, le grand public n'y croit pas une seule seconde. Un paradis où les gains d'efficacité au niveau microéconomique seraient sensibles. Mais les travaux de Lionel Fontagné au CEPII (Centre d'études prospectives et d'informations internationales) suggèrent qu'ils ont été en fait bien maigres. Les évolutions de la variété des produits offerts sur le marché européen, de la concurrence entre les producteurs et de la compétitivité à l'export des entrepreneurs de la zone euro ont largement déçu. Un paradis où la volatilité du change allait s'évaporer : les événements récents démentent cruellement cette prophétie maladroite. La réalité est malheureusement plus rude. Il était évident dès le début que la création de l'euro n'obéissait pas à des considérations économiques très rigoureuses. Tout étudiant en économie sait par exemple que la zone euro, surtout dans ses contours actuels, ne répond pas aux critères habituels d'une « zone monétaire optimale » et qu'elle n'est pas prédisposée naturellement à accueillir une monnaie unique.

Surtout, il était évident dès le début que l'entrée dans la zone euro des pays de la périphérie se traduirait par une surévaluation chronique de leur taux de change et d'importantes pertes de productivité et de compétitivité. Que l'entrée de la Grèce dans la zone euro n'avait pas de fondements économiques sérieux. La crise récente de l'euro peut être salutaire précisément parce qu'elle tend à réveiller les esprits après dix années de matraquage technocratique. Là réside l'espoir des récents sommets. La crise de l'euro enclenche une dialectique : en menaçant l'unité de l'Europe, elle constitue aujourd'hui un aiguillon d'une redoutable efficacité pour renforcer l'unification des politiques économiques.
En effet, l'existence de l'euro est désormais identifiée comme soulevant un problème économique et constituant un facteur de tensions en Europe. Les gouvernements n'ont d'autre solution que d'avancer à marche forcée sur le chemin de la coordination étroite et effective des politiques économiques pour limiter les dégâts. Ils ne peuvent pas faire marche arrière car le droit européen n'a pas prévu de mécanisme de sortie. Quelle sera la direction prise dans cette construction d'une véritable politique économique de l'euro ? Sans doute, pour l'essentiel, celle qu'indiquera l'Allemagne sauf si la France parvient à contenir les embardées idéologiques de son voisin. Malgré l'abandon du mark à la fin des années 1990, l'euro de demain pourrait ressembler de plus en plus au mark d'hier. Avec ses banquiers centraux paranoïaques en matière d'inflation. Avec son absence radicale de souplesse pour accorder des coups de pouce aux bas salaires. Avec sa capacité stupéfiante à mener une restriction budgétaire sensible à peine la récession surmontée. Avec son incapacité à favoriser une dépréciation du change alors que les derniers assouplissements monétaires américains visent ardemment à affaiblir le dollar.

Pour l'euro, tout a commencé en mystique et tout est en train de finir en politique. Une politique qui risque d'avoir un fort accent allemand. C'est peut-être une chance. Mais c'est certainement une grande responsabilité pour la conduite de l'action française dans l'Union européenne : celle de contenir le retour en force du rouleau compresseur allemand après l'effondrement des pays périphériques hélas prévu depuis longtemps. Les résultats obtenus par le gouvernement français au compromis de Deauville d'octobre dernier et au Conseil européen de mars constituent, à ce titre, des réussites très encourageantes.

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