Monsieur, Madame ,
Voici la fin définitive des tours de passe passe des banques et des parties de cache cache. Voir aussi les fosses sceptiques et les placards. Voir les véhicules customisés. ( ex scaldis )
Les seules valeurs économiques réelles sont les peuples eux mêmes et leur travail.
Le reste ne représente que des abstractions mathématiques et algorytmiques .
Nous avons sauvé deux fois les banques . Il n'y aura pas de troisième fois.
Elles sont obligées à la faillite avec les assurances ( Banque assurance voir Lippens 1989 société générale ) . Nous voulons un assainissement complet TABULA RASA
Nous voulons la destruction définitive de l' industrie financière frauduleuse depuis 1913 . Voir la FED banque privée .
Idem pour BOE. ( Mervin King )
Nous voulons la destruction de toutes les multinationales criminelles et de tous les médias.
Les banques doivent refinancer 3 600milliards dans les deux ans. Ceci est impossible.Com IG
Le FMI n'a rien inventé, rien découvert, les amis du Forum Pour la France le savent depuis plusieurs mois, 2013 sera la date butoir pour la monnaie unique. Le rapport indique que pour les banques Irlandaises Grecque, Portugaises et Allemandes , 40 à 50% de leurs dettes seront exigibles dans deux ans. La solution serait d'emprunter à nouveau, mais c'est là que le bât blesse, car ce sera juste l'époque à laquelle la majorité des emprunts consécutifs à la crise financière mondiale, arriveront à échéance : 3600 milliards de dollars seront à rembourser, somme impossible à trouver à une même époque sur les marchés. Surtout que d'ici là les banques, toutes les banques du monde, seront dans l'obligation de se recapitaliser, les marchés vont donc être sollicités.
Nous l'avons déjà dit, ces investisseurs sont dans l'obligation de prêter pour survivre, seulement 3600 milliards de dollars, cela dépasse toutes les capacités. Grosse demande, Peu d'offres : premier résultat, les taux d'intérêts vont exploser. Second problème, les banques saines, installées dans des Etats sains seront servies en premier, les autres resteront sur le tapis.
Comment faire la différence : Celles qui possèdent peu de créances pourries, ensuite celles qui se sont bien recapitaliser (6 à 8% de leurs engagements) et puis celles qui ont fait le ménages chez elles -Or les banques seules les banques américaines ont fait le ménage : les plus faibles (140 ) ont mis la clé sous la porte.
Les banques des Etats membres de l'Ue sont dans un piteux état, elles n'ont pas fait le ménage, elles ne connaissent pas le pourcentage de ce qui est sain dans les créances qu'elles détiennent, elles ont du mal à se recapitaliser. Pour celles qui sont de la zone euro, si la BCE avait effectué son travail, elle aurait installé une caisse pour les créances ni sûres, ni certaines, les créances auraient été achetées par la BCE qui aurait comme toutes les banques centrales fabriqué de l'argent, suite à des émissions de bons. Rien d'autre n'a été fait que de discutailler sur le sauvetage de tel ou tel établissement :
Presque toutes les banques grecques, Irlandaises, Portugaises, les caisses d'épargne espagnoles et un certain nombre de banques allemandes sont menacées, elles ont été désignées comme faibles, ne pouvant plus résister au moindre vent mauvais et le FMI pronostique la disparition d'un certain nombre -Elle ne pourront dont pas toutes se refinancer. Pour quelques unes se sera à des taux insupportables, pour les autres, elles disparaîtront laissant à la BCE un monceau de dettes irrécupérables. Les banques françaises, dans leur ensemble se portent bien, et ne devraient pas sauf énorme surprise rencontrer de difficultés. Donc au contraire des autres : Banques saines dans un pays pratiquement sain
Il n'y a plus d'autre solution pour ces banques malades, que d'être à nouveau sauvées par l'Etat auquel elles appartiennent. Seulement ces Etats, sont pour la plupart dans le même état que leurs banques.
La France et ses banques seront sollicitées. OUI mais, nous disons NON, cela suffit. Nous avons donné notre industrie aéronautique, financé l'agriculture des autres qui désormais nous imposent leur production, ils nous obligent à brader notre électricité etc etc, nous n'allons pas sauver le vautour qui vient jusque dans nos usines égorger nos emplois et nos recettes.
ils se sont gavés sur notre dos, à en être malades à exploser tant pis pour eux, mais ils ne doivent pas nous entraîner dans leur naufrage.
Nos dirigeants pensent encore qu'il faut entrer dans une zone économique optimale (c'est à la mode) facile, simple : FRANCOPHONIE PUISSANCE il ne reste plus qu'à développer les échanges entre nous et le tour est joué. Notre langue sera l'abri de l'anglomanie de Madame Pécresse, nous évchangerons sans submerger l'autre, pas de problème juridique, toutes les constitutions sont semblables à la notre, nous avons tous fréquenté les mêmes écoles ou le monétarisme était inconnu avons tous appris et souvent vécu ensemble la même histoire. Voilà une formidable zone d'échanges et puis là, nous serons entre nous.
L'Euro est mort, vive le Franc, l'Ue est malade, alors que vive la France
Voici la fin définitive des tours de passe passe des banques et des parties de cache cache. Voir aussi les fosses sceptiques et les placards. Voir les véhicules customisés. ( ex scaldis )
Les seules valeurs économiques réelles sont les peuples eux mêmes et leur travail.
Le reste ne représente que des abstractions mathématiques et algorytmiques .
Nous avons sauvé deux fois les banques . Il n'y aura pas de troisième fois.
Elles sont obligées à la faillite avec les assurances ( Banque assurance voir Lippens 1989 société générale ) . Nous voulons un assainissement complet TABULA RASA
Nous voulons la destruction définitive de l' industrie financière frauduleuse depuis 1913 . Voir la FED banque privée .
Idem pour BOE. ( Mervin King )
Nous voulons la destruction de toutes les multinationales criminelles et de tous les médias.
Les banques doivent refinancer 3 600milliards dans les deux ans. Ceci est impossible.Com IG
Le FMI n'a rien inventé, rien découvert, les amis du Forum Pour la France le savent depuis plusieurs mois, 2013 sera la date butoir pour la monnaie unique. Le rapport indique que pour les banques Irlandaises Grecque, Portugaises et Allemandes , 40 à 50% de leurs dettes seront exigibles dans deux ans. La solution serait d'emprunter à nouveau, mais c'est là que le bât blesse, car ce sera juste l'époque à laquelle la majorité des emprunts consécutifs à la crise financière mondiale, arriveront à échéance : 3600 milliards de dollars seront à rembourser, somme impossible à trouver à une même époque sur les marchés. Surtout que d'ici là les banques, toutes les banques du monde, seront dans l'obligation de se recapitaliser, les marchés vont donc être sollicités.
Nous l'avons déjà dit, ces investisseurs sont dans l'obligation de prêter pour survivre, seulement 3600 milliards de dollars, cela dépasse toutes les capacités. Grosse demande, Peu d'offres : premier résultat, les taux d'intérêts vont exploser. Second problème, les banques saines, installées dans des Etats sains seront servies en premier, les autres resteront sur le tapis.
Comment faire la différence : Celles qui possèdent peu de créances pourries, ensuite celles qui se sont bien recapitaliser (6 à 8% de leurs engagements) et puis celles qui ont fait le ménages chez elles -Or les banques seules les banques américaines ont fait le ménage : les plus faibles (140 ) ont mis la clé sous la porte.
Les banques des Etats membres de l'Ue sont dans un piteux état, elles n'ont pas fait le ménage, elles ne connaissent pas le pourcentage de ce qui est sain dans les créances qu'elles détiennent, elles ont du mal à se recapitaliser. Pour celles qui sont de la zone euro, si la BCE avait effectué son travail, elle aurait installé une caisse pour les créances ni sûres, ni certaines, les créances auraient été achetées par la BCE qui aurait comme toutes les banques centrales fabriqué de l'argent, suite à des émissions de bons. Rien d'autre n'a été fait que de discutailler sur le sauvetage de tel ou tel établissement :
Presque toutes les banques grecques, Irlandaises, Portugaises, les caisses d'épargne espagnoles et un certain nombre de banques allemandes sont menacées, elles ont été désignées comme faibles, ne pouvant plus résister au moindre vent mauvais et le FMI pronostique la disparition d'un certain nombre -Elle ne pourront dont pas toutes se refinancer. Pour quelques unes se sera à des taux insupportables, pour les autres, elles disparaîtront laissant à la BCE un monceau de dettes irrécupérables. Les banques françaises, dans leur ensemble se portent bien, et ne devraient pas sauf énorme surprise rencontrer de difficultés. Donc au contraire des autres : Banques saines dans un pays pratiquement sain
Il n'y a plus d'autre solution pour ces banques malades, que d'être à nouveau sauvées par l'Etat auquel elles appartiennent. Seulement ces Etats, sont pour la plupart dans le même état que leurs banques.
La France et ses banques seront sollicitées. OUI mais, nous disons NON, cela suffit. Nous avons donné notre industrie aéronautique, financé l'agriculture des autres qui désormais nous imposent leur production, ils nous obligent à brader notre électricité etc etc, nous n'allons pas sauver le vautour qui vient jusque dans nos usines égorger nos emplois et nos recettes.
ils se sont gavés sur notre dos, à en être malades à exploser tant pis pour eux, mais ils ne doivent pas nous entraîner dans leur naufrage.
Nos dirigeants pensent encore qu'il faut entrer dans une zone économique optimale (c'est à la mode) facile, simple : FRANCOPHONIE PUISSANCE il ne reste plus qu'à développer les échanges entre nous et le tour est joué. Notre langue sera l'abri de l'anglomanie de Madame Pécresse, nous évchangerons sans submerger l'autre, pas de problème juridique, toutes les constitutions sont semblables à la notre, nous avons tous fréquenté les mêmes écoles ou le monétarisme était inconnu avons tous appris et souvent vécu ensemble la même histoire. Voilà une formidable zone d'échanges et puis là, nous serons entre nous.
L'Euro est mort, vive le Franc, l'Ue est malade, alors que vive la France
Cela fait des mois que j'annonce cette dette chinoise énorme. Elle dépasse les 2800 milliards de dollars que la Chine possède en réserves de change. La Chine est rongée de l'intérieur, ses collectivités territoriales ont dépensé comme des folles. Il faut arrêter de croire aux histoires qui se propagent au millième de seconde et qui sont fausses, la Chine n'est pas riche si la Chine ne veut pas que sa monnaie soit convertible, c'est uniquement parce qu'elle s'effondrerait
Maintenant que cela est su : l'Inde est super endettée et ne pourra jamais rembourser, seulement elle a besoin d'argent .Les Etats Unis dont chacun se doute de l'endettement sans jamais compter, l'endettement des collectivités territoriales et des ménages, fabriquent du papier monnaie qui ne possède que la valeur du papier recyclable, seulement l'Amérique ne peut vivre sans cela. La zone euro est endettée au delà du raisonnable, elle fabrique elle aussi de la monnaie -et les pays de la zone ont besoin énormément d'argent - L'Angleterre croule sous les dettes, elle est peut-être capable de sacrifier son peuple, pour faire prospérer la City, mais le peuple l'acceptera t-il cette fois
Même le Brésil annoncé comme future puissance mondiale, n'a pas les moyens d'acheter quoi que cela soit. Il est endetté et a un énorme besoin d'argent
Seuls les pays producteurs de pétrole et encore pas tous, possèdent quelque piécettes. comme ils les ont prêté, et qu'ils ne seront jamais remboursés, les voilà eux aussi en quête de monnaie- Le monde est endetté, personne ne remboursera jamais plus rien, ni personne, qu'on se le dise, qu'on le sache et surtout que l'on arrête de désigner des responsables - sans cet endettement nous n'aurions pas avancé aussi vite, nous sommes donc tous bénéficiaires et responsables. Le monde a besoin d'argent et désormais la production mondiale ne suffira plus à satisfaire ses besoins. Il faut inventer un système qui permette à la fois de produire et de financer les besoins
Deux solutions sont connues : l'inflation, elle arrive au grand galop; Si elle sera suffisante pour des pays comme la France, le Japon, elle ne le sera pas pour les USA, la Chine, l'Inde, les pays émergents, les pays de la zone euro, ceux hors de la zone euro. Deuxième solution la dette perpétuelle, mais il faudra qu'elle progresse chaque année en fonction des besoins des hommes -le système est à trouver.
Pour l'instant l'investisseur, c'est la cie d'assurances : elle doit prêter pour vivre, elle trouve en face d'elle, des emprunteurs, seulement elle sait qu'elle ne sera pas remboursée - Les cies d'assurance sont, pour beaucoup d'hommes dans le monde, les seules caisses de retraite : Elles meurent, le monde s'écroulent - La cie d'assurance a t-elle besoin d'être remboursée? Peut-être pas, mais elle doit toucher des intérêts suffisamment conséquents pour lui permettre de payer les rentiers - système là aussi à inventer
Il s'agit désormais, et je vais me répéter, de travailler pour savoir comment vivre avec cet endettement qui représente plusieurs fois la production annuelle mondiale, en sachant que l'endettement sera éternel et progressif.
Il s'agit de comprendre et de trouver une solution entre des dépenses nationales qui seront progressives et des recettes qui diminueront sans cesse pour la plupart des pays : la raison : le vieillissement des populations progressif lui aussi et éternel.
On peut bien sauter sur sa chaise comme un cabri en hurlant : le budget de la justice, celui de la défense, de la diplomatie etc. les dépenses sociales mangent, depuis quelques décennies, les recettes, impossible de mener certaines politiques. Je le dis et je le répète, la TVA sociale (CONTRIBUTION SOCIALE) permettrait un début de solution, mais un début seulement.
Les Etats, tous les Etats, vendent leurs bijoux de famille, ce n'est pas pour faire joli où pour enquiquiner le monde, c'est parce qu'il manque la recette nécessaire et suffisante en face de la dépense obligatoire
- Si une solution n'est pas trouvée par des gens comme nous, les Etats-Unis et la Chine vont s'arranger entre eux- Ils vont inventer une nouvelle forme d'étalon monétaire, en partant de nouveaux DTS, en établissant une nouvelle fausse monnaie basée sur deux monnaies - dollar/Yuan, ils installeront un endettement perpétuel, du uniquement par les autres, avec des intérêts à verser aux deux caïds. Nous nous nous saignerons encore aux quatre veines pour leur permettre de vivre sur notre dos - Que personne ne dise NON, c'est ce qui se passe avec le dollar, forme d'étalon monétaire, depuis 1944, et qui permet aux Américains de consommer sur le dos des autres en leur laissant la note à régler
Il est urgent de ne pas attendreVoici l' analyse de la Chine économique actuelle.
La part du PIB revenant aux ménages est trop faible.
Les capitaux consacrés aux investissements fixes industriels , commerciaux ou immobiliers sont trop importants . Les autoroutes sont vides et les hauts fourneaux flambant neuf restent à l' arrêt.
Il est prévu que l' économie Chinoise explose en plein vol en 2013 . ( Industries et provinces )
Voici le relevé des déplacements en province de SN . Toutes les déclarations faites sont des mensonges professionnels congénitaux. Aucun crédit ne peut leur être accordé.
LONDRES – Je suis allé deux fois en Chine ces derniers temps, au moment où le gouvernement lançait son 12° plan quinquennal destiné à rééquilibrer le modèle de croissance à long terme du pays. Ces visites ont confirmé mon idée qu'il y a une contradiction potentiellement déstabilisatrice entre les résultats économiques de la Chine à court et à moyen terme.
L'économie chinoise est actuellement en surchauffe, mais à long terme ses surinvestissements auront des conséquences déflationnistes à la fois sur le plan intérieur et extérieur. Quand il ne sera plus possible d'augmenter les investissements fixes, probablement après 2013, la Chine connaîtra sans doute un fort ralentissement. Au lieu de se focaliser sur une légère baisse de la croissance aujourd'hui, les responsables chinois feraient mieux de se préoccuper du coup d'arrêt brutal qui pourrait l'affecter durant la deuxième partie du plan quinquennal.Malgré la rhétorique qui entoure ce plan (comme les précédents il vise à augmenter la part de la consommation dans le PIB), le chemin de moindre résistance reste le statu quo. Si on examine le plan quinquennal dans les détails, on constate que la croissance va continuer à reposer sur les investissements (notamment dans le logement social), plutôt que sur une appréciation plus rapide du yuan, des transferts fiscaux en faveur des ménages, la taxation et/ou la privatisation des entreprises publiques, la libéralisation du système d'enregistrement des familles (hukou) et la libéralisation de la politique financière.
Lors des dernières décennies la croissance chinoise reposait sur la production manufacturière destinée à l'exportation et sur une devise faible. Cela a favorisé une épargne énorme de la part des ménages et des entreprises et conduit le pays à compter sur les exportations nettes et les investissements fixes (dans les infrastructures, l'immobilier et les secteurs industriels importateurs et exportateurs) pour poursuivre sa croissance. Quand les exportations nettes se sont effondrées en 2008-2009, chutant de 11% à 5% du PIB, les dirigeants chinois ont réagi en augmentant encore la part des investissements fixes dans le PIB, la faisant passer de 42 à 47%.
En raison de l'explosion des investissements fixes, en 2009 la Chine a évité une grave récession, contrairement au Japon, à l'Allemagne et aux autres pays émergents d'Asie. Ceci dit, la part des investissements fixes dans le PIB a continué à grimper en 2010-2011 pour approcher 50%.
Il faudrait 20 ans de réforme pour supprimer les incitations au surinvestissement
Mais il est impossible à un pays quel qu'il soit d'être dynamique au point de réinvestir la moitié de son PIB dans la production sans finalement être confronté à une énorme surcapacité et à un problème crucial de crédits en défaut de paiement. La Chine connaît un excès de capitaux physiques, d'infrastructures et de constructions. C'est évident lorsqu'on voit des aéroports magnifiques mais vides, des trains à grande vitesse (qui diminueront le besoin des 45 aéroports prévus) ultramodernes vides eux aussi, des autoroutes qui ne mènent nulle part, des milliers de nouveaux bâtiments officiels destinés au gouvernement central ou aux gouvernements provinciaux, des villes-fantômes et des hauts fourneaux d'aluminium flambants neufs qui restent fermés pour éviter que les prix mondiaux ne plongent.
Le surinvestissement frappe également l'immobilier résidentiel de luxe et les immeubles à vocation commerciale. Dans l'automobile la capacité de production dépasse les ventes, même si l'on tient compte du récent rebond. La surcapacité de production dans de nombreux secteurs, notamment ceux de l'acier et du ciment, s'accentue encore. A court terme, le boom de l'investissement va alimenter l'inflation, car le maintien de la croissance nécessite une consommation intensive des ressources. Mais la surcapacité va ensuite conduire inévitablement à une forte pression déflationniste, en commençant par le secteur manufacturier et l'immobilier.
En fin de compte, très probablement après 2013, la Chine devra faire face à un atterrissage brutal. Toutes les périodes d'investissement excessif – en particulier dans les années 1990 en Asie de l'Est – se sont terminées par une crise financière et/ou une longue période de faible croissance. Pour éviter ce sort, la Chine doit épargner moins, réduire ses investissements fixes, diminuer la part de ses exportations nettes dans son PIB et accroître celle de la consommation.
C'est pour des raisons structurelles que les Chinois épargnent énormément et consomment peu. Mais il faudrait 20 ans de réforme pour supprimer les incitations au surinvestissement.
Les arguments avancés habituellement pour expliquer l'existence d'un taux d'épargne élevé (l'absence de protection sociale, des services publics réduits, une population vieillissante, le faible niveau de développement du crédit à la consommation, etc.) sont insuffisants dans le cas chinois. Le taux d'épargne des consommateurs en Chine est sensiblement le même qu'à Hong Kong, Singapour ou Taiwan (environ 30% du revenu net). La grande différence est que la part du PIB de la Chine qui revient aux ménages est inférieure à 50%, ce qui freine la consommation.
Depuis longtemps les mesures prises par les dirigeants chinois ont conduit à un transfert massif des revenus des ménages dépourvus de pouvoir politique vers les entreprises influentes sur ce terrain. Renchérissant les importations, une devise faible diminue le pouvoir d'achat des ménages, ce qui protège les entreprises publiques importatrices et accroît le bénéfice des entreprises exportatrices.
Les faibles taux d'intérêt sur les dépôts bancaires et les faibles taux des crédits accordés aux entreprises et aux promoteurs font que le taux d'intérêt réel sur l'épargne massive des ménages est négatif et que le coût du crédit est également négatif pour les entreprises publiques. C'est une puissante incitation au surinvestissement et cela entraîne une énorme ponction des revenus des ménages au profit des entreprises publiques - dont la plupart perdraient de l'argent si elles devaient emprunter au taux habituel du marché. Enfin, l'absence de droit des travailleurs fait que les salaires augmentent moins vite que la productivité.
Pour améliorer le revenu des ménages, la Chine doit apprécier plus rapidement le yuan, moins intervenir sur les taux d'intérêt et pousser bien davantage les salaires à la hausse. Mais elle doit surtout taxer bien davantage les entreprises publiques et transférer les revenus ainsi obtenus en direction des ménages, ou les privatiser de manière à ce que leurs bénéfices se transforment en revenu pour les ménages. Or actuellement, en plus de l'épargne des particuliers, l'épargne des entreprises (des bénéfices non distribués), en majorité celle des entreprises publiques, immobilise 25% du PIB.
Mais accroître la part du revenu national qui va aux ménages peut entraîner des dysfonctionnements importants, car cela pourrait mettre en faillite un grand nombre d'entreprises, des sociétés tournés vers l'exportation et des gouvernements provinciaux, alors que les uns et les autres ont un poids politique important. C'est pourquoi la Chine va investir encore davantage dans les années à venir.
Continuer sur la voie d'une croissance fondée sur l'investissement exacerbera la surcapacité manifeste qui existe dans la production manufacturière, l'immobilier et les infrastructures. Cela provoquera un coup de frein économique quand les investissements fixes plafonneront. En attendant le changement d'équipe dirigeante en 2012-2013, les responsables politiques parviendront à maintenir un taux de croissance élevé, mais la facture à régler sera considérable.
La part du PIB revenant aux ménages est trop faible.
Les capitaux consacrés aux investissements fixes industriels , commerciaux ou immobiliers sont trop importants . Les autoroutes sont vides et les hauts fourneaux flambant neuf restent à l' arrêt.
Il est prévu que l' économie Chinoise explose en plein vol en 2013 . ( Industries et provinces )
Voici le relevé des déplacements en province de SN . Toutes les déclarations faites sont des mensonges professionnels congénitaux. Aucun crédit ne peut leur être accordé.
LONDRES – Je suis allé deux fois en Chine ces derniers temps, au moment où le gouvernement lançait son 12° plan quinquennal destiné à rééquilibrer le modèle de croissance à long terme du pays. Ces visites ont confirmé mon idée qu'il y a une contradiction potentiellement déstabilisatrice entre les résultats économiques de la Chine à court et à moyen terme.
L'économie chinoise est actuellement en surchauffe, mais à long terme ses surinvestissements auront des conséquences déflationnistes à la fois sur le plan intérieur et extérieur. Quand il ne sera plus possible d'augmenter les investissements fixes, probablement après 2013, la Chine connaîtra sans doute un fort ralentissement. Au lieu de se focaliser sur une légère baisse de la croissance aujourd'hui, les responsables chinois feraient mieux de se préoccuper du coup d'arrêt brutal qui pourrait l'affecter durant la deuxième partie du plan quinquennal.Malgré la rhétorique qui entoure ce plan (comme les précédents il vise à augmenter la part de la consommation dans le PIB), le chemin de moindre résistance reste le statu quo. Si on examine le plan quinquennal dans les détails, on constate que la croissance va continuer à reposer sur les investissements (notamment dans le logement social), plutôt que sur une appréciation plus rapide du yuan, des transferts fiscaux en faveur des ménages, la taxation et/ou la privatisation des entreprises publiques, la libéralisation du système d'enregistrement des familles (hukou) et la libéralisation de la politique financière.
Lors des dernières décennies la croissance chinoise reposait sur la production manufacturière destinée à l'exportation et sur une devise faible. Cela a favorisé une épargne énorme de la part des ménages et des entreprises et conduit le pays à compter sur les exportations nettes et les investissements fixes (dans les infrastructures, l'immobilier et les secteurs industriels importateurs et exportateurs) pour poursuivre sa croissance. Quand les exportations nettes se sont effondrées en 2008-2009, chutant de 11% à 5% du PIB, les dirigeants chinois ont réagi en augmentant encore la part des investissements fixes dans le PIB, la faisant passer de 42 à 47%.
En raison de l'explosion des investissements fixes, en 2009 la Chine a évité une grave récession, contrairement au Japon, à l'Allemagne et aux autres pays émergents d'Asie. Ceci dit, la part des investissements fixes dans le PIB a continué à grimper en 2010-2011 pour approcher 50%.
Il faudrait 20 ans de réforme pour supprimer les incitations au surinvestissement
Mais il est impossible à un pays quel qu'il soit d'être dynamique au point de réinvestir la moitié de son PIB dans la production sans finalement être confronté à une énorme surcapacité et à un problème crucial de crédits en défaut de paiement. La Chine connaît un excès de capitaux physiques, d'infrastructures et de constructions. C'est évident lorsqu'on voit des aéroports magnifiques mais vides, des trains à grande vitesse (qui diminueront le besoin des 45 aéroports prévus) ultramodernes vides eux aussi, des autoroutes qui ne mènent nulle part, des milliers de nouveaux bâtiments officiels destinés au gouvernement central ou aux gouvernements provinciaux, des villes-fantômes et des hauts fourneaux d'aluminium flambants neufs qui restent fermés pour éviter que les prix mondiaux ne plongent.
Le surinvestissement frappe également l'immobilier résidentiel de luxe et les immeubles à vocation commerciale. Dans l'automobile la capacité de production dépasse les ventes, même si l'on tient compte du récent rebond. La surcapacité de production dans de nombreux secteurs, notamment ceux de l'acier et du ciment, s'accentue encore. A court terme, le boom de l'investissement va alimenter l'inflation, car le maintien de la croissance nécessite une consommation intensive des ressources. Mais la surcapacité va ensuite conduire inévitablement à une forte pression déflationniste, en commençant par le secteur manufacturier et l'immobilier.
En fin de compte, très probablement après 2013, la Chine devra faire face à un atterrissage brutal. Toutes les périodes d'investissement excessif – en particulier dans les années 1990 en Asie de l'Est – se sont terminées par une crise financière et/ou une longue période de faible croissance. Pour éviter ce sort, la Chine doit épargner moins, réduire ses investissements fixes, diminuer la part de ses exportations nettes dans son PIB et accroître celle de la consommation.
C'est pour des raisons structurelles que les Chinois épargnent énormément et consomment peu. Mais il faudrait 20 ans de réforme pour supprimer les incitations au surinvestissement.
Les arguments avancés habituellement pour expliquer l'existence d'un taux d'épargne élevé (l'absence de protection sociale, des services publics réduits, une population vieillissante, le faible niveau de développement du crédit à la consommation, etc.) sont insuffisants dans le cas chinois. Le taux d'épargne des consommateurs en Chine est sensiblement le même qu'à Hong Kong, Singapour ou Taiwan (environ 30% du revenu net). La grande différence est que la part du PIB de la Chine qui revient aux ménages est inférieure à 50%, ce qui freine la consommation.
Depuis longtemps les mesures prises par les dirigeants chinois ont conduit à un transfert massif des revenus des ménages dépourvus de pouvoir politique vers les entreprises influentes sur ce terrain. Renchérissant les importations, une devise faible diminue le pouvoir d'achat des ménages, ce qui protège les entreprises publiques importatrices et accroît le bénéfice des entreprises exportatrices.
Les faibles taux d'intérêt sur les dépôts bancaires et les faibles taux des crédits accordés aux entreprises et aux promoteurs font que le taux d'intérêt réel sur l'épargne massive des ménages est négatif et que le coût du crédit est également négatif pour les entreprises publiques. C'est une puissante incitation au surinvestissement et cela entraîne une énorme ponction des revenus des ménages au profit des entreprises publiques - dont la plupart perdraient de l'argent si elles devaient emprunter au taux habituel du marché. Enfin, l'absence de droit des travailleurs fait que les salaires augmentent moins vite que la productivité.
Pour améliorer le revenu des ménages, la Chine doit apprécier plus rapidement le yuan, moins intervenir sur les taux d'intérêt et pousser bien davantage les salaires à la hausse. Mais elle doit surtout taxer bien davantage les entreprises publiques et transférer les revenus ainsi obtenus en direction des ménages, ou les privatiser de manière à ce que leurs bénéfices se transforment en revenu pour les ménages. Or actuellement, en plus de l'épargne des particuliers, l'épargne des entreprises (des bénéfices non distribués), en majorité celle des entreprises publiques, immobilise 25% du PIB.
Mais accroître la part du revenu national qui va aux ménages peut entraîner des dysfonctionnements importants, car cela pourrait mettre en faillite un grand nombre d'entreprises, des sociétés tournés vers l'exportation et des gouvernements provinciaux, alors que les uns et les autres ont un poids politique important. C'est pourquoi la Chine va investir encore davantage dans les années à venir.
Continuer sur la voie d'une croissance fondée sur l'investissement exacerbera la surcapacité manifeste qui existe dans la production manufacturière, l'immobilier et les infrastructures. Cela provoquera un coup de frein économique quand les investissements fixes plafonneront. En attendant le changement d'équipe dirigeante en 2012-2013, les responsables politiques parviendront à maintenir un taux de croissance élevé, mais la facture à régler sera considérable.
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