dimanche 10 avril 2011

Soubresaut avant effondrement - Banques - Nucléaire - Arnaques

Monsieur, Madame ,

Voici la révolution en Irlande contre les banques. Voir aussi l' Islande .

Les dettes doivent être restructurées et les dettes illégitimes doivent être annulées.

Les avis et analyses  des élites et des experts sont gravement erronés.

Idem pour les théories de Chicago, les théories autrichiennes ,  et le consensus de washington.


Si la renégociation des intérêts usuraires n'est pas acceptée par la CEE , un référendum sera organisé pour refuser le remboursement et mettre en faillite les banques.

C 'est le peuple , non les banques,  qui doit être sauvé et qui représente la véritable richesse de l' économie.

Ce mouvement sera général dans l' Europe des 27 . La Hongrie et la Tchèquie ont refusé la pacte de compétitivité
.


La France agira dans le même sens après des grèves de 3 millions de personnes qui vont réapparaître.


Les gouvernements qui n'acceptent pas ces solutions seront démissionnaires d'office .

Seul le peuple prend les décisions finales dans tous les domaines qui s'imposent ensuite très strictement aux simples mandataires , à leurs ministres,  et à leurs employés de bureau. 
Nous avons fait des réserves depuis plusieurs mois. Nous sommes prêts à ne plus consommer que les produits de notre jardin et ceux produits dans l' environnement immédiat.

 Nous n'avons besoin ni de magasins ni de transport. Dans un délai très court toutes les banques et toutes les entreprises seront en faillite ainsi que les gouvernements.

Nous consommerons nos produits le temps qu' il faudra pour mettre tous les dominos actuels par terre. Ensuite nous les rachèterons avec nos pièces d'or pour une bouchée de pain.
La seule richesse qui existe n'est pas WS ou la City c'est le travail du peuple dans l' économie réelle.

Le reste n'est que mirage fumant et abstractions mathématiques ou algorytmiques .
Les ordinateurs quantiques et les robots ne créent aucune richesse. Ils la confisquent et la volent .

Les augmentations de prix de Nestlé sont sèchement refusées par Leclercq qui ne veut pas voir partir ses clients après répercussion des prix.

171 banques américaines sont obligées d'emprunter 1000 dollars à la FED pour éviter la faillite.Voir la liste ci joint

L ' Irlande a besoin d'urgence de 30 milliards . De combien a besoin le Portugal en ce moment ?

En ce moment il y a le feu au lac  en Grèce pour 30 milliards

( via le fonds de garantie décrit dans un langage abscon prétentieux, arrogant , et pseudo scientifique,  arbitraire , non fondé scientifiquement . Ces autorisations sont illégales sur base de Lisbonne. )
Très bientôt on va compter les morts , les niais , qui pensent que la crise est terminée. En fait elle ne fait que commencer. Rien de sérieux n'a été fait pour corriger les abus depuis 2007.

Voir aussi la Hongrie et Tchèquie.

Voici qui est réellement Ouattara ainsi que sa femme juive née en 1953 en Algérie.

Voici les vrais risques nucléaires en Belgique. Les centrales ont 40 ans .

 Tihange 1 et Doel 1 doivent être fermés.



Maintenant la grande correction commence . Il y a trop de dettes en Europe, aux EU et au Japon. Il faut réduire les dettes. Nous entrons directement dans Weimar.



La Grande Correction n'a pas été stoppée



▪ Levons un peu le nez et regardons ce qu'il se passe autour de nous. Lorsqu'on observe quelque chose de trop près, on peut manquer le reste du tableau, comme si l'on observait un bourgeon en train d'éclore sans réaliser qu'on est au printemps.

Mais d'abord une chance de rencontrer nos lecteurs...

Nous avons prévu un voyage en Chine le mois prochain. Nous y serons avec notre collègue et trois de nos enfants ; nous séjournerons à Pékin et Shanghai. Si vous vivez en Chine, nous aimerions vous rencontrer. Nous organiserons un cocktail dans les deux villes. Il n'y aura peut-être pas des masses de participants... mais il y aura de l'ambiance.

▪ Maintenant, revenons-en au printemps...

En avril 2007, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Irlande -- et de nombreuses autres économies -- étaient saturées de dette. Cette dette devait être éliminée. C'est ainsi qu'a commencé une Grande Correction. Sur notre globe terraqué, tout a un but. Et le but d'une correction, c'est de corriger les erreurs. Dans le cas qui nous occupe, la Grande Correction devait purger les erreurs d'une expansion de crédit déjà vieille de plus d'un demi-siècle.

Le désendettement a commencé dans le secteur des prêts subprime. Il s'est ensuite étendu, remettant en question la valeur de tout ou presque. Il a causé les plus grandes pertes de l'histoire -- en majeure partie dans les actions, l'immobilier et les produits dérivés. De mémoire, ces pertes étaient estimées entre 20 000 et 30 000 milliards à l'échelle mondiale.

Les sauveteurs étaient en force sur les lieux à l'automne 2008, après que Lehman Bros. a rendu l'âme. Dans les faits, ils ont -- partiellement -- mis fin au processus en refusant de laisser les principaux emprunteurs faire faillite. Si une grande institution ne pouvait rembourser ses dettes, ils lui prêtaient plus d'argent.

En Irlande, par exemple, les prêteurs avaient mis bien trop d'argent dans l'immobilier. Lorsque les emprunteurs ont déclaré qu'ils ne pouvaient payer, le gouvernement est intervenu, annonçant avec pompe qu'il couvrirait tous les prêts.

Eh bien ! A quoi pensaient-ils ? Les mauvaises dettes se révélèrent être bien supérieures à ce que le gouvernement irlandais pouvait gérer. Bientôt, non seulement les banquiers avaient des problèmes, mais il en allait de même pour le gouvernement lui-même. L'Irlande était en train de faire faillite. Plus les prêteurs privés augmentaient leurs taux, plus l'Irlande coulait. Le gouvernement avait désespérément besoin d'un renflouage ; il s'est tourné vers le FMI et Bruxelles. A présent, le trou est plus profond... et les Irlandais cherchent un nouveau renflouage.

▪ Aux Etats-Unis, l'histoire est la même. Les autorités ont renfloué les banques, Fannie, Freddie, AIG, General Motors et ainsi de suite. Mais dans la mesure où les Etats-Unis peuvent imprimer leur propre devise, ils pouvaient renflouer sans couler leur propre navire. A court terme au moins, leur crédit ne se trouvait pas atteint. La Fed a racheté les mauvais prêts et les dérivés de prêts hypothécaires -- à hauteur de 1 200 milliards de dollars environ -- en imprimant de l'argent. Contrairement aux Européens, dont la Banque centrale est dirigée par les Allemands, qui ont des résidus d'intégrité financière, la Fed a suivi la Banque du Japon. Elle a réduit les taux de prêt à zéro. Elle a monétisé la dette -- d'abord les 1 200 milliards de dollars de dette du secteur privé un peu partout dans le monde... puis les 600 milliards de dollars (encore en cours) de prêts du secteur public.

Sans oublier les 700 milliards de dollars du programme de relance TARP. Ou les baisses d'impôts.

Additionnez tout ça, et vous obtenez une facture totale qui pourrait dépasser les 20 000 milliards de dollars.

Quel a été le résultat de toutes ces dépenses et tous ces efforts ? Eh bien, si l'on part du principe que la Grande Correction devait être stoppée à n'importe quel prix, c'est un succès relatif. Le PIB américain a diminué... mais de 4% au maximum. Le chômage n'a pas dépassé les 10% -- en grande partie grâce à la manière de calculer ce chiffre.

Le chômage US semble céder à contrecoeur aux assauts des autorités. C'est du moins ainsi que les journaux présentent la chose. Selon nos calculs, toutefois, la création d'emploi suit tout juste la croissance démographique. Parallèlement, l'immobilier américain a chuté de 20% environ... et continue sa baisse.

Pour autant que nous puissions en juger, la Grande Correction n'a pas été stoppée... elle a simplement été ralentie, retardée et magnifiée par les emprunts du secteur public et l'impression monétaire -- en quantités gigantesques.



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Warren Buffett est optimiste -- et moi aussi... dans une certaine mesure


La lettre annuelle de Warren Buffett à ses actionnaires vient d'être publiée. C'est là sans doute l'une des lettres aux actionnaires les plus attendues de la sphère financière. Tout le monde veut savoir ce que pense l'Oracle. En outre, parce que Berkshire est une entreprise très vaste et qui touche un très grand nombre de secteurs -- elle possède plus de 80 sociétés aujourd'hui -- ses réflexions peuvent aider à comprendre la situation économique.
Cette lettre est la plus optimiste que l'on ait lue depuis longtemps -- voire que l'on ait jamais lue. Buffett y écrit des phrases comme : "il y a une abondance d'[opportunités] en Amérique" et ses "meilleurs jours sont devant elle".

Si l'on se penche sur ses entreprises, on comprend d'où vient cet optimiste. Iscar, qui fabrique des outils métalliques, a connu une hausse de 41% de son chiffre d'affaires en un an. TTI, un distributeur dans l'électronique, a vu ses ventes grimper de 45%. Burlington Northern, la compagnie de chemins de fer, affiche une hausse de 43% de ses bénéfices. Et ainsi de suite...

Obligé de choisir un indicateur pour juger de la santé économique, Buffett a dit que ce serait le fret ferroviaire. En 2010, le fret ferroviaire a augmenté de 7,3% par rapport à 2009, ce qui est la plus importante hausse en pourcentage depuis que des données sont disponibles (1988).

Il a également prédit la reprise du marché de l'immobilier d'ici un an. Quelques-unes de ses entreprises, comme le fabricant de tapis Shaw, sont encore bien en deçà de leur niveau d'il y a quelques années.

Nous y voilà donc. L'Oracle est optimiste.

▪ Au fil des ans, j'ai beaucoup appris de Warren Buffett. Après tout, il est peut-être le plus grand investisseur de tous les temps. Mais je ne considère pas cette gaieté d'un bon oeil. J'en vois trop, partout. Peut-être Buffett aura-t-il raison lorsqu'on relira sa lettre d'ici quelques années. Mais sur le court terme, je vois beaucoup de choses qui me donnent à réfléchir.

Certains de ces points ne sont que des fragments épars mais si l'on y réfléchit... Le marché des introductions en Bourse se dirige tout droit vers un de ses plus beaux sursauts jamais vu, selon Dealogic. Jusqu'ici, 26 milliards de dollars ont été levés dans les nouvelles cotations. Et il y a une réserve de 48 milliards de dollars. Par conséquent, les initiés vendent pour l'essentiel des actions aux actionnaires publics qui, jusqu'ici, se sont jetés dessus comme une meute affamée.

Les initiés sont également en train de vendre des actions d'entreprises déjà publiques à un rythme effréné. Les ventes par les initiés ne sont pas un signal intéressant en soi, d'un point de vue des profits. En fait, les études ont montré à maintes occasions que les ventes des initiés ne sont pas un signe prédictif valable. Cela a une signification parce que les initiés peuvent vendre pour toutes sortes de raisons (ceci est différent des achats des initiés, qui est un signal intéressant à suivre en termes de profits). Nous avons eu un niveau très baissier de ventes d'initiés en novembre dernier, ce qui ne s'est matérialisé par aucune correction de marché. C'est bien troublant, néanmoins. Les ventes d'initiés surpassent les achats d'initiés par un ratio de presque 40-à-1. Mauvais. Si les choses étaient si roses, ce ratio aurait-il été si élevé ?

Et puis, il y a la hausse constante du prix des céréales et du pétrole. Les prix alimentaires élevés déstabilisent fortement les marchés émergents, où se trouvent un grand nombre de gens pauvres qui consacrent la majeure partie de leurs revenus à l'alimentation. Lorsque les prix de l'alimentation augmentent de 25% en Inde en quelques mois, cela a une énorme répercussion.

Tout ceci a de l'importance pour les investisseurs parce que jusqu'ici le marché a flotté sur une mer de gros bénéfices. Si l'on se penche sur ces bénéfices, on ne peut s'empêcher de remarquer le nombre d'entreprises qui rapportent d'excellents résultats grâce à l'explosion des affaires au Brésil, en Russie, en Chine, etc. Les marchés émergents ont permis d'amener les bénéfices. Par comparaison, les résultats des Etats-Unis, de l'Europe et du Japon ont été beaucoup moins éclatants.

J'ai bien peur que la hausse des prix de la nourriture et des matières premières ne freine ces résultats dans les trimestres à venir. C'est dommage.

Selon moi, il serait donc bon d'être prudent en ce moment. En fait, Buffett donne un excellent conseil dans sa lettre, lorsqu'il commence à évoquer les effets de l'argent emprunté.

"Le principe fondamental de la course de voitures est que pour terminer premier, vous devez d'abord terminer", écrit-il. Utiliser beaucoup de dette rend cette fin incertaine. L'Oracle continue :

"Incontestablement, certaines personnes sont devenues très riches grâce à l'utilisation d'argent emprunté. Mais c'est aussi un moyen de devenir très pauvre. Lorsque l'effet de levier fonctionne, cela augmente vos bénéfices. Votre épouse croit que vous êtes plus intelligent et vos voisins vous envient. Mais l'effet de levier, c'est comme une drogue. Une fois qu'ils ont profité de ses merveilles, très peu de gens reviennent vers des pratiques plus conservatrices. Et comme nous l'avons tous appris à l'école primaire -- et certains l'ont réappris en 2008 -- toute série de chiffres positifs, quelque impressionnants qu'ils soient, s'évapore lorsqu'elle est multipliée par un seul zéro. L'histoire nous apprend qu'à trop utiliser l'effet de levier, même par des personnes très intelligentes, on obtient zéro".

Naturellement, ces mathématiques s'appliquent à l'investissement boursier, c'est pourquoi il est important d'étudier la force financière et les bilans, comme nous le faisons. Peut-être n'avons-nous pas gagné autant d'argent que nous ne l'aurions fait ces deux dernières années si nous avions parié sur des entreprises plus spéculatives, moins habilement financées. Mais, sur le long terme, nous suivons un chemin plus sûr (et nous n'avons pas mal réussi dans l'état actuel des choses).

Buffett évoque également une lettre écrite par son grand-père à son fils en 1939 : "Ernest n'a jamais étudié dans une école de commerce -- en fait, il n'a jamais terminé le lycée -- mais il avait compris l'importance de la liquidité comme la condition pour une survie assurée".

Le vieil Ernest a donné à son fils Fred un très bon conseil. Il écrit : "au bout de pas mal d'années, j'ai connu beaucoup de gens qui, à un moment ou un autre, ont souffert de diverses manières simplement parce qu'ils n'avaient pas de cash disponible... Par conséquent, je pense que chacun devrait avoir une réserve".

Buffett affirme qu'habituellement Berkshire garde au moins 20 milliards de dollars à portée de main, "afin que nous puissions à la fois résister à des pertes sans précédent en cas de sinistre... et rapidement saisir les acquisitions ou opportunités d'investissement, même durant les périodes de troubles financiers".

C'est une bonne façon de diriger une entreprise. C'est une bonne façon de gérer vos finances personnelles. Et c'est une bonne façon de gérer un portefeuille. Mon conseil est donc de garder une réserve de liquidités.

En tant qu'investisseur long terme, je partage en partie l'optimisme de Buffett. Lorsque je regarde autour de moi, je vois beaucoup de gens faisant de grandes choses qui pourraient créer une grande richesse cette année et les années à venir.

En même temps, je ne conseillerais jamais de vendre sur la simple intuition de la direction que prendra le marché. Chercher à atteindre des maximum et minimum est une perte de temps. Mais je sais pertinemment que trouver de bonnes affaires est de plus en plus difficile. Beaucoup de valorisations n'offrent plus possibilités. Gardez une réserve de cash : ainsi, vous serez prêt à tirer avantage de nouvelles opportunités lorsque viendra l'inévitable baisse du marché.
Une catastrophe nucléaire aussi probable en Belgique





"Je ne veux pas semer la panique mais en Belgique aussi nous pouvons nous attendre à de graves accidents nucléaires.





Une catastrophe nucléaire pourrait également se produire , avertit le chimiste nucléaire Alain de Halleux dans une interview à paraître mardi dans Humo. "Je ne veux pas semer la panique mais en Belgique aussi nous pouvons nous attendre à de graves accidents nucléaires. Ce n'est qu'une question de temps", estime Alain de Halleux.

"Vous ne vous imaginez pas à quel point nos centrales sont dangereuses. Savez-vous que les bâtiments des réacteurs nucléaires belges sont prévus pour résister à une pression de 5 bars par centimètre carré? C'est deux fois rien! Une bouteille d'eau gazeuse peu résister à une pression d'environ 120 bars", souligne-t-il.

"Doel 1 est dangereux car il n'y a aucune fondation en béton solide en-dessous et le couvercle de la cuve du réacteur de Tihange 1 est fragile. Ils ont 40 ans d'âge! Doel 1 et Tihange 1 doivent fermer; c'est ce que disent les experts indépendants", poursuit Alain de Halleux.

Plutôt que de fermer tout de suite les centrales, la Belgique étant dépendante de l'énergie nucléaire, le chimiste avance une solution intermédiaire: "nationaliser à nouveau les centrales, les sortir de cette logique de profit propre au secteur privé et insister sur la sécurité au maximum."

Le scientifique sort un nouveau film cette semaine: "Tchernobyl 4 Ever", dans lequel il examine, 25 ans après la catastrophe de 1986, sur place si les Ukrainiens se sont remis de l'accident et dans quel état se trouve la centrale nucléaire qui a explosé.
Musique, voyages et fusion nucléaire

Depuis l’été 2010, Mark Suppes doit souvent rassurer les voisins de l’entrepôt qu’il a investi à Bedford–Stuyvesant : “ne vous inquiétez pas, je ne ferai pas exploser Brooklyn.” Les travaux de ce trentenaire hyperactif, chercheur obsessionnel et entrepreneur compulsif inspirent tantôt la crainte, tantôt l’espoir mais toujours l’étonnement car son petit hobby et sa grande passion, c’est la fusion nucléaire.

Un soir de juin dernier, Mark Suppes est prêt à mettre en route son Fusor, ou plus précisément son Farnsworth-Hirsch Fusor du nom d’un autre autodidacte dont les bidouillages ont conduit aux premières expérimentations en fusion nucléaire et à l’invention de la télévision. Ce Fusor, Mark l’a construit lui-même à partir de pièces détachées qu’il a majoritairement achetées sur eBay.

Le Fusor est un petit réacteur à fusion qui fonctionne selon le procédé de confinement électrostatique. Le nom est barbare mais la méthode est assez simple : on injecte dans une chambre à vide les atomes de deutérium qui serviront de combustible, on augmente le courant électrique afin que les atomes deviennent ionisés formant ce que l’on nomme un plasma. Ce plasma se trouve alors confiné dans le centre de la chambre à vide et si l’on a un peu de chance des atomes se rapprochent et la fusion prend.

Et ça a pris ! A la suite de l’expérience, la capsule de fluorine scotchée sur la paroi du réacteur porte les stigmates du passage d’un neutron émis lors d’une fusion. Même s’il ne va pas faire sauter New York, il n’est pas illogique de s’inquiéter de la dangerosité du dispositif :

Dans cette installation, c’est le courant à haute tension alimentant le réacteur qui est le plus dangereux. Quand on s’attelle à la fusion, il y a quand même quelques précautions à prendre et des consignes de sécurité à suivre. Pendant l’expérience je me suis éloigné du réacteur afin d’éviter les neutrons ou les rayons X, même s’ils ne sont émis qu’en faible quantité.

La minuscule bulle d’air prisonnière de la fluorine atteste que la réaction a bien eu lieu et intronise Mark dans la communauté restreinte des amateurs ayant réalisés une fusion atomique. Déjà en 2006, Thiago Olsen – alors âgé de 17 ans – avait mis en émoi l’équipe enseignante de son lycée et le département de la santé du Michigan en réalisant une fusion dans le labo de physique. Mark est le trente-huitième mais n’est déjà plus le dernier membre en date. C’est que la liste a tendance a rapidement s’allonger.
Fusion vs Fission

Force est de constater que la fusion fascine. Sur la plateforme , les “fusionnistes” se retrouvent pour partager méthodes, plans et projets. La communauté grandit lentement mais sûrement et des clubs bourgeonnent désormais dans les garages du monde entier. Les amateurs mènent leurs propres expériences en parallèle de celles des scientifiques – les vrais, les durs – qui tentent depuis les années 1950, de dompter les atomes autrement.



Pour remettre tout cela en contexte, la fission est tout comme la fusion, une réaction nucléaire. La fission consiste à briser un atome lourd tel que l’uranium ou le plutonium en atomes plus légers. À l’inverse la fusion, se produit quand deux atomes légers comme l’hélium, le deutérium ou tritium (isotopes de l’hydrogène) s’assemblent pour former un atome plus lourd.

Aujourd’hui, nous savons comment casser des noyaux atomes pour produire massivement cette énergie que nous utilisons avec gloutonnerie. Toutefois, l’histoire et l’actualité du Japon nous obligent à regarder la vérité en face : nous brisons bien plus que des atomes, que nous cherchions délibérément à nuire ou que nous persistions vainement à nous croire maîtres et possesseurs de la nature.

Les États sont souverains dans le choix de leurs options énergétiques et les politiques en œuvre sont très contrastées à l’échelle mondiale : certains n’ont pas eu à se poser la question, d’autres ont pris la décision de s’en passer, d’autres encore de tenter de s’en passer, et les derniers, lourdement équipés, vont certainement devoir prendre leur responsabilités. La France avec ses 80 % d’énergie provenant du nucléaire – un triste record mondial – fait partie de ceux-là.

Ces derniers temps, les dangers de l’énergie nucléaire nous sont cruellement rappelés chaque fois qu’une information émane de la centrale de Fukushima, faisant de la recherche d’autres moyens de production énergétiques autant une nécessité qu’une gageure.



À l’instar de Mark Suppes, un nombre croissant de spécialistes pensent qu’une des meilleures alternatives au nucléaire n’est autre que le nucléaire. Ils voient ainsi dans la fusion un moyen à long terme de remplacer la fission.

Lorsque j’ai découvert sur YouTube une conférence sur la fusion nucléaire donnée par Robert Bussard j’étais entrepreneur depuis dix ans. Tout ce que j’avais tenté de mettre en place avait échoué au fil des années. Je ne cherchais pas spécialement à me lancer dans un nouveau projet mais j’étais curieux et bien disposé. En l’écoutant j’étais fasciné : il parlait d’énergie nucléaire abondante, propre et à faible coût. Sa méthode s’opposait non seulement à la fission tout en divergeant des recherches actuellement en cours dans le domaine de la fission. Tout ce qu’il disait m’a semblé vraiment plausible. Même si à ce moment là je n’y connaissais strictement rien en physique, son discours faisait sens. J’y ai vu la première idée véritablement excitante dans le domaine de l’énergie.

Sur le papier – car ce sont bien de vieilles feuilles jaunies que Robert Bussard a projeté lors de cette intervention – l’idée est séduisante, élégante et dissidente. En effet il existe en théorie plusieurs types de combustibles utilisables, de réactions possibles et de méthodes envisageables pour bâtir les réacteurs qui les contiendraient.

Au-delà de ces divergences sur lesquels nous reviendrons, les pro-fusion se retrouvent sur les grandes lignes quand il s’agit d’argumenter. Ils vantent les avantages du contrôle de la fusion nucléaire pour la production d’électricité en les confrontant à celui de la fission et de toutes les nocivités qui la caractérisent.

À quantité de combustible égale la fusion serait bien plus puissante ; elle engendrerait trois à quatre fois plus d’énergie que la fission. Il y aurait suffisamment de combustible pour combler nos besoins énergétiques pendant quelques centaines de milliers d’années et, en fonction du combustible sélectionné, il n’y aurait pas ou peu de déchets radioactifs. Pour couronner le tout, la fusion ne ferait pas encourir des risques de réactions en chaine incontrôlées et incontrôlables.

La raison pour laquelle l’ensemble est au conditionnel, c’est que tout cela reste purement théorique. Les bémols sont nombreux car si la fusion de noyaux atomiques est un phénomène anodin dans le soleil et les étoiles qui constellent le ciel, ce n’est pas du tout le cas sur notre bonne vielle Terre.
La possibilité d’un réacteur

Quand on demande à Mark comment fonctionne la fusion nucléaire sa réponse surprend par sa franchise, et peut-être est-ce son statut d’amateur qui le dispense de langue de bois :

On me pose souvent cette question mais je suis bien embêté quand il s’agit d’y répondre. Je suis capable de vous expliquer comment marche un Fusor qui permet d’aboutir à une fusion, et j’ai ma petite idée sur le mécanisme d’un Bussard qui fournirait de l’énergie grâce à la fusion… Mais ni moi, ni personne ne sait vraiment comment ça fonctionne… D’ailleurs, le véritable problème est là : ça ne fonctionne pas ! Si j’étais capable de construire une machine permettant de générer et d’utiliser de l’énergie grâce à une fusion nucléaire je la construirais en ce moment même. Pour le moment nous ne savons pas la mettre en œuvre, mais nous ne cessons d’y tendre par nos expériences.

Quand Mark dit “on”, c’est à la communauté des passionnées qui bricolent dans leur garage qu’il fait référence mais à l’ensemble des fusionnistes mettant dans le même panier les amateurs et les scientifiques qui planchent depuis des dizaines d’années sur la construction de réacteurs de fusion thermonucléaire.

Le contrôle de la fusion nucléaire est perçu comme un enjeu considérable et nombreuses sont les nations de par le monde investissant temps et argent dans sa recherche et son développement. Cette recherche, comme nous l’avons dit précédemment, s’engage dans plusieurs directions. Celle qui a le vent en poupe auprès des gouvernements s’incarne dans les Tokamaks, des immenses structures expérimentales de confinement magnétique visant à contrôler le plasma. À ce sujet, le projet est exemplaire et l’on note au passage que trois jours après l’accident de Fukushima la plateforme science.gouv.fr republiait un dossier datant de 2008

Ce Réacteur Thermonucléaire Expérimental International en construction à Cadarache dans le sud de la France a pour objectif France, Japon, Chine, Corée du Sud, Russie et États-Unis sont engagés depuis des années, l’Inde a rejoint un peu plus tard, le Brésil et le Kazakhstan ne demandent qu’à rallier l’équipe déjà constituée.

Cette “expérience scientifique à très grande échelle” à un coût proportionnel. Estimée à 12,8 milliards d’euros pour la construction, 5,3 milliards pour les vingt années d’exploitation, 280 millions pour la période de cessation d’exploitation et 530 autres millions d’euros pour le démantèlement : la note prévisionnelle d’ITER est salée et le sera peut-être encore plus.
Un joli rêve

Si la théorie est communément admise, c’est encore sa faisabilité technique qui est testée avec ITER, en faisant donc un prototype et non pas un véritable réacteur capable de produire de l’énergie. La fusion nucléaire implique de grandes contraintes que nous ne savons pas encore résoudre.

Par conséquent, les attaques fusent. Il faut d’abord convoquer de grandes quantités d’énergie afin de déjouer les forces qui repoussent naturellement les noyaux atomiques les uns des autres et rapprocher suffisamment les atomes pour provoquer une fusion. Bien plus d’énergie que la fusion ne génère en retour. Le fameux “break-even”, le point de rentabilité énergétique, se dérobe encore.

Un Tokamak n’est pas non plus capable de produire la quantité de chaleur adéquate *. Les réactions envisageables impliqueraient du deutérium et du tritium libérant des neutrons à grande vitesse. Il faudrait donc parvenir à constituer des matériaux spécifiques pour bâtir des enceintes de confinement capables de résister aux flux de ces neutrons et espérer que les bobinages supraconducteurs seront capables de tenir le choc pendant la durée de vie du réacteur,

Enfin, beaucoup blâment les sommes investies dans ces projets perçus comme “des gouffres à fric” monumentaux et pensent que si jamais les machines atteignent un jour le point de rentabilité énergétique, elles ne parviendront jamais celui de rentabilité économique.

Pour résumer, si parvenir à construire les structures et à rassembler les conditions adéquates pour générer une fusion relève de l’exploit dans un garage, sa mise en œuvre industrielle n’est clairement pas pour demain. Personne n’oserait fanfaronner en annonçant une date précise pour une production significative d’énergie par ce moyen. Nombre de scientifiques ayant connu avec enthousiasme les débuts de la recherche en fusion nucléaire s’en sont détournés, pour reprendre une phrase de Georges Vendryes (directeur honoraire des applications industrielle du CEA) à propos d’ITER.







Le Tokamak de Varennes, une initiative canadienne qui s'est finie en 1999.




Les Tokamaks et la volonté de Bussard

Robert Bussard était lui aussi très critique envers les Tokamaks. Il blaguait qu’en quarante années de recherche, le seul enseignement qu’on avait pu en tirer était qu’ils ne fonctionnaient pas. Il est tout aussi sévère envers les gouvernements investissant à tire-larigot dans cette technologie. Il avait d’ailleurs salué l’initiative du jeune Thiago Olson : “Ce gamin étudie de la physique bien plus utile que celle pour laquelle le gouvernent américain dépense des millions.”

Mais contrairement à Georges Vendryes et tant d’autres, Bussard n’a jamais cessé de croire qu’il arriverait à réaliser son rêve de son vivant. Plus qu’un projet de laboratoire, la fusion était pour lui la quête d’une vie. Il s’est battu jusqu’à son dernier souffle, mais sans succès, pour trouver des financements essentiels à la construction de son réacteur communément appelé Bussard ou Polywell.

Né dans les années 20, Bussard a dévoué sa vie entière à la fusion, rêvant aux grands projets que celle-ci pourrait fournir à l’humanité : une énergie propre et propice aux missions spatiales. Malheureusement pour lui, ses projets ont souvent suscité plus d’engouement dans le monde de la science-fiction que dans celui de la science ; dans Star Trek tous les vaisseaux sont équipés d’un Collecteur Bussard les propulsant grâce à la fusion d’atomes d’hydrogène directement prélevés dans l’espace interstellaire.

Une décennie plus tard, il s’active sur des Tokamaks pour le gouvernement américain mais abandonne l’affaire, désenchanté. Pour le bon mot, il dira que c’était perdu d’avance : travailler sur des plans russes en pleine guerre froide était forcement une mauvaise idée. Il monte alors sa propre entreprise, afin de se consacrer à la construction d’un réacteur alternatif : ce fameux Polywell.

Même s’ils tendent vers le même but, les Tokamaks et les Bussards ne s’appuient pas sur les mêmes procédés Le Bussard est un réacteur hybride utilisant à la fois confinement magnétique et électrostatique tandis que les “les Tokamaks sont des instruments qui n’emploient que le confinement magnétique. L’avantage de notre système c’est que nous obtenons facilement de très hautes températures. Par contre, nous luttons pour avoir de fortes densités, ce qui n’est pas un problème pour les Tokamaks : ce qui est difficile pour nous est simple pour eux, et vice versa. Mais nous pensons que notre concept est bien meilleur et ce pour plusieurs raisons : ce système hybride utilise le PB-11 (Proton – Boron 11) comme combustible et qu’il ne produit aucun matériel radioactif. Il est compact et peu onéreux à développer et à exploiter – il ne requiert pas d’énormes budgets de développement comme c’est le cas pour les Tokamaks.”

Une fois encore tout est question de proportions : plus petit qu’un Tokamak le cœur d’un Polywell mesurerait quand même 3 mètres de diamètre ; moins cher qu’un Tokamak, il implique quand même de pouvoir poser 200.000 dollars sur la table.

Pendant près de onze ans, c’est l’US Navy qui a financé les recherches de Bussard mais son silence sera une des conditions sine qua non du deal : le scientifique ne publiera rien sur ses avancements pendant toute cette période. Bussard enchaîne essais et erreurs, ses ressources s’amenuisent. Elles arrivent à leur terme quand sa dernière machine s’autodétruit. Le labo est démantelé faute de budgets. En lisant a posteriori les données de cette ultime expérience Bessard est persuadé qu’il a touché au but.

Il n’a alors plus qu’une obsession : trouver des investisseurs. Nous sommes en 2006, Bussard sort de l’embargo imposé par la Navy et présente ses recherches à des colloques et même à l’occasion d’une Google Talk qui sera filmée et postée sur Youtube. En appuyant sur play, Mark Suppes va complétement changer de vie.
La rencontre

L’étrange rencontre de Suppes et Bussard aussi peu probable qu’elle soit (entre un profane et un scientifique, entre un vivant et un défunt) n’est a posteriori pas si étonnante. Les deux hommes partagent certains traits de caractère.

Ils ont en commun la patience et le calme pour supporter la pression des dysfonctionnements et des échecs, l’ambition et la volonté d’aller toujours plus loin dans leur travaux, la confiance si ce n’est la foi dans leur projet pour tolérer les ricaneries et les découragements passagers, l’humilité et l’abnégation essentielles pour se savoir toujours ignorant et en quête, le verbe piquant pour contrer les attaques ou les provoquer, l’impérieuse nécessité de poursuivre une grande idée et de s’engager viscéralement pour tenter de la mettre en œuvre.

Je suis parvenu à faire une fusion en construisant un Fusor mais je veux désormais passer à l’étape suivante en construisant un Polywell, qui n’est finalement qu’une version améliorée du Fusor.

Mark poursuit donc désormais les travaux et les rêves de Bussard. Pourtant rien ne le destinait vraiment à s’impliquer corps et âme dans le domaine de la fusion nucléaire.

Quand j’ai vu cette vidéo, je n’ai pas pu m’empêcher d’y penser. C’est devenu une obsession. Pendant un mois je n’ai pas arrêté d’en parler à mes amis et j’ai fini par ouvrir un blog. Je pensais qu’il n’y aurait qu’un post, un seul et unique. Puis je me suis mis à désigner, via un logiciel CAD, un réacteur à fusion en métal qui pourrait être imprimé via une imprimante 3D. À ce moment là, j’ai su que j’étais complètement pris par ce projet et que je ne pourrais pas revenir en arrière.

[en] fait partie intégrante de sa recherche, à la fois carnet de bord et plateforme d’échange. Il y poste ses idées et ses avancements. L’ensemble de son projet est open source. Tout un chacun peut ainsi avoir accès à ses codes, ses plans, ses idées et ses doutes mais aussi lui donner des avis ou des conseils. “Je sais que de véritables scientifiques lisent mon blog, explique-t-il, certains même me laissent des commentaires. Pourtant je ne sais pas vraiment ce qu’ils en pensent. Pas forcément du bien, cela doit être assez désagréable de voir un amateur disqualifier vos efforts.

Un amateur qui commence à être assez spécialisé donc ! Son agenda est déjà défini et n’a rien à envier à celui des vrais scientifiques.

Je réplique actuellement une expérience menée par une équipe de chercheur australiens. [en] a construit un réacteur Bussard à bobines de cuivre. Je m’y essaie à mon tour et mène des essais cinétiques. J’envisage d’ailleurs d’écrire un papier à ce sujet et j’espère qu’il sera publié par une revue scientifique. Mais ce n’est qu’un pas parmi d’autres. C’est bien de se faire la main en reproduisant des choses qui ont déjà été faites avant de se lancer dans ses propres aventures. La prochaine étape, et pas des moindres, sera de mettre au point un réacteur Bussard agrémenté d’aimants supraconducteurs. Ce genre d’aimant est utilisé dans les Tokamaks. Si cela fonctionne je ne serai pas seulement le premier amateur mais le premier homme a en avoir créé un. L’idée n’est pas de moi mais personne n’en a jamais réalisé auparavant. J’ai déjà construit une Magrid en acier inoxydable (une sorte de polyèdre formé par des rouleaux de métal), il me reste à m’atteler aux bobines en cuivre. Grâce à ce procédé la fusion pourrait perdurer indéfiniment et nous pourrions l’étudier à volonté.

Mais Mark reste un amateur qui s’auto-finance et qui doit de fait mettre sporadiquement ses projets sur pause. Régulièrement, il lâche ses bobines pour le turbin : pendant les trois prochains mois, il développera des des applications web pour une boîte. Sa passion à un coût non négligeable, il lui avait fallu rassembler 35.000 euros pour construire son Fusor et avait obtenu presque 4.000 euros de la part d’investisseurs privés
L’amateur

Les avantages des uns sont les inconvénients des autres, et vice versa. L’image est pertinente quand elle met en exergue les différences entre un Tokamak et un Polywell et elle sied tout autant quand il s’agit de distinguer la posture du scientifique de celle de l’amateur. Chacun à ses contraintes, le scientifique a des deadlines, des objectifs fixés par d’autres, des financements appropriés, des résultats à présenter, des gens à satisfaire. L’autre n’est jamais vraiment considéré comme légitime et doit toujours faire ses preuves, s’interrompre momentanément quand le compte en banque est vide mais il sait parfois aller très loin avec des dispositifs qui ne coûtent rien et ne paient pas de mine. Il a aussi l’opportunité de choisir ses propres défis ce qui les rend généralement audacieux mais accessibles et souvent accomplis.

L’amateur a aussi l’opportunité de changer de posture, de “jouer” au professionnel. Mark souhaite par exemple publier dans des revues ne comportant que des textes de scientifiques. Si jamais cela se produisait nous serions ravis pour lui, mais personne ne pardonnerait à un professionnel de se comporter comme un amateur. L’amateur a un autre temps et un autre espace pour manœuvrer à sa guise : il jouit aussi des marges, des chemins de traverse, des sillons déjà tracés qu’il peut suivre ou qu’il peut bouder pour s’enfoncer dans les orées, n’ayant d’autres contraintes que son propre enthousiasme et sa curiosité.

Il ne faut pas oublier que les découvertes majeures ne sont pas arrivées par inadvertance mais parce que le scientifique confronté à cet évènement a eu les connaissances mais aussi le temps et la curiosité pour le considérer. La véritable chance de l’amateur c’est qu’il a le luxe de perdre du temps, le privilège d’attendre et sa véritable force, c’est qu’il est celui qui n’est jamais attendu.

l’Association pour le Contrôle de la Radioactivité dans l’Ouest et met en ligne ses mesures avec une mise à jour fréquente des relevés. Pour l’instant les doses sont minimes qui opèrent une surveillance continue, à suivre donc…





Preuve que beaucoup de gens, après l’épisode Tchernobyl, ont du mal à croire les sources d’information officielles, fussent-elles indépendantes comme l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) : les associations d’information sur le nucléaire croulent sous les demandes depuis la catastrophe japonaise. C’est le cas de la Criirad mais aussi de l’Acro, l’Association de contrôle de la radioactivité de l’Ouest.

Sur son site, celle-ci indique d’ailleurs : « L’Acro est énormément sollicitée en ce moment et c’est compréhensible. Cependant, nos actions ont un coût et nous avons besoin de votre soutien pour continuer. Si vous pensez que l’ACRO est utile, adhérez ou envoyez un don ! » Dès l’annonce de l’arrivée de gaz et de particules radioactifs en provenance du Japon, l’Acro a organisé un suivi des retombées en France métropolitaine.

Des préleveurs volontaires d’herbe

Des « préleveurs volontaires » de l’Acro et de Greenpeace ont prélevé de l’herbe de façon méthodique et régulière en divers points du territoire national et les résultats sont mis en ligne aussitôt.

Constats pour la 1ère semaine, du 23 au 31 mars 2011 : de l’iode radioactif (iode-131) est détecté en différents endroits du territoire national, dans le couvert végétal (herbe). Des valeurs comprises entre 1 et 4 Bq par kilogramme de matière fraîche sont mesurées. Du césium-137 est également observé dans les environs de Strasbourg à une concentration inférieure à 1 Bq/kg frais.

L’Acro note cependant qu’il n’y a pas de risque à séjourner dehors, qu’aucun compteur Geiger ne peut mettre en évidence l’actuel dépôt radioactif, que les valeurs mesurées ne doivent pas conduire à s’abstenir de consommer des légumes et fruits frais car un simple lavage est suffisant.

L’Acro va cependant continuer à effectuer des mesures : « La situation actuelle ne signifie pas que les niveaux observés n’augmentent pas dans l’avenir. L’intensité des dépôts radioactifs dépend d’abord de l’ampleur de la contamination de l’air et de sa persistance. Or, l’accident nucléaire de Fukushima est à l’origine de rejets radioactifs continuels ; la situation n’est toujours pas maîtrisée.
ls veulent tous couler les banques », s’alarme le quotidien britannique The Telegraph , porte-voix de la City de Londres, en réaction au bond électoral des partis irlandais opposés au plan de renflouement UE-FMI. Pourtant, ce sont les deux partis d’opposition les moins radicaux qui formeront le nouveau gouvernement. Mais la défaite historique du Fianna Fail, le parti de droite qui a servi de relais aux spéculations des banques anglo-européennes et a soumis l’Irlande à l’austérité supranationale pour les renflouer, a ouvert les portes à une politique nouvelle en Europe : liquider les dettes financières illégitimes !

Meneur de la fronde, le Sinn Fein, parti qui arracha l’indépendance du pays contre l’Empire britannique, se retrouve désormais à la tête d’une opposition mandatée pour imposer une restructuration de la dette bancaire. Le parti dirigé par Gerry Adams, devenu une figure nationale alors qu’il était exclu des médias depuis 1993, a remporté entre 13 et 15 sièges au Parlement, soit un triplement du nombre de ses députés.



L’Alliance de la gauche unie (ULA) a emporté 5 sièges et les indépendants ont doublé leur score. Ces trois forces politiques ont en commun de refuser en bloc tout renflouement bancaire et toute politique d’austérité, et ont levé le tabou européen de laisser faire faillite les banques qui ont trop spéculé. Comme l’a souligné le Sinn Fein, il s’agit avant tout de « sauver le peuple » et pour cela, il faut oser « griller les créanciers ». Le parti propose, à la place des renflouements, d’investir massivement dans les infrastructures et les services publics pour rétablir un progrès économique sur le long terme.

Sous cette pression et celle du peuple, le parti démocrate-chrétien Fine Gael, qui mènera un gouvernement de coalition avec le Parti travailliste, a d’ores et déjà annoncé qu’il allait renégocier les taux d’intérêts jugés « punitifs » hérités du plan UE-FMI, et imposer des pertes plus conséquentes aux créanciers des banques irlandaises.

Cela tombe très mal pour les autres dirigeants européens qui s’efforcent de sauver le système au détriment des peuples, et qui doivent discuter dans les semaines qui viennent des mécanismes européens de renflouement en vue de la mise sous tutelle du Portugal.

La peur se lit dans les réactions de ces Dieux de l’Olympe en culotte courte. Alors que les Irlandais se rendaient aux urnes vendredi, la Commission européenne a déclaré sèchement que les termes du renflouement UE-FMI « doivent être appliqués », quel que soit l’avis du peuple.



Un important diplomate européen a même déclaré au Sunday Telegraph , sous couvert d’anonymat : « Plus les Irlandais feront publiquement toute une affaire de cette renégociation, plus les attitudes à leur égard se durciront. Il n’y a même pas de ’c’est à prendre ou a laisser’ ; c’est scellé. Le seul rôle de l’Irlande désormais est d’appliquer le programme conclu avec l’UE, le FMI et la BCE. Quoi qu’on leur ait raconté, les électeurs irlandais ne font pas partie de ce processus. »

Mais ce que n’a pas compris ce « diplomate » (est-il français !?), c’est que nous sommes entrés dans une période de soulèvement de masse. Plus l’attitude des institutions supranationales se durcira, plus le peuple irlandais se révoltera. Si le nouveau Premier ministre Enda Kenny essuie un refus dans ses négociation, le peuple se tournera vers l’opposition Sinn Fein-ULA-Indépendants pour organiser un référendum actant un rejet total du plan de renflouement…

LA MEGA-ARNAQUE DE WALL STREET...
du 5 au 9 avril 2011 : Génial: "même les algos et les robots sont partis en vacances" car la journée de hier a été la plus basse en termes de volumes d'actions échangées, au même niveau que la période pré crash de 2008... "NYSE market volume today was 3.2 billion shares. This is on par with the lowest non-holiday market volume since just before the market crash in September 2008. It seems not even algos and robots care to trade this market anymore". Eh oui... et pendant ce temps, BFM sonne les cloches sur la progression du CAC40. Pourtant, vous observez en ce moment les derniers soubresauts, merci planche à billets, avant l'effondrement final. Tous à votre potager et à vos pièces d'argent, fermez les écoutilles et plongez dans l'herbe. Bientôt on va compter les morts, les niais, qui pensent que la crise est terminée... En fait, elle ne fait que commencer.

LE PDG DE WAL MART ANNONCE UNE (MEGA) INFLATION !!! (suite)
du 5 au 9 avril 2011 : Nous sommes officiellement entrés dans Weimar. On n'en est pas encore à utiliser des brouettes, mais si le patron de la plus grande chaîne américaine, Wal Mart, nous avertit d'un dérapage de l'inflation comme vous pouvez alors c'est très très grave. Bill Simon dit la même chose que Mark Faber, Ron Paul, Shieff, etc., mais lui c'est encore mieux, il dirige Wal Mart, donc il voit la réalité des augmentations des prix chaque jour. Faites vos réserves, on est partis pour une jolie valse des étiquettes, sachant que le PQ3 de Helicopter Ben n'est même pas encore arrivé!!! Merci aux lecteurs. C'est donc le moment de revoir cette EXCELLENTE vidéo (histoire de l'inflation, oui je sais, c'est pas très sexe, et pourtant si, c'est passionnant) du NIA qui vous montrera que l'or et l'argent métal sont/seront les seules portes de sortie.

PENDANT CE TEMPS: "VENDEZ VOTRE OR POUR ACHETER A MANGER"
du 5 au 9 avril 2011 : Pendant ce temps, on vous prend pour des crétins: l'un de nos lecteurs nous a envoyé cette photo étonnante: "En faisant mes courses ce samedi à Géant-Casino, je suis tombé sur une affiche qui m'a fait sourire (jaune) et j'ai tout de suite pensé à vous, en me disant que d'autres suivent votre conseil d'acheter de l'or en ce moment!". L'affiche vous incite à vendre votre or en échange de bons d'achat... On y est, vendez vos biens juste pour manger.

NAQUE DE "OR POSTAL" DENONCE PAR 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS
du 5 au 9 avril 2011 : Vous avez été plusieurs, y compris Denis Schwartz,à propos de l'article au vitriol signé par la revue 60 Millions de Consommateurs sur la société Or Postal qui fait beaucoup de publicité sur les chaînes de télévision en ce moment. Résultat: non seulement Or Postal vous propose 6 fois moins que la valeur de votre bijou, et, si vous n'êtes pas d'accord sur le prix proposé, vous le renvoie abîmé. Ex: "385 euros première estimation, puis 751 après refus (le double, tiens ?), alors qu'un autre acheteur propose 1920 euros pour le même bijou". Le plus fou c'est que Or Postal est basé dans l'Ile de Man, une île anglo-saxonne connue pour ses sorcières. Nul doute qu'elles doivent jeter des sorts pour que les gens acceptent de vendre leurs bijoux au cours du plomb. Quelle arnaque... mais quelle arnaque!

CHOSES VUES DANS LA GRANDE DISTRIBUTION
du 5 au 9 avril 2011 : Mr Bacquet nous apporte quelques informations très intéressantes sur les tiraillements dans la grande diffusion:
"Expérience 1: Un voisin travaillant en itérim chez Nestlé (Nord) vient de m'annoncer que sa mission s'est terminé fin mars 2011. Explication: Nestlé fournit les centres Leclerc, Nestlé augmente ses tarifs suite aux récentes hausses des prix des matières premières. Michel Edouard dit "non", puisque'il sera obligé de répercuter cette hausse sur les prix en magasin et risquer de voir partir ces clients. Conclusion: Nestlé refuse et stoppe sa production pour Leclerc, au revoir les intérimaires...
Expérience 2: Ma femme fait les courses habituellement dans le plus grand Auchan de France, celui d'Hénin-Beaumont (Nord). Semaine N: rayon margarine vide, bizarre, voyons la semaine prochaine. Semaine N+1: rayon margarine vide! Cette fois elle veut une explication: un vendeur se présente et lui dit ceci: "Auchan refuse la hausse de la margarine de son client, bilan: on arrête de lui acheter le produit et l'on cherche un nouveau fournisseur"... Ces hausses des produits vont avoir des effets dévastateurs agissant comme un catalyseur de la crise."
Moralité: faites des réserves...

LES RICHES HEURES DE BLYTHE MAÏSTERS
du 5 au 9 avril 2011 : Je vous l'ai dit la semaine passée, Blythe Masters a mis la main sur le maïs. Mais regardez cette nouvelle info: Goldman Sachs confirme et dit que le maïs va augmenter de 30% parce qu'il se trouve dans la même position que l'argent métal, en backwardition (le prix du jour, le spot plus cher que le future): "Goldman Raises Corn Price Forecast By 30% Just As Corn Surges To Highest Since 2008 Food Crisis" selon ZH. Le maïs a toujours fait partie de la liste des courses Blythe Masters (voir livre) mais là, pas de doute, ses pertes massives sur l'argent métal seront largement compensées par ses gains sur les produits agricoles, c'est à dire votre caddie. Notez que les achats de la JPM ont bien aidé à ce que le maïs soit en "backwardition".

A PROPOS DES PIECES SEMEUSES: VERIFIEZ L'ANNEE
du 5 au 9 avril 2011 : Suite à mon papier sur la page web cours de Joubert , Mr Xavier Antoine, merci à lui, nous apporte ses lumières qui vous seront très précieuses, lisez bien:

1)Seules les semeuses de 1959 à 1969 sont en argent, une semeuse 5FF de 12g contient 10 g d'argent pur Ag. De 1970 à 2001 les semeuses de 5 FF ont été fabriquées avec du nickel (Ni) et pas de l'argent pur.
2)Les cotations varient en fonction de plusieurs critères et pas seulement en fonction de la teneur en Ag...

1er critère: l’état de conservation (usure normale, état courant, superbe, neuve) exemple une semeuse 5FF neuve de 1960 est cotée 40€ et une de la même année usure normale est cotée 5€ (anciennes cotations non mises à jour).
2e critère: le nombre d'exemplaires produits: si vous possédez une des 4000 semeuses 5FF (essai) de 1959, bingo, elle vaut 650€ et une de la pré-série 1959 vaut 6000€. Une semeuse 5 FF superbe de 1985 faite de nickel vaut 110 euros et vaut plus qu'une semeuse superbe en argent pur (1960-1969). Il est plus rare de trouver une semeuse de 1985 (10000 exemplaires) qu'une de 1962 (42.500.000 exemplaires) par exemple.

3) Les semeuses de 1 FF à partir de 1959 et de 1/2 FF à partir de 1964 ne sont pas sauf erreur en Ag. Il y a des gens qui vendent par ignorance et/ou malhonnêteté du nickel pour de l'argent. Joubert et vos adresses sont OK mais ne livrent qu'en France...
4) Les euros du Vatican en acier cuivré sont super cotés. Cela sans doute du à la chute prochaine du Vatican :-)


OUUPS -BANQUES AU BORD DE LA FAILLITE: ELLES SONT A 1000 DOLLARS PRES !!!
du 5 au 9 avril 2011 : La Fed a été obligée de donner la liste des banques qui ont bénéficiée de sa "fenêtre". Surprise, toute la presse "fi" a découvert l'incroyable, à savoir que 171 banques américaines ont été parfois obligées d'emprunter 1000 dollars, montant dont elles avaient besoin pour ne pas être faillite. Meet The 171 Banks For Which The Margin Of Failure Is 1000 Dollars ... The majority of US investment banks therefore accessed Fed rescue funding via the PDCF, of which JPMorgan and BofNY Mellon were intermediaries due to their position as the only two tri-party repo clearers and keymasters of the shadow banking mechanism. Below we present the 171 banks that had to access the Discount Window for the paltry sum of $1,000.00. That's right - these are the banks for whom the margin of failure is as low as one thousand dollars". Comme le dit ZH, si vous avez un compte dans ces banques à 1000 dollars de la faillite, fuyez.

Voici la liste



The banks in question:

1St Source Bk
Albany B&Tc Na
Alpha B&Tc
Ameriana Bk Sb
American Eagle Bk
American Nb
Ameristate Bk
Andrew Johnson Bk
Atlantic Coast Bk
Banco Popular N Amer
Bank Of Alpena
Bank Of Dudley
Bank Of Elmwood
Bank Of Fl Se
Bank Of Fl Sw
Bank Of Fl Tampa Bay
Bank Of Hiawassee
Bank Of Marin
Bank Of Miami Na
Bankeast
Bb&T Fncl Fsb
Belmont B&Tc
Benjamin Franklin Bk
Beverly B&Tc Na
Boone Cty Bk
Byron Bk
Capital One Bk Usa Na
Capital One Na
Cedar Rapids B&Tc
Centier Bk
Central Il Bk
Central St Bk
Chain Bridge Bk Na
Chesapeake Bk
Citizens & Farmers Bk
Citizens Bk
Citizens Cmrc Nb
Citizens Nb
Citizens St Bk
Clear Lake B&Tc
Coastal Cmrc Bk
Coastal Fcu
Columbus Cmnty Bk
Community B&Tc
Community Bk Of Tri-Cty
Community Cap Bk
Community First Bk
Communitysouth Bk And Tr
Connecticut Bk & Tr Co
Cornerstone Cmnty Bk
Csb Bk
Dnb First Na
Eaglebank
East Carolina Bk
Eastern Mi Bk
Elizabeth St Bk
Enterprise Nb Of Palm Beac
Enterprise Nb Of Palm Beach
Equitable Bk Ssb
Farmers St Bk
Fidelity Bk
Finance Fact
Finemark Nb&Tc
First Amer B&Tc
First Century Bk
First Century Bk Na
First Chatham Bk
First Cherokee St Bk
First City Bk Of Fl
First Cmnty Bk
First Dupage Bk
First Ga Cmnty Bk
First Nb Danville
First Nb Midwest
First Nb Of Brookfield
First Nb Of Chester Cty
First Nb Of Muscatine
First T&Sb
First Tr Bk
Firstbank Fs
Franklin Svg Bk
Frederick Cty Bk
Freedom Scty Bk
Frontier Bk
Gateway B&Tc
Gateway Bk Of Cent Fl
George D Warthen Bk
Glens Falls Nb&Tc
Grand B&Tc Of Fl
Great Eastern Bk Of Fl
Greeneville Fed Bk Fsb
Harborone Cu
Heritage Bk Central Il
Hinsdale B&Tc
Home Fed Bk Corp
Home S&Lc
Home Svg Bk
Howard Bk
Idaho Tr Nat Bk
Ing Bk Fsb
Integrity First Bk
Irwin Union Bk Fsb
Killbuck Svgs Bk Co
Kress Nb
La Porte Svg Bk
Lake Cmnty Bk
Lloyds Tsb Bk Plc Miami Agy
Main St Bk
Mansfield Co-Op Bk
Marine Bk
Marine Bk Springfield
Mcintosh St Bk
Merchants Bk Of Bangor
Meredith Village Svg Bk
Midcarolina Bk
Middleburg Bk
Millennium Bcpbank Na
Minster Bk
Mitsubishi Ufj Tr & Bkg Ny Br
Morris Bk
Mount Vernon Bk
Mountain Valley Cmnty Bk
Mutual Bk
National B&Tc Of Sycamore
National Bk Indianapolis
Nationwide Bk
Nbt Bk Na
New Frontier Bk
Norstates Bk
North Bk
North Shore Bk A Co-Op Bk
North Shore Bk Fsb
North Shore Cmnty B&Tc
Northmark Bk
Northpointe Bk
Northwest Cmnty Cu
Northwest Ga Bk
Orlando Fcu
Oxford B&T
Park Ave Bk
Patterson Bk
Peachtree Bk
Peoples' Bk Arlington Heights
Pioneer Bk
Pna Bk
Premier Bk
Rainier Pacific Svg Bk
Red River Bk
River Cities Bk
Sandy Spring Bk
Security Nb Of Omaha
Signature Bk
Smartbank
Southwest Ga Bk
Statewide Bk
Sterling Bk
Strategic Cap Bk
Tower B&Tc
Traverse City St Bk
Treynor St Bk
Union Fsb
United B&T
United B&Tc Na
Unity Nb
Village B&Tc
Warren Bk
Washington Tc
Waterstone Bk
Webster Bk Na
Wheaton B&Tc
Whitesville St Bk

For those wondering what the full borrowing histogram looks like by bucket, here it is, by key distributions, with the mode between $10,000,000 and $50,000,000. And on the top side, there were 3 distinct discount window borrowings for over $50 billion, the biggest of which was for $61 billion by, surprise, AIG, and the next two were for CPFF (Commercial Paper Funding Facility) in yet another SPV shell funding scheme.



LA FED A SAUVE LES BANQUES ETRANGERES
du 5 au 9 avril 2011 : Bloomberg a gagné son procès du droit de l'information et a forcé la Fed a donner la liste des banques a qui elle avait prêté en octobre 2008. Pas vraiment une surprise, on y trouve les nuls de la Dexia: "Dexia borrowed as much as $33.5 billion through its New York branch from the Fed’s “discount window” lending program, according to Fed documents released yesterday in response to a Freedom of Information Act request ... public loans protected a lender to local governments in Belgium, a Japanese fishing-cooperative financier and a company part-owned by the Central Bank of Libya". Intéressant, non? Juste pour le principe, je rappelle que Ben Bernanke avait dit aux sénateurs qu'il ne se souvenait pas à qui il avait prêté...



Voici l' article de Bloomberg:



U.S. Federal Reserve Chairman Ben S. Bernanke’s two-year fight to shield crisis-squeezed banks from the stigma of revealing their public loans protected a lender to local governments in Belgium, a Japanese fishing-cooperative financier and a company part-owned by the Central Bank of Libya.

Dexia SA (DEXB), based in Brussels and Paris, borrowed as much as $33.5 billion through its New York branch from the Fed’s “discount window” lending program, according to Fed documents released yesterday in response to a Freedom of Information Act request. Dublin-based Depfa Bank Plc, taken over in 2007 by a German real-estate lender later seized by the German government, drew $24.5 billion.

The biggest borrowers from the 97-year-old discount window as the program reached its crisis-era peak were foreign banks, accounting for at least 70 percent of the $110.7 billion borrowed during the week in October 2008 when use of the program surged to a record. The disclosures may stoke a reexamination of the risks posed to U.S. taxpayers by the central bank’s role in global financial markets.

“The caricature of the Fed is that it was shoveling money to big New York banks and a bunch of foreigners, and that is not conducive to its long-run reputation,” said Vincent Reinhart, the Fed’s director of monetary affairs from 2001 to 2007.

Commercial Paper

Separate data disclosed in December on temporary emergency- lending programs set up by the Fed also showed big foreign banks as borrowers. Six European banks were among the top 11 companies that sold the most debt overall -- a combined $274.1 billion -- to the Commercial Paper Funding Facility.

Those programs also loaned hundreds of billions of dollars to the biggest U.S. banks, including JPMorgan Chase & Co. (JPM), Bank of America Corp. (BAC), Citigroup Inc. and Morgan Stanley. (MS)

The discount window, which began lending in 1914, is the Fed’s primary program for providing cash to banks to help them avert a liquidity squeeze. In an April 2009 speech, Bernanke said that revealing the names of discount-window borrowers “might lead market participants to infer weakness.”

The Fed released the documents after court orders upheld FOIA requests filed by Bloomberg LP, the parent company of Bloomberg News, and News Corp.’s Fox News Network LLC. In all, the Fed released more than 29,000 pages of documents, covering the discount window and several Fed emergency-lending programs established during the crisis from August 2007 to March 2010.
Public Outrage

“The American people are going to be outraged when they understand what has been going on,” U.S. Representative Ron Paul, a Texas Republican who is chairman of the House subcommittee that oversees the Fed, said in a Bloomberg Television interview.

“What in the world are we doing thinking we can pass out tens of billions of dollars to banks that are overseas?” said Paul, who has advocated abolishing the Fed. “We have problems here at home with people not being able to pay their mortgages, and they’re losing their homes.”

David Skidmore, a Fed spokesman, declined to comment. Fed officials have said all the discount window loans made during the worst financial crisis since the 1930s have been repaid with interest.

The Monetary Control Act of 1980 says that a U.S. branch or agency of a foreign bank that maintains reserves at a Fed bank may receive discount-window credit.

“Our job is to provide liquidity to keep the American economy going,” Richard W. Fisher, president of the Federal Reserve’s regional bank in Dallas, told reporters today. “The loans were all paid back and they were well-collateralized.”
Wachovia’s Loans

Wachovia Corp. was the only U.S. bank among the top five discount-window borrowers as the crisis peaked.

The company, based in Charlotte, North Carolina, borrowed $29 billion from the discount window on Oct. 6, in the week after it almost collapsed, the data show. Wachovia agreed in principle to sell itself to Citigroup Inc. on Sept. 29, before announcing a definitive agreement to sell itself to Wells Fargo & Co. (WFC) on Oct. 3. The Wells Fargo deal closed at the end of 2008.

Wells Fargo spokeswoman Mary Eshet declined to comment on Wachovia’s discount-window borrowing.

Bank of Scotland Plc, which had $11 billion outstanding from the discount window on Oct. 29, 2008, was a unit of Edinburgh-based HBOS Plc, which announced its takeover by London-based Lloyds TSB Group Plc in September 2008.

The borrowings in 2008 didn’t involve Lloyds, which hadn’t completed its acquisition of HBOS at the time, said Sara Evans, a spokeswoman for the company, which is now called Lloyds Banking Group Plc. (LLOY)
‘Historic’ Use

“This is historic usage and on each occasion the borrowing was repaid at maturity,” Evans said. “The discount window has not been accessed by the group since.”

Other foreign discount-window borrowers on Oct. 29, 2008, included Societe Generale (GLE) SA, France’s second-biggest bank; and Norinchukin Bank, which finances and provides services to Japanese agricultural, fishing and forestry cooperatives. Paris- based Societe Generale borrowed $5 billion that day, and Tokyo- based Norinchukin borrowed $6 billion.

Jim Galvin, a spokesman for Societe Generale, declined to comment.

“We used it in concert with Japanese and U.S. authorities in the purpose of contributing to the stabilization of the market,” said Fumiaki Tanaka, a spokesman at Norinchukin.
Bank of China

Bank of China, the country’s oldest bank, was the second- largest borrower from the Fed’s discount window during a nine- day period in August 2007 as subprime-mortgage defaults first roiled broader markets. The Chinese bank’s New York branch borrowed $198 million on Aug. 17 of that month.

“It was just routine borrowing,” said Dale Zhu, head of the Bank of China New York branch’s treasury.

Two Deutsche Bank AG divisions borrowed $1 billion each, according to a document released yesterday.

Arab Banking Corp., then 29 percent-owned by the Libyan central bank, used its New York branch to get at least 73 loans from the Fed in the 18 months after Lehman Brothers Holdings Inc. collapsed. The largest single loan amount outstanding was $1.2 billion in July 2009, according to the Fed documents.

The foreign banks took advantage of Fed lending programs even as their host countries moved to prop them up or orchestrate takeovers.

Dexia received billions of euros in capital and funding guarantees from France, Belgium and Luxembourg during the credit crunch.
‘High-Quality’ Collateral

The Fed loans were “secured by high-quality U.S. dollar municipal securities,” and used only to fund U.S. loans, bonds and other financial assets, Ulrike Pommee, a spokeswoman for the company, said in an e-mail.

“The Fed played its role as central banker, providing liquidity to banks that needed it,” she said, adding that Dexia’s outstanding balance at the Fed has been reduced to zero. “This information is backward-looking.”

Depfa was taken over in October 2007 by Hypo Real Estate Holding AG, which in turn was seized by the German government in 2009.

“Since the end of May 2010, Depfa is not making use of the Federal Reserve Discount Window,” Oliver Gruss, a spokesman for the bank, said in an e-mailed statement. He declined to comment further.
Dollar Assets

Many foreign banks own large pools of dollar assets -- bonds, securities and loans -- funded by short-term borrowings in money markets. The system works when markets are calm, said Dino Kos, former executive vice president at the New York Fed in charge of open-market operations. In times of stress, banks can be subject to sudden liquidity squeezes, he said.

“They are playing with fire,” said Kos, a managing director at Hamiltonian Associates Ltd. in New York, an economic research firm. “When the market dries up, and they can’t roll over their funding -- bingo, you have a liquidity crisis.”

The potential for dollar shortages remains. As the Greek fiscal crisis roiled financial markets last year, the Fed had to open swap lines with the European Central Bank, the Swiss National Bank, the Bank of England and two other central banks to make more dollars available around the world. That move was partially the result of U.S. money market funds shrinking their exposure to European bank commercial paper.

Bloomberg News is posting the Fed documents here for subscribers to the Bloomberg Professional Service as well as online at www.bloomberg.com.

To contact the reporters on this story: Bradley Keoun in New York at bkeoun@bloomberg.net; Craig Torres in Washington at ctorres3@bloomberg.net



QUI A GAGNE LE PLUS D'ARGENT EN 2010 ?
du 5 au 9 avril 2011 : Réponse: vous, si vous avez suivi ce blog, John Paulson, celui-là même qui avait gagné des milliards en pariant sur l'effondrement des subprimes et qui avait tout reinvesti dans... l'or! Il a gagné 4,9 milliards de dollars en 2010, ce qui a effacé son record sur les subprimes qui lui a permis d'empocher 3,7 milliards... Cool. L'or, il n'y a que ça de vrai finalement. Le plus drôle est que j'avais rapporté ici sa volte-face soudaine et ses achats radicaux de métal jaune. Les lecteurs qui ont suivi ont dû gagner autant :-)
L'IRLANDE A BESOIN DE 30 MILLIARDS !!!
du 5 au 9 avril 2011 : Jean-Claude Trichet a des maux de tête. Bloomberg dit: "Ireland banks are in need of another €27,5 billion ($39 billion), and may need it as soon as two weeks next week, according to a Bloomberg survey". Trouver 30 milliards d'euros sans la planche à billets, ce n'est pas donné à tout le monde.

ILS ONT OSE! UNE TAXE SUR LE PQ...
du 5 au 9 avril 2011 : C'est fou, encore l'un de mes délires à la radio qui devient réalité. Mr Bazziconi nous rapporte cet article d'Omaha.com parlant d'un projet de taxe de 0,10 cents sur chaque rouleau de papier toilette, soit 0,60 sur un pack de 6: "Suttle plans to ask Nebraska's congressional delegation to ease the blow to Omaha and other cities. He'd like the federal government to cover half of the cities' costs, possibly with grants. Whether the toilet paper tax has legs remains to be seen, but Omaha's large industries that balked under significant sewer rate increases are listening. Julia Plucker, a lobbyist for Kellogg's and Skinner Baking, says food industries carry an unfair portion of the increases. A toilet paper tax? Sure. “I did chuckle when I first heard about it,” Plucker said. “But this is a serious problem. We would love to take a look at any more equitable solution.”". Et tout ça parce que les banques ont été sauvées et que maintenant il faut trouver de l'argent. Notre lecteur dit: "Des deux cotés de l'Atlantique: bons à rien, mais prêts à tout". Quand il s'agit d'inventer des impôts pour pomper les gens, ils sont vraiment prêts à tout.

PENDANT QUE TOUT VA BIEN... EN GRECE IL Y A LE FEU
du 5 au 9 avril 2011 : Regardez ce papier anonyme de Reuters: "La commission européenne a autorisé l'augmentation de capital de 30 milliards d'euros du fonds de garantie afin d'apporter un soutien aux banques grecques". Tout est dit. Et on ne compte pas ce dont ils ont besoin pour le Portugal et l'Espagne... Le tout noyé dans un langage abscons: "La Commission européenne a autorisé, en vertu des règles de l'Union européenne sur les aides publiques, une hausse budgétaire du fonds de garantie grec sous la forme d'une tranche supplémentaire de 30 milliards d'euros", annonce l'exécutif européen dans un communiqué. Les garanties portent sur les établissements de crédit tels que les banques et autres organismes de prêt, précise la Commission". Lire ici, merci aux lecteurs.

es forces françaises de l`opération Licorne ont pris le contrôle de l`aéroport international d`Abidjan, et la France a dépêché 300 soldats supplémentaires en renfort en Côte d`Ivoire, a annoncé dimanche l`état-major des armées à Paris.
"Licorne, en coordination avec l`ONUCI (Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire, NDLR) a pris le contrôle de l`aéroport Félix Houphouët-Boigny", a déclaré à l`AFP le colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major. Il a ajouté que "deux compagnies supplémentaires (soit près de 300 hommes, NDLR) ont été déployées à Abidjan par des appareils de transport Hercules C-130 et Transall". Le porte-parole n`a pas précisé leurs unités d`origine ni le lieu de leur départ.
Avant ces nouveaux renforts, les effectifs de Licorne avaient déjà été portés ces derniers jours de 900 à près de 1.100 hommes.
La Vérité que la France cache à travers cette opération est la suivante:

La Licorne occupe la piste de l’aéroport FHB. Elle y a déployé un nombre impressionnant d’hommes en armes, ainsi que 30 chars et au moins 14 véhicules blindés. La tour de contrôle a été vidée de son personnel, les gendarmes ivoiriens désarmés, les agents de sécurité chassés. L'opératrice de guidage est prise en otage. 200 à 300 légionnaires français sont attendus pour prendre le relai des rebelles.
Dominique Ouattara, femme fatale à la Côte d’Ivoire.

Les secrets de l’ascension des Ouattara enfin révélés ! (rappel)
Dominique Nouvian, d’origine juive sépharade, nait le 16 décembre 1953 à Constantine (Algérie), elle est de nationalité française et épouse, en 1973, un professeur au lycée technique d’Abidjan, très âgé, le Pr Folleroux.
Il est l’ami du ministre de l’enseignement professionnel et technique, Bamba Vamoussa (il a été ensuite ministre de l’éducation nationale de 1990 à 1993), avec lequel elle commence une relation forte, elle est son 2e bureau. Elle rentre alors en contact avec le gouverneur de la BCEAO, Abdoulaye Fadiga, dont elle est également le 2e bureau. Son ascension dans les circuits de pouvoir en est facilité et, dès 1979, elle crée AICI (société immobilière), structure qui gère le patrimoine présidentiel ivoirien, qu’elle détourne à son profit au fil des ans.
Par Fadiga, elle connaît ADO (Alassane Ouattara), dont elle devient la maîtresse. Il est à cette époque vice-gouverneur de la BCEAO à Dakar, pour le compte de la Haute Volta (Burkina Faso), poste qu’il occupe de janvier 1983 à octobre 1984. De novembre 1984 à octobre 1988 il est directeur Afrique du FMI à Washington. Après la mort de Fadiga (le 11 octobre 1988), il rentre en Côte d’Ivoire où, sur la pression insistante de Dominique, il est nommé gouverneur de l’institution bancaire pour la Côte d’Ivoire (octobre 1988 à décembre 1993).
Pendant ce temps, notre Dominique nationale part à la conquête de l’Europe en créant une agence AICI à Paris, dans le 16ème arrondissement. Cette agence, située avenue Victor Hugo, devient rapidement la vitrine de ce qui est devenu le Groupe AICI en Europe. La même année, elle est élue présidente d’honneur de la Chambre Syndicale des Agents Immobiliers de Côte d’Ivoire (CSDAIM). Suivent, en 1991, la création d’une agence à Cannes, et en 1993, un cabinet de gestion de Syndic de copropriétés à Paris qui gère plus de 200 immeubles parisiens.

Entretemps, le président Houphouët-Boigny, tombe sous l’influence de Dominique Ouattara (ses adversaires, déjà nombreux la surnomment « la putain dangereuse »). Il nomme ADO président du Comité interministériel de relance de l’économie ivoirienne (avril à novembre 1990).C’est alors,
en octobre 1990, qu’elle épouse ADO. C'est déjà Nicolas Sarkozy qui célèbre leur mariage dans sa mairie de Neuilly! Ensuite la « femme fatale » pousse le président Houphouët-Boigny, qui ne dispose déjà plus de toutes ses facultés, à nommer ADO premier ministre,fonction qu’il occupe du 7 novembre 1990 au 9 décembre 1993 . Elle obtient, du président Houphouët-Boigny, à l’arrivée d’ADO à la Primature, qu’il soit chargé de lancer le processus de privatisation des structures étatiques de l’économie ivoirienne.
ADO et son épouse lancent alors une gigantesque opération de prédation du patrimoine de la Côte d’Ivoire. Après la mort du président Houphouët-Boigny, ADO devient directeur général adjoint du FMI (1er juillet 1994 au 31 juillet 1999). Il en profite pour fonder à Washington,, le 10 Juin 1999, l’Institut International pour l’Afrique (IIA) à Washington.
Puis, le 1er août 1999, le RDR (Rassemblement Des Républicains), dont il prend la présidence.Dominique profite des fonctions internationales de son époux pour faire prospérer ses affaires. En 2001, une nouvelle agence AICI voit le jour au Gabon, à Libreville. En février 2006, AICI International s’installe à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Parallèlement à la poursuite de ses activités dans le domaine immobilier, Dominique Ouattara devient, en 1996, la patronne d’EJD Inc., société qui gère l’Institut Jacques Dessange basé à Washington. Celui-ci est aujourd’hui un des endroits les plus fréquentés de la capitale américaine.
Dominique Ouattara acquiert, en 1998, les franchises Jacques Dessange aux Etats-Unis. Elle devient alors la présidente de la compagnie French Beauty Services à Washington,regroupant toutes les franchises Jacques Dessange du pays : salons de coiffure, instituts de beauté, école de coiffure, distribution des produits Jacques Dessange. Le Groupe se développe et représente aujourd’hui un des actifs les plus prometteurs du groupe Jacques Dessange.
Le cumul des activités très rémunératrice d’ADO et l’empilement de « pompes à fric » de Dominique supposent des moyens de réintégration « légale » sur des comptes en banques des fortunes ainsi dégagées. Il faut donc couvrir cela sous une apparence inattaquable. C’est donc l’humanitaire qui devient la priorité. Tout d’abord, à partir 1980, elle effectue des missions « humanitaires » en Côte d`Ivoire. Les flux financiers prenant de l’ampleur, elle décide, en 1998, de créer la fondation Children
of Africa. Quoi de plus imparable ? Qui croirait que les enfants d’Afrique sont la couverture d’un gigantesque système de prédation et de transferts de fonds. Cosa Nostra en a rêvé, Domnique Ouattara l’a fait !





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