mercredi 20 avril 2011

Banques, mise au point

Monsieur, Madame ,

Voici les réformes fondamentales à réaliser d'urgence .

Tous les mandataires actuels  , présidents, ministres, députés , et sénateurs, sont au service

des peuples MANDANT et non l' inverse dans une culture d'entreprise totalement erronée.

Comme annoncé lors de la conférence internet de Lyndon LaRouche début mars, un projet de loi pour rétablir le Glass-Steagall de 1933 vient d’être introduit à la Chambre des représentants. La séparation des banques de dépôt et des banques d’affaires est un élément décisif pour établir un système de crédit public en lieu et place de l’actuel système financier en faillite. Depuis 18 mois, le Glass-Steagall est l’objet d’une violente bataille dans les coulisses de la politique américaine où la faction patriote menée par LaRouche affronte Wall Street et la City de Londres pour qui cette loi est un casus belli.
 officiellement introduite le 12 avril par la député démocrate Marcy Kaptur, avec le soutien de son collègue démocrate James Moran et du républicain Walter Jones. Surnommé « Return to a prudent banking Act », son principal article est intitulé « Le Glass-Steagall ravivé » (section 2) et proclame : « Le mur entre les banques de détail et les activités de titres est rétabli ». Il affirme « La prohibition d’affiliation entre institutions de dépôt assurées et les banques d’investissement ou les maisons de titres ». En d’autres termes, et selon les détails de l’article, la spéculation ne pourra plus se faire sous le même toit que l’activité de dépôt et de crédit, et ne bénéficiera donc plus de la protection accordée par la FDIC aux banques de dépôt.
Il s’agit ni plus ni moins de déstabiliser l’empire financier de la City et de Wall Street pour lui arracher le pouvoir en déclarant de fait qu’il y a des actifs et des dettes qui sont légitimes car servant l’intérêt général, et d’autres activités qui ne le sont pas et dont la société ne doit pas assurer l’existence. Comme l’a dit Lyndon LaRouche hier, on ne peut plus reculer, « Maintenant c’est la guerre » !
... et le syndicat des agriculteurs américains exige de rétablir Glass-Steagall
La National Farmers Union, seconde force syndicale agricole américaine, a mis le rétablissement de la séparation des banques d’affaires et des banques de dépôt à l’ordre de ses priorités politiques. Lors du congrès annuel de la NFU le 15 mars à San Antonio, les délégués venus de 32 Etats ont inscrit sur leur feuille de route politique la résolution suivante : « Nous appelons à l’adoption d’une réforme bancaire à l’image de la loi Glass-Steagall », en référence à la mesure phare prise par Franklin Roosevelt en 1933 pour castrer Wall Street et se donner les moyens financiers pour son New Deal. Rappelons que le projet de loi HR 1489 introduit la semaine dernière à la Chambre des représentants, prévoit un retour intégral de la loi Glass-Steagall.
L’an dernier, alors que la première bataille pour Glass-Steagall faisait rage à Washington, la NFU avait déclaré que « l’abrogation de Glass-Steagall (…) a supprimé les protections face aux établissements financiers qui font courir un risque systémique à notre économie, ce qui amena au crash de 2008 ». La NFU revendique que sa feuille de route politique adoptée chaque année lors de son congrès est le reflet des débats ayant cours dans ses sections locales et ses instances régionales. Cette volonté de la base agricole américaine de voir le système bancaire nettoyé de toute activité spéculative est représentatif du soutien populaire pour Glass-Steagall qui a émergé depuis l’an dernier mais qui n’a rencontré pour l’instant que les manoeuvres politiques d’une Maison Blanche aux ordres de la City et Wall Street.
Voici l’extrait de la feuille de route politique adoptée par la NFU :
« Article VIII – Régulation économique et exploitation familiale
« Section C. Régulation bancaire
« Depuis la naissance de ce pays, la politique publique a favorisé un système bancaire décentralisé afin d’éviter les abus qui viendraient de structures financière hautement concentrées. Nous sommes préoccupés par les tendances récentes dans la régulation bancaire qui ont accru la perte d’indépendance des banques locales et ont décru le désir des banques à fournir le crédit dont l’agriculture a besoin. Elles ont aussi le réinvestissement local. Nous appelons à l’adoption d’une loi de réforme bancaire à l’image de la loi Glass-Steagall. Avec l’accroissement des montants des ventes de produits agricoles ces dernières années, nous exigeons un rehaussement permanent du plafond de garantie individuelle fournie par l’Agence fédérale de garantie des dépôts (FDIC), de 100 000 à 250 000 dollars. Nous soutenons toute initiative visant à mettre en garde tous les établissements financiers que l’argument du ’Too Big To Fail’ ne sera plus toléré à l’avenir. »
Nos camarades présent au Congrès européens des géosciences début avril à Vienne, avaient intercepté Robert Geller en train de décourager à tout va les scientifiques de rechercher les causes et les signes avant-coureur des grands séismes. Dans le même temps, ils ont interviewé le chercheur russe Sergueï Pulinets, qui dans une vidéo publiée le 11 avril sur le site du LaRouche PAC, a dévoilé les fondements de la science de la prévision sismique.
Déterminé depuis le XVIIIe siècle à maintenir la pensée scientifique dans un vase clos afin de protéger son empire maritime et financier, l’Empire britannique a remis Geller de l’avant le 13 avril pour tenter de contenir l’optimisme contagieux des découvertes de Pulinets et de ses nombreux collègues de par le monde. Dans un article publiée sur le site du magazine "scientifique" britannique Nature, Geller déclare « il est temps de dire franchement au grand public que les tremblements de terre ne peuvent pas être prévus ». Il y appelle les autorités japonaises à « démanteler son système de prévision » sismique. Ses propos furent simultanément relayés par le Guardian de Londres.
pour terroriser la communauté scientifique internationale. Comme nous l’a confié un chercheur en marge du Congrès des géosciences de Vienne, Geller joue un rôle clé au Japon pour empêcher toute subvention aux scientifiques travaillant sur les signes avant-coureurs aux séismes. Au niveau international, il est responsable d’avoir « ralenti le développement de la science dans le domaine de la prévision sismique de plus de dix ans, après que ses discours aient répandu l’épidémie massive de pessimisme et de scepticisme au domaine de la prévision sismique », écrit le professeur russe Elchin Khalilov. [1]
Les travaux de Geller ont été largement promus par la Royal Society of London, institution créée en 1660 pour promouvoir la doctrine empiriste de Paolo Sarpi et castrer la science européenne. Au chapitre des fraudes les plus célèbres perpétrées par la Royal Society sont ses attaques contre Gottfried Leibniz afin de faire attribuer la découverte du calcul infinitésimal à son grand ennemi, Isaac Newton, cet adepte de la magie noire qui présidait la Royal Society lors de son implantation au coeur de la City de Londres ! Plus récemment, depuis le début des années 1970, elle a joué un rôle clé dans la promotion de la fraude du réchauffement climatique d’origine humaine, qui sert aujourd’hui de prétexte à une politique de dépopulation mondiale. Dans ses Voyages de Gulliver, Jonathan Swift, grand ami de Leibniz, [2] traite au karcher satirique la Royal Society, renommée île de "Laputa" !
Selon le libéralisme philosophique britannique cher à Adam Smith, l’homme n’est qu’une créature définie par ses sens et incapable d’accéder aux causes invisibles des choses (ce qu’en science l’on appelle « principes »). Dans l’interview que Sergueï Pulinets nous a accordé, il montre clairement qu’en recoupant les données satellites du monde entier, l’on décèle des signes avant-coureurs aux séismes, permettant d’une part de les anticiper mais surtout de mettre en lumière leur causalité terrestre et spatiale. La version impériale c’est de laisser faire la nature et de se soumettre à son bon vouloir. L’étude des cycles solaires et galactiques nous montre que l’on pourrait entrer dans une période de forte activité sismique ; à ce risque doit répondre une volonté politique de financer le projet de centres internationaux d’alertes et d’exploration de l’espace, sans lesquelles nous pourrions subir le sort que la nature à réservé à de nombreuses espèces animales depuis des millions d’années
La grève de masse s’étend à l’Afrique subsaharienne avec le soulèvement du peuple burkinabé contre son président Blaise Compaoré. Depuis plusieurs jours, le mouvement s’est étendu à l’armée puisque dans de nombreuses villes, des soldats se sont joints aux cortèges contre la hausse des prix alimentaires, alors que la jeunesse est en révolte depuis la mort d’un étudiant lors d’une arrestation en février. Compaoré était arrivé au pouvoir en octobre 1987 avec le soutien de la France de Mitterrand et Chirac, après avoir fait assassiner son ami et camarade révolutionnaire Thomas Sankara, alors que celui-ci tentait d’organiser un Front uni des pays africains contre la dette étrangère.
C’est l’accumulation de 25 années d’injustice qui est la cause de la révolte, comme l’a confié à RFI Ali Sanou, Secrétaire général du Mouvement burkinabé des droits de l’homme et des peuples : « Il y a beaucoup de crimes de sang et de crimes économiques qui sont restés impunis. Nous sommes dans un contexte de vie chère marqué par la paupérisation de plus en plus accrue d’une bonne partie de la population de notre pays ». Il ne manquait plus qu’un déclencheur. A Koudougou, foyer de la résistance, les manifestants défilent avec des pancartes « La Tunisie est à Ouagadougou » et « Le Burkina va avoir son Egypte ».
Face à la colère qui gronde et la défection de ses troupes, jusqu’au sein même de sa garde présidentielle, Compaoré a été contraint de dissoudre son gouvernement. Aujourd’hui, l’avenir du Burkina Faso est incertain, mais pas plus qu’hier. Dès son arrivée au pouvoir, toutes les politiques lancées par Sankara – moratoire sur la dette, protectionnisme, émancipation des femmes, transfert technologique, lutte contre la corruption, etc. – ont été stoppées et le pays est rentré dans le rang néo-colonial.
Mais comme l’a dit Thomas Sankara s’en prenant aux prédateurs financiers : « Ceux qui veulent exploiter l’Afrique sont les mêmes qui exploitent l’Europe ». A l’heure où le FMI saigne les peuples grecs, irlandais et portugais, et où les spéculateurs ont été renfloués des deux côtés de l’Atlantique par les banques centrales et les gouvernements, son appel à libérer les pays africains du joug monétaire international est de portée universelle : « La dette ne peut pas être remboursée. La dette ne peut pas être remboursée parce que d’abord si nous ne payons pas, nos bailleurs de fonds ne mourront pas. Soyons-en surs. Par contre si nous payons, c’est nous qui allons mourir. Soyons-en surs également. Ceux qui nous ont conduits à l’endettement ont joué comme au casino. Tant qu’ils gagnaient, il n’y avait point de débat. Maintenant qu’ils perdent au jeu, ils nous exigent le remboursement. Et on parle de crise. Non, Monsieur le président, ils ont joué, ils ont perdu, c’est la règle du jeu. Et la vie continue. »
Aujourd’hui, la « bombe de la dette » est mondiale et bien plus explosive qu’alors. Le soulèvement des peuples à travers le monde doit mener à la mise en liquidation de toutes les dettes illégitimes – publiques comme privées – issues des paris financiers ; c’est le prix à payer pour que la vie continue…

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