mercredi 20 avril 2011

Objectifs Internationaux


Monsieur, Madame,

Voici les fausses théories économiques de Walras appliquées dans la société financière actuelle dénoncée par un membre du Medef.
Nous en avons assez de l' autisme borné et peu intelligent du monde bancaire et du monde politique actuel.
Il n'y a aucune prise de risque par le monde bancaire . Les profits très juteux proviennent des privatisations faites des anciens services publics . Nous voulons annuler les erreurs du passé et reprendre en mains notre destin nous mêmes à la place de dirigeants incompétents et corrompus par les multinationales.
Nous voulons renationaliser les banques , et le gaz , l' électricité ,le téléphone , les chemins de fer , la poste,  l' eau , et le nucléaire .
Voici les dessous  des jupes de la guerre en Libye menée tambour battant par SN . Il ne s'agit nullement de défendre les civils et d'instaurer la démocratie, mais de soumettre la Libye indépendante au cartel bancaire de la banque des règlements internationaux .(BIS)
La Libye offre de nombreux avantages au peuple lui même et à 300 millions d' africains ce que ne réalise nullement la CEE ni le FMI. Voir le satellite .
Nous voulons la fin de cette guerre dans le jargon abscon , prétentieux , non scientifique, gratuit, arbitraire,et non démontré par les thèses de doctortat de l' Otan.
Nous voulons un règlement du conflit par les diplomates. Les militaires doivent rentrer dans leurs casernes. Voir le rapport élogieux de l' ONU sur les droits de l' homme en Libye
Voici les attaques des citoyens en France contre les tribunaux et contre les magistrats corrompus par les loges et la pédophilie. Les procureurs en France ne sont pas des magistrats mais des domestiques du gouvernement. Cette situation doit être réformée en profondeur.
Les budgets de la justice doivent être fortement augmentés et les budgets militaires ainsi que les armements doivent être réduits.
Nous voulons l' annulation des nominations frauduleuses à la banque centrale de Tunisie et l' annulation de la banque frauduleuse qui vient d'être créée en Libye pendant l' insurrection.
Nous voulons savoir qui sont les insurgés réellement qui négocient avec BHL, SN et l' Otan .
Voici les menaces de mort de SN et de Obama à l' encontre des journalistes qui parlent des vérités fondamentales. Nous n'acceptons pas des dirigeants criminels et maffieux et nous voulons leur départ rapide . Nous demandons toute l' aide disponible dans ce but.

Enarque, membre du Medef, président de l’Apec, je jette l’éponge (cf. notre revue de livre ) a été publié le 13 janvier dernier.

Cet acte dissident, mûrement réfléchi de la part de quelqu’un « du système » (le Medef lui avait notamment confié la présidence de l’Apec et des mandats à l’Acoss, la Cnav, l’Agirc, l’Unedic et Pôle Emploi) est un signal à ce qu’on appelle abusivement « l’élite » qu’il est grand temps de sortir d’un autisme politique, social et culturel dévastateur. Il était intéressant qu’au-delà de ce qui a motivé son désaccord spécifique avec le Medef, Eric Verhaegue approfondisse  certains des thèmes abordés dans son ouvrage et qu’il rende intelligibles les mécanismes mis en place par ce système, au nom d’une soi-disant rationalité économique présentée comme un fait de nature que l’on ne saurait contester et qui, en réalité, sert de paravent à des choix politiques anti-démocratiques.

Nouvelle Solidarité : On nous dit qu’une mécanique parfaitement objective grève les relations sociales, contre laquelle on ne pourrait pas intervenir car elle serait un « fait de nature ». Vous répliquez qu’en réalité, elle masque un transfert de richesse en faveur des employeurs. Comment opère cette mécanique, à partir de quoi et soutenue par qui ?
Eric Verhaeghe : Cette idée selon laquelle l’organisation sociale serait un fait de nature indépendant de la volonté humaine, indépendant de choix collectifs, est le paradigme sous-jacent à l’ensemble de l’idéologie du marché. Des expressions comme « la main invisible du marché » ou « la concurrence égale et parfaite » ne disent pas autre chose. On doit à Léon Walras, à la fin du dix-neuvième siècle, d’avoir formalisé et mathématisé ce modèle. Il a mis cent ans à se transformer en une idéologie aboutie, en une référence politique et culturelle constante dans le débat public, au nom de laquelle les penseurs du marché justifient une vision globale. L’idéologie du marché nous demande donc concrètement de renoncer à tout choix collectif libre et de donner en revanche libre cours au rapport de force spontané entre les individus, qui évidemment favorise les détenteurs du capital. C’est le sujet principal de préoccupation de notre époque. De façon implicite, les rapports sociaux son devenus un espace d’étude plus que de choix ou de volonté. Cette transformation de l’organisation sociale en un objet de nature, c’est une réification, c’est-à-dire une représentation des rapports sociaux comme une espèce de chose naturelle contre laquelle la volonté humaine ne peut rien. Cette réification, évidemment, est un fait idéologique. Elle répond à la volonté des détenteurs de capitaux, hostiles à toute réglementation choisie par les peuples, et favorable à la libre expression de leur volonté de puissance. L’image de la main invisible du marché, c’est cela. Elle nous dit : surtout ne cherchez pas à modifier le rapport de forces naturel entre les acteurs économiques, laissez libre cours à ce rapport de forces naturel et ne cherchez surtout pas à y introduire des critères moraux ou des garde-fous qui pourraient constituer ce qu’on appelle des biais à la concurrence. En réalité, cette religion de la libre concurrence dans laquelle nous vivons, et qui est un pur fait idéologique, c’est l’habillage intellectuel d’un simple rapport de force entre détenteurs des capitaux et salariés. Et ce rapport de forces, il faut avoir à l’esprit que c’est un choix idéologique et non pas le produit d’une analyse scientifique.
Il est intéressant de comprendre la place de l’expert dans nos sociétés à partir de ce choix idéologique. La justification de l’expert aujourd’hui, c’est précisément de donner une caution scientifique à cette vision réifiée des rapports sociaux, c’est-à-dire cette projection des rapports sociaux comme un fait de nature. Prenons l’exemple de l’affaire Mediator-laboratoire Servier. On ne peut pas imaginer une affaire Mediator sans l’intervention d’experts qui donnent une caution prétendument scientifique à des décisions qui sont simplement un asservissement des décisions collectives par rapport à des intérêts particuliers. Le rôle de l’expert, dans ce système, c’est de faire croire à l’opinion publique que les décisions qu’on lui demande d’endosser sont des décisions fondées sur des critères objectifs, sur une compréhension scientifique de la nature, alors qu’en réalité, les décisions résultent simplement d’intérêts privés. Aujourd’hui la mécanique du consentement des peuples à leur propre oppression est celle d’une caution scientifique utilisée pour faire adhérer l’opinion publique, pour la faire consentir à un système qui lui est totalement défavorable.
Vous dénoncez une nouvelle aristocratie dans votre ouvrage. Comment la définiriez-vous ?
Cette aristocratie peut prendre des formes très différentes selon les Etats. D’une façon ou d’une autre, dans les pays industrialisés, l’aristocratie regroupe les détenteurs du capital. C’est-à-dire ceux qui ont intérêt à faire fonctionner le système de façon totalement dérégulée pour augmenter leurs profits. Simplement, la forme culturelle, la forme circonstancielle que les détenteurs du capital revêtent, peut différer selon les Etats. En France, par exemple, l’aristocratie – la nouvelle aristocratie – est très liée à la fonction publique, de près ou de loin, qu’il s’agisse de fonctionnaires en poste ou d’anciens fonctionnaires. Dans mon livre, je prends cet exemple, très connu, de l’Inspection générale des finances, qui aujourd’hui truste les postes de décision dans le service public et dans les grandes entreprises financières de France, plus quelques entreprises industrielles. En France, la nouvelle aristocratie est très clairement liée aux services publics ou à la fonction publique, alors qu’aux Etats-Unis, cette aristocratie est beaucoup plus liée aux intérêts bancaires directs, sans intervention des pouvoirs publics. C’est ainsi qu’aux Etats-Unis, Stiglitz le montre très bien dans son livre Freefall, ce sont les banquiers qui envoient certains des leurs travailler dans la fonction publique pour orienter les décisions, alors qu’en France, c’est plutôt le phénomène inverse. Ce qu’il faut retenir, c’est que la logique de cette aristocratie est de constituer des noyaux durs de détention du capital.
Cette aristocratie est-elle consciente de l’oppression qu’elle exerce ou a-t-elle bonne conscience, faute de vision ? Est-elle consciente du fossé qu’elle a creusé entre elle et le reste du pays ?
E.V. : Déjà, elle ne se perçoit pas comme oppressive, et de fait, c’est la grande difficulté de l’exercice, dans nos démocraties. L’exercice du pouvoir par l’aristocratie ne se fait pas sur une base oppressive, elle se fait sur une fabrique du consentement. En permanence, l’aristocratie respecte un certain nombre de formes, de règles de formalisme, pour ne pas apparaître comme autocrate ou oppressive et apparaître comme, finalement, le fruit d’un choix collectif libre et légitime. C’est ça la difficulté, c’est cette fabrique du consentement. En revanche il y a très clairement une conscience au sein de l’élite du rôle particulier qu’elle exerce. J’ai en mémoire des discussions avec des membres de cette élite qui disaient que le système ne peut fonctionner intelligemment que si on laisse l’élite décider, parce que c’est elle qui sait et qui est capable de prendre les bonnes décisions.
Rappelons-nous cette réification des rapports sociaux, cette vision de l’organisation sociale comme une espèce de produit de la science, ou de fait de nature, dans la perspective de l’élite, où seule l’élite est capable de prendre les bonnes décisions parce qu’elle seule maîtrise les déterminants de l’organisation de la société. C’est un phénomène tout à fait conscient. J’ai entendu des chief economists de grandes entreprises financières dire : il faut laisser l’élite décider pour éviter les erreurs. Cette posture est d’ailleurs théorisée par les économistes libéraux. Selon eux, l’élite a les coûts d’accès à l’information les moins élevés. Rationnellement, elle est donc la mieux placée pour prendre les bonnes décisions de la façon la plus efficiente. C’est ce qu’on appelle, par exemple, le délit d’initié. Qu’est-ce que le délit d’initié, sinon le fait qu’une élite profite de l’information dont elle est détentrice pour accroître sa richesse. On voit bien à travers le délit d’initié que l’élite a accès à des informations qui lui sont spécifiques, qui lui permettent de prendre des décisions économiquement beaucoup plus avantageuses que celles que vous et moi prendrions sans avoir accès à ces informations.
On dit que le capitalisme financier se caractérise par la prise de risque pour le justifier. Or il s’agit, selon vous, d’un faux risque car les composants d’un même milieu, au sein duquel privé et public s’associent, se protègent entre eux. Comment cela marche-t-il dans les faits ?
En effet, ce qu’on appelle le capitalisme financier, qui a permis d’ailleurs de dégager des richesses patrimoniales colossales durant les trente dernières années, se fonde essentiellement sur la privatisation d’activités publiques rentables, et notamment d’activités de réseau. Si vous prenez la liste des dix plus grandes capitalisations boursières françaises et celle des dix plus grandes capitalisations boursières mondiales, vous arriverez au même constat : les dix plus grandes capitalisations boursières françaises sont, dans neuf cas sur dix, d’anciennes entreprises publiques. La première, la plus riche, celle que personne ne conteste, c’est Total, qui fonctionne essentiellement sur la privatisation de concessions pétrolières par des Etats. En réalité, Total ne vit sur aucune forme de prise de risque financier, elle vit de la rente pétrolière. Ainsi, l’entreprise qui est la mieux capitalisée en France est une entreprise qui ne prend aucun risque, qui vit d’une activité de rente privatisée. Les dix plus grandes entreprises françaises vivent de la même façon. Prenez France Télécom, prenez EDF, prenez Gaz de France, toutes ces entreprises-là ont dégagé d’immenses bénéfices grâce à des privatisations dans de très bonnes conditions pour les actionnaires, uniquement parce que le service public les a protégées. Il y a donc bien un lien organique entre le pouvoir public et le pouvoir financier. Le pouvoir financier s’est essentiellement développé grâce à une privatisation des activités publiques les plus rentables, généralement décidée au mieux à la lisière des conflits d’intérêts. C’est-à-dire que ceux qui ont décidé de privatiser des activités publiques sont aussi ceux qui ont pris ensuite le contrôle des activités des entreprises qu’ils venaient de privatiser. On voit bien que la représentation walrassienne d’un capitalisme fondé sur la prise de risque individuelle est une vision totalement romantique et totalement fausse par rapport à la réalité de ce qu’est le capitalisme aujourd’hui.
Justement, selon les thèses de Léon Walras, l’aristocratie libérale refuserait l’intervention de l’Etat. M. Pébereau a lui-même affirmé, en 2006-2007, en tant que président de l’Institut de l’entreprise, qu’il ne fallait pas envisager d’accroissement des dépenses publiques et que le faire serait irresponsable. Or, dès que la grande crise financière a éclaté, en 2007, cette aristocratie en général, et M. Pébereau en particulier, ont sollicité et organisé l’intervention de l’Etat en faveur de leurs intérêts. Que faut-il en conclure ?
Je distinguerais deux choses. D’un côté, il y a le sujet de la dépense publique, et notamment du déficit public. Celui-ci provient largement des exonérations fiscales qui sont pratiquées au plus grand bénéfice de l’élite depuis trente ans. Notre fiscalité ressemble aujourd’hui à une passoire. Elle ne comporte des principes généraux que pour justifier une myriade d’exceptions. Inévitablement, en renonçant à percevoir l’impôt, l’Etat se met en situation de déficit. L’exonération est la forme qu’a prise en France la faveur fiscale accordée aux patrimoines les plus élevés, alors que d’autres pays comme les Etats-Unis ont fait le choix d’une baisse d’impôts claire et nette pour les tranches les plus élevées de revenus. Dans ces conditions, les bénéficiaires de ces exonérations ont beau jeu de reprocher ensuite à l’Etat de dépenser trop. Avec une véritable ambiguïté, car de leur point de vue, il est quand même nécessaire que l’Etat s’endette. N’oublions jamais que l’emprunt d’Etat est un placement sûr avec un taux garanti solidement par les contribuables. Les grandes fortunes ne pourraient pas se passer de ce « fond de portefeuille » extrêmement solide. Justement, la préoccupation des créanciers de l’Etat est de ne pas mettre leur placement en péril par un endettement excessif. D’un autre côté, l’intervention de l’Etat est nécessaire sur deux plans : d’une part, encore et toujours, l’Etat, ce sont les contribuables. Donc quand l’Etat offre sa garantie aux banques en cas de faillite, il offre la garantie la plus solide qui soit en cas de pépin : celle des Français dont on dit qu’ils coûtent trop cher à faire travailler quand tout va bien. Ce qui s’appelle le beurre et l’argent du beurre. D’autre part, l’Etat, c’est l’autorité publique, celle qui produit des normes juridiques légitimes. L’intervention de l’Etat est indispensable pour préserver juridiquement la domination des élites.
Structurellement, l’Etat est un instrument de domination entre les mains des détenteurs de capital, et il est évident qu’ils ont besoin de l’intervention de l’Etat parce que celle-ci est à leur service et se fait à leur service, dans tous les domaines. Prenez l’exemple de l’éducation : en France, le développement de l’éducation se fait essentiellement sur la base de l’inégalité. Les enquêtes PISA de l’OCDE le montrent, plus le temps passe, plus les décrochages scolaires augmentent. Cela signifie que l’Education nationale est de plus en plus au service des meilleurs élèves et de moins en moins au service des moins bons ou des mauvais élèves. Or, tout le monde sait que le pacte républicain, c’est un service éducatif égal pour tous. On voit bien qu’aujourd’hui, la logique du système est profondément inversée, la logique de l’éducation est de plus en plus inégale.
C’est une privatisation au sens le plus profond du terme…
On laisse filer le rapport de forces naturel.
Le système français ne s’est-il pas transformé depuis une trentaine d’années en un système proche du système britannique, que nous appellerions l’Empire britannique, tel qu’il est orienté depuis la City et Wall Street, en ayant pris en otage les Etats du Royaume-Uni et américain ?
Bien sûr. On a fait le choix d’une financiarisation en France, comme dans les grands pays industrialisés. C’est un choix qui remonte aux années 60. C’est dans ces années-là que des gens comme Jean-Yves Haberer, qui à l’époque était au cabinet de Michel Debré, ont fait le choix de constituer quelques grandes entreprises financières, quatre ou cinq – pas plus – en France, et de restructurer le capital français autour de ces quatre ou cinq grandes entreprises qui noyautent complètement l’ensemble de l’organisation capitalistique française. Ce choix politique conscient, opéré au milieu des années 60, produit aujourd’hui ses effets. Il ne faut absolument pas imaginer que c’est le produit d’un enchaînement pratiquement spontané entre des phénomènes naturels. C’est le produit d’une politique choisie, intelligente d’ailleurs, plutôt efficace dans le cadre d’une concurrence internationale. En tout cas, ça a été choisi, délibéré et orchestré. La théorie selon laquelle tout cela est le produit d’une rationalité spontanée du marché, d’une main invisible du marché, est évidemment une théorie fausse. C’est le produit d’un choix politique opéré par des élites pour développer une élite financière et globalement, ce choix opéré il y a aujourd’hui près de cinquante ans est un choix qui montre son efficacité pour ceux qui en bénéficient.
Que pensez-vous de len France, séparant les métiers financiers de banque d’affaires, pariant sur les différences de prix à court terme ou fournissant des services d’intermédiation, et celui de banque de dépôt et de crédit, finançant l’économie réelle et fournissant des moyens de dépôt et de paiement à tous les publics ?
On résume souvent le Glass-Steagall à une étanchéité entre activité de détail et activité d’investissement, mais on oublie souvent l’étanchéité entre banque et assurances. Ce dernier point est tout aussi important. Depuis la remise en cause sous une forme ou sous une autre, par l’ensemble des pays industrialisés, des mécanismes Glass-Steagall qui existaient depuis les années 30, on a amené deux confusions. Aujourd’hui, toutes les banques de dépôt font de l’investissement et prennent des risques, notamment avec l’argent des épargnants, mais pas seulement. Parallèlement, toutes les banques se sont lancées dans des opérations d’assurance. Or, sans rentrer dans des détails techniques (mais ils ont leur importance), l’assurance fonctionne autour d’un problème de solvabilité à long terme, alors que la banque fonctionne sur un problème de liquidités à court terme. Les deux métiers ont donc des logiques très différentes. Réduire tout à un problème de profit bancaire à court terme nous met profondément en danger et c’est ce que ne vont pas tarder à ressentir les retraités américains qui bénéficient d’une retraite par capitalisation. La recherche du profit à court terme d’un certain nombre de fonds de pension va profondément poser un problème de solvabilité sur ces fonds de pension à long terme. Du fait que l’argent a été englouti pour des profits à court terme, l’on n’aura plus, tôt ou tard, les moyens de financer les retraites à long terme. C’est un sujet de fond qui va très vite poser la question de la légitimité de la retraite par capitalisation.
Pour répondre à la question, en effet, on ne pourra pas reconstruire un monde de l’après2008 sans restructurer fondamentalement le système bancaire. Ce qui implique de remettre en cause les effets de taille. Aujourd’hui, beaucoup de banques ont des tailles infiniment supérieures à celles des Etats. C’est ce qu’on appelle les too big to fail , dont vous parlez d’ailleurs assez utilement. Il s’agit de banques qui ont atteint des tailles telles qu’aucun Etat ne peut survivre si elles tombent en faillite. Ce sont donc des banques qui ont la capacité d’imposer aux Etats l’obligation de les sauver en cas de faillite. Pour être plus simple et plus clair, la taille des banques, sans loi Glass-Steagall, leur permet d’imposer au contribuable de payer pour réparer les pots cassés par les banquiers, et ce sujet doit être traité parce que c’est un problème de démocratie, c’est un problème politique et non un problème économique. Le retour à la loi Glass-Steagall est évidemment un préalable fondamental pour régler cette question, parce que ça permettra de réduire mécaniquement la taille des banques et notamment d’isoler en compartiments les opérations risquées d’investissement et les opérations non risquées de dépôt. Ces mesures, qui ne sont pas d’ordre économique mais politique, sont donc des mesures indispensables que l’on doit prendre très vite. La question est : est-ce que cela suffit ? On ne peut pas ignorer qu’on a en plus un sujet sur les marchés à terme. Ils sont aujourd’hui devenus un élément de désordre profond dans l’organisation des économies. Pourquoi ? parce que les marchés à terme ne sont pas au service de l’économie réelle, mais mettent l’économie réelle à leur service, notamment parce qu’ils réalisent un certain nombre de spéculations sur les produits, sur la production, qui sont destinés à dégager des profits colossaux sans aucun rapport avec la production réelle. Il faut qu’on adopte une politique claire vis-à-vis des marchés à terme. On a commencé notamment en imposant, sans rentrer dans les détails techniques, une part minimum de détention de sous-jacent dans les opérations de spéculation, pour limiter ce qu’on appelle les effets de levier, c’est-à-dire qu’aujourd’hui, on évite l’accès à ces marchés à des gens qui s’endettent complètement pour faire du profit spéculatif avec très peu de risques. Ce qu’il faut, c’est rétablir le risque réel sur ces marchés, mais on a un sujet, et la loi Glass-Steagall c’est important, mais il faut un Glass-Steagall des marchés à terme et sur ce sujet-là, on n’est pas encore forcément au bout de ce qu’on peut faire.
Que pensez-vous de l’ensemble des propositions de Lyndon LaRouche et de Jacques Cheminade à cet égard ?
Je pense qu’il faut fédérer les bonnes volontés. Les positions LaRouche-Cheminade sont des positions qui vont dans le bon sens et dont, d’ailleurs, ils n’ont pas le monopole puisque le principe de la loi Glass-Steagall est globalement partagé par un certain monde alternatif, on va dire, à l’économie néo-libérale. On peut reconnaître à LaRouche et Cheminade le mérite d’être sans doute les plus anciens à avoir défendu ces positions et de les avoir défendues avec le plus de constance. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est arriver à rassembler autour de ces positions de bon sens, qui souvent ont été assimilées ou discréditées par l’image de la dissidence. Je crois qu’il faut, et on n’aura pas le choix dans le monde qui est en train de se reconstruire, dépasser ces vieilles antiennes et inventer un après 2008 qui aura du sens – je dirais platonicien – c’est-à-dire la capacité à organiser une harmonie entre tous sur des bases de justice et d’égalité.
L’économiste François Morin vient de faire paraître un ouvrage, Un monde sans Wall Street , disant que les conséquences d’une autre politique aboutiraient à une faillite organisée, civilisée, de certains intérêts spéculatifs, de sorte que l’orientation par des mastodontes financiers comme Wall Street ou la City de Londres, ne serait plus dominante. Qu’en pensez-vous ?
Il faut se poser la question de la réappropriation des systèmes démocratiques par les peuples. On voit aujourd’hui que quelques traders, quelques spéculateurs profitent de mécanismes totalement dérégulés pour mettre les Etats et les peuples en minorité, et imposent des décisions sans aucun intérêt pour l’économie réelle, uniquement au service de leurs intérêts particuliers. Il faudra, on le sait tous, prendre des décisions impopulaires. Pour être plus clair, il faudra que les peuples prennent des décisions impopulaires pour retrouver la maîtrise des organisations sociales. Tôt ou tard se posera la question des spéculateurs et de la place qu’on réserve à la spéculation dans une nouvelle organisation socio-économique. On ne sait pas encore le contour que cette décision prendra, ce qu’on peut pressentir, c’est qu’il faut que ce soit le produit d’une décision collective, probablement spontanée à l’issue d’un mouvement de réappropriation, mais personne ne peut dire comment ça va se passer.
Comment pensez-vous qu’on puisse retrouver un idéal collectif ?
Un idéal collectif, ça ne se retrouve pas, ça se forge dans une collectivité. Soit la collectivité a envie d’un idéal collectif, et elle le forgera par une décision spontanée et collective, comme c’était le cas pendant la Révolution française, en quelque sorte, soit il n’y aura pas de mouvement collectif. L’idée qu’on puisse décréter un idéal collectif est, à mon avis, une idée fausse. Soit les peuples décident d’être libres et assument leur liberté, soit ils s’asservissent. Mais personne ne décidera à leur place qu’ils doivent se libérer. Et ça, c’est la grande, la très grande humilité que nous devons avoir face à l’histoire, c’est que personne ne peut la maîtriser.
On peut tout de même leur donner à penser, à réfléchir, ou les informer comme vous le faites ?
Il faut en effet, et c’est la logique platonicienne, que chacun prenne sa part de justice. Face à ce que je crois être l’impérieux besoin d’un choix collectif, il faut que ceux qui ont eu la chance d’avoir accès soit au savoir, soit à certains éléments de conscience, prennent leur part de responsabilité et qu’ils participent au grand choix collectif que nous appelons de nos vœux. Maintenant, est-ce que cela suffira, est-ce que le déclic va se produire ? Personne ne le sait.
Kadhafi a osé prendre l’initiative de refuser le Dollar et l’Euro et a appelé les nations arabes et africaines à utiliser une nouvelle monnaie à la place, le Dinar or. Kadhafi a suggéré d’établir un continent africain unifié dont les 200 millions d’habitants utiliseraient une seule monnaie… Cette initiative a été mal vue par les US et l’UE, le président français, Nicolas Sarkozy, a dit de la Libye qu’elle était une menace pour la sécurité financière de l’humanité... »
Plusieurs journalistes ont remarqué que fait étrange les rebelles libyens ont pris le temps pendant leur rébellion en Mars de créer leur propre banque centrale - ceci avant même d’avoir un gouvernement. Robert Wenzel a écrit dans l’Economic Policy Journal :
« Je n’ai jamais entendu parler auparavant d’une banque centrale créée juste après quelques semaines d’un soulèvement populaire. Ceci veut dire que nous avons à faire à autre chose qu’un groupe de rebelles déguenillés courant partout et qu’il y a derrière des influences plutôt subtiles ».
Selon un article sur le site de Fox News du 28 février :
« Alors même que l’ONU œuvre fiévreusement pour condamner le chef libyen Muammar Khadafi pour réprimer les manifestants, le conseil des Droits de l’Homme de l’ONU est sur le point d’adopter un rapport stupéfiant plein d’éloges pour le compte rendu sur le respect des droits de l’Homme en Libye.
Le compte rendu loue la Libye pour avoir amélioré les chances en matière d’éducation, pour avoir fait des droits de l’homme sa «priorité» et pour avoir amélioré son cadre « constitutionnel».
« Les Libyens bénéficient de soins gratuits et leurs hôpitaux ont les meilleurs équipements dans le monde. L’éducation en Libye est gratuite les gens capables ont la possibilité d’étudier à l’étranger aux frais du gouvernement. Quand ils se marient, les jeunes couples reçoivent 60.000 dinars libyens (environ 50 000 $ US) comme aide financière en prêt d’état sans intérêt et comme le montre la pratique sans date limite. Grâce aux subventions d’État, le prix des voitures est bien moins cher qu’en Europe et chaque famille peut se permettre d’en avoir une. L’essence et le pain ne coûtent presque rien il n’y a pas de taxe pour les agriculteurs. Le peuple libyen est calme et pacifique n’est pas porté à boire et est très religieux».
Même si c’est juste de la propagande, on ne peut nier au moins une réalisation du gouvernement libyen. Il a apporté l’eau du désert en construisant le projet d’irrigation le plus cher et le plus important dans l’histoire, le GMMR ( Great Man-Made River) un projet de 33 milliards de $ US. Encore plus que le pétrole, l’eau est vitale pour la Libye.
Autres données provocantes circulant sur le Net c’est une interview du Gl (ret) AMÉRICAIN Wesley Clark sur Démocracy Now. Dans celle-ci il dit qu’environ 10 jours après le 11 septembre 2001 un général lui a dit que la décision avait été prise de faire la guerre à l’Irak. Clark a été surpris et a demandé pourquoi. « Je ne sais pas », lui a-t-on répondu. « Je suppose qu’ils ne savent pas quoi faire d’autre ». Plus tard le même général a dit qu’ils projetaient de s’en prendre à 7 pays en 5 ans : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Lybie, la Somalie, le Soudan et l’Iran.
Qu’ont ces 7 pays en commun? Dans le domaine bancaire l’élément commun c’est qu’aucun d’eux n’est sur la liste des 56 membre bancaire de la BIS( Bank of International Settlements). Cela les place évidemment hors de portée du long bras régulateur des banques centrales de la banque centrale de Suisse.
Les plus renégats d’entre eux seraient la Libye et l’Irak les deux qui ont en fait été attaqués.
Selon un article russe intitulé « Bombing in Libye - Punishment for Kadhafi for His Attempt to Refuse US Dollar » Bombardement en Libye - Punition pour Kadhafi pour avoir essayé de refuser le dollar US - Kadhafi a osé prendre l’initiative de refuser le Dollar et l’Euro et a appelé les nations arabes et africaines à utiliser une nouvelle monnaie à la place le Dinar or. Kadhafi a suggéré d’établir un continent africain unifié dont les 200 millions d’habitants utiliseraient une seule monnaie.
L’année dernière l’idée a été approuvée par de nombreux pays arabes et la plupart des pays africains. Seuls opposants la République d’Afrique du Sud et le chef de la ligue arabe. Cette initiative a été mal vue par les US et l’UE le président français Nicolas Sarkozy a dit de la Libye qu’elle était une menace pour la sécurité financière de l’humanité; mais Kadhafi est passé outre et a continué à aller de l’avant dans la création d’une Afrique unie.
Et cela nous ramène au puzzle de la banque centrale libyenne. Dans un article posté sur le Market Oracle, Éric Encina remarque que :
« Un fait pratiquement pas mentionné par les politiques occidentaux et les experts des médias c’est que la Banque Centrale de Libye appartient 100 % à l’État… Actuellement, le gouvernement libyen crée sa propre monnaie, le Dinar libyen, via les établissements de sa propre banque centrale. On peut difficilement argumenter que la Libye n’est pas un état souverain avec ses propres ressources importantes, capable de gérer économiquement son avenir. L’un des problèmes majeurs pour les cartels bancaires mondialistes c’est que pour faire des affaires avec la Libye ils doivent passer par la Banque Centrale de Libye et sa monnaie nationale un endroit ou ils n’ont absolument aucun pouvoir ou capacité de prendre le pouvoir. Donc, détruire la Banque Centrale de Libye n’apparaît probablement pas dans les discours d’Obama Cameron et Sarkozy, mais c’est certainement au sommet de l’agenda mondialiste d’absorber la Libye dans son giron de nations dociles. »
La Libye n’a pas seulement du pétrole. Selon le Fond Monétaire International (FMI), sa Banque Centrale a environ 144 tonnes d’or dans ses coffres. Avec une telle richesse qui a besoin de la BIS ou du FMI et de leurs règles?
Alors cette nouvelle guerre est-elle pour le pétrole ou pour le système bancaire?
Peut-être les deux - et pour l’eau aussi. Avec des ressources énergétiques, de l’eau et un important crédit pour développer les infrastructures pour y accéder une nation peut être libre de la main mise des prêteurs étrangers. Et cela est peut-être la véritable menace que représente la Libye : cela pourrait montrer au monde ce qu’il est possible de faire.
Si le gouvernement de Kadhafi tombe, ce sera intéressant d’observer si la nouvelle banque centrale rejoint la BIS si l’industrie pétrolière nationalisée est vendue aux investisseurs étrangers et si l’éducation et l’accès aux soins continuent d’être gratuits.

naces de mort de la Maison Blanche contre un journaliste d’enquête états-unien…

La dictature et le goulag sont en marche !

NdT: Cette récente histoire est a rapprocher des menaces de mort exercées par l’administration Sarkozy a l’encontre du directeur de publication du Réseau Voltaire: Thierry Meyssan qui a dû s’exiler pour continuer son travail en sécurité.
Quoi qu’on puisse penser de Wayne Madsen ou de Thierry Meyssan, leur droit de s’exprimer en sécurité est inaltérable. Le glissement des démocraties dites sociales vers des dictatures déclarées est plus qu’entamé.

Combien de temps encore courberons-nous l’échine devant la ploutocratie criminelle et mafieuse qui nous gouverne toutes « tendances politiques » confondues ?

« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dîtes, mais je mourrais pour que vous puissiez le dire. »
– Voltaire –

Les menaces de mort de la Maison Blanche contre le journaliste d’enquête Wayne Madsen doivent être prises sérieusement



Wayne Madsen Report, le 13 Avril 2011

(le 4 Avril 2011), Voici une autre indication que l’expérience démocratique américaine est une chose du passé; le rédacteur en chef de la présente chronique (NdT: le Wayne Madsen Report ou WMR organe d’information alternative états-unien en ligne) a reçu notification d’une agence de renseignement alliée avec les Etats-Unis, qu’il y a eu des discussions au sein de la Maison Blanche d’Obama et que le rédacteur du présent article a été menacé. Quels articles publiés ont ils enflammé la Maison Blanche est un mystère, mais l’avertissement donné par la source, qui est en relations avec la Maison Blanche, était sans équivoque: “Ils veulent vous tuer”.


Il était parfaitement clair que cette phrase ne fut pas utilisée comme une façon de parler. Que ceci soit rapporté un 4 Avril est même bien plus ironique. Le 4 Avril 1968, Le Dr Martin Luther King Jr fut assassiné à Memphis durant sa mission de support des grèvistes agents d’entretien de la ville. Maintenant, nous avons notre premier président afro-américain et une menace de tuer un journaliste qui n’est certainement pas un de leurs favoris, a été sérieusement envisagée.

Bien sûr des journalistes empêcheurs de tourner en rond ont reçu des menaces auparavant aux Etats-Unis. En 1972, le journaliste d’enquête Jack Anderson fut placé très haut dans la liste des ennemis du président Nixon. Anderson fut pendant longtemps un boulet à la cheville politique de Nixon et le président rendit Anderson responsable d’avoir exposé quelques unes de ses différentes activités de corruption, incluant la révélation en 1956 par Anderson et son patron Drew Pearson, d’un “prêt” d’Howard Hughes au frère de Nixon, Donald.

Dans les années précédant le Watergate, mais à une époque où bon nombre de scandales de l’administration Nixon commencèrent a recevoir l’attention de pittbull d’Anderson, qui succéda à Pearson comme rédacteur en chef du “Manège de Washington” en 1969, il y eut de sérieuses discussions entre les aides de Nixon Charles Colson et Gordon Liddy, ainsi que du médecin de la CIA le Dr. Edward Gunn, un expert sur les poisons, au sujet d’assassiner le fauteur de trouble Anderson.

Quelques scenarios inclurent l’utilisation de LSD ou de poison, mais Anderson étant un Mormon ne buvant pas d’alcool, il était difficle d’utiliser le LSD ou du poison dans une de ses boissons. L’option de “l’accident de voiture” ou Anderson périrait carbonisé a été également envisagée. Une autre option fut la mise en scène d’une rixe de rue dans les rues de Washington DC ou Anderson serait poignardé ou aurait la gorge tranchée. Le complot d’assassiner Anderson fut abandonné après la révélation du scandale du Watergate en Mai 1972, impliquant Liddy, Colson et Howard Hunt dans la pose de micros au QG du comité national du parti démocrate.

Bien que j’ai tenté de calquer le WMR sur le “Manège de Washington” d’Anderson et Pearson, je ne possède pas le luxe d’être membre d’une association de presse ou d’avoir un prix Pulitzer, tout ce qu’Anderson pouvait utiliser comme pare-feu entre lui-même et ceux qui voulaient le tuer à la maison blanche.

J’ai soumis l’information me concernant obtenue par une source de renseignement étrangère à quelques afro-américains qui travaillent a Washington et furent en relation étroite avec les officiels de l’administration Obama. Leur réponse ne fut pas encouragerante. En effet, la Maison blanche est impliquée dans un type de “politique gangster” pour laquelle leur base de Chicago est devenue tristement célèbre.

Bien que j’ai toujours pris beaucoup de précautions en couvrant le génocide du Rwanda, le traffic d’enfants en Thaïlande et au Cambodge, la “perte” d’armement nucléare à la base aérienne de Minot dans le Nord-Dakota, le flingage par la police de l’agent de la CIA Tony Carnaby à Houston, l’histoire de la “madame Claude” de Washington Deborah Jeane Palfrey, et les activités de BP dans le golfe du Mexique à l’aune du désastre de la plateforme de forage Deepwater Horizon, ainsi que les activités passées du président Obama et du futur maire de Chicago Rahm Emmanuel, ces mesures étaient temporaires et ne furent opérantes que tant que j’étais sur le terrain pour enquêter.

Quoi qu’il en soit, je n’ai absolument aucun désir de vivre constamment dans la peur, telle que celle générée par le genre de contrat dirigé ou encouragé par la Maison Blanche, comme celui qui fut discuté en envisageant l’élimination d’Anderson, qui lui avait un certain degré de support et de protection des gens qui l’employaient, ceci incluant le Washington Post.

Nous envisageons de continuer le journalisme d’enquête de ce site internet d’un endroit plus sûr a l’étranger et dans un environnement qui procure une protection de base à la liberté de la presse. Malheureusement, les Etats-Unis ne sont plus un endroit sûr pour les journalistes d’enquêtes indépendants. Aujourd’hui, le président Obama démarre sa campagne présidentielle 2012 dans un message vidéo diffusé sur la toile. Sans challenger au sein du parti démocrate, nous pouvons assumer que la maison blanche fera tout ce qui est en son pouvoir pour supprimer toute information négative à propos d’Obama. Le simple fait que l’annonce de la décision d’Obama de se faire ré-élire fut faite le jour anniversaire de l’assassinat de Martin Luther King montre qu’Obama va attacher sans scrupules ses basques à l’héritage du leader afro-américain tant révéré et avec lequel il ne partage aucun héritage culturel d’une famille issue de l’esclavagisme du sud du pays. De la même manière, si King vivait aujourd’hui, il n’approuverait aucunement les politiques d’Obama pro-guerre et pro-multinationales.

Avec un second mandat d’Obama plus que probable, il est de plus en plus évident que rendre compte de la “nouvelle amérique” devra se faire d’un endroit plus sécure.

Il y a un épilogue intéressant à cette histoire. Pas une seule fois durant les huit ans d’administration Bush, n’ai-je reçu de si crédibles menaces d’attaques à mon intégrité physique. En fait, après que le WMR fit état des problèmes conjugaux entre Bush et la première dame Laura Bush et que ceci fut nationalement diffusé, il y eut une communication établie avec une amie très proche de Laura Bush, qui nous offrit un scoop majeur si nous laissions tomber l’affaire conjugale. Sachant pertinemment que personne de sensé ne doit faire un deal avec les Bush ou leur entourage, je déclinais poliment l’offre. Mais là où les Bush utilisaient la carotte, l’administration Obama préfère manifestement le bâton ou tout autre arme fatale de son choix.


Cette guerre est certainement la dernière imposée par les occidentaux

Nous avons déjà ici dénoncé la prétention d’une auto-proclamée «communauté internationale» à imposer ses volontés au monde. Cette communauté internationale, qui s’appuie diplomatiquement sur l’ONU et militairement sur l’OTAN, est, en fait, de plus en plus réduite aux Etats Unies et leurs alliés, Grande Bretagne et France en tête. 
Une alliance qui se veut celle du « Bien » et de la Démocratie et qui a réussi à faire valider, malgré de fortes réticences, l’intervention militaire en Libye. Mais cette guerre, qui ne veut pas dire son nom, contre le colonel de Tripoli, risque d’être une dernière et de marquer un tournant.

Le vendredi 21 avril, trois chefs d’Etats et de gouvernement publiaient  dans de grands journaux internationaux. Nicolas Sarkozy, Barack Obama et David Cameron ont co-signé le document dans lequel ils jugent "impossible d'imaginer que la Libye ait un avenir avec Kadhafi". Sa chute est désormais l'objectif avoué des alliés de l'Otan, au-delà de la protection des populations civiles.

Obama, Sarkozy et Cameron : 3 présidents en quête d'issue...de secours

Cela sonne comme une justification face à des réticences, des critiques et des divisions de plus en plus vives. On peut estimer d’ailleurs que les « occidentaux » ont discrédité une fois de trop l’ONU en se servant de l’organisation internationale puis en s’écartant délibérément de la résolution votée. Dans cette même déclaration, l'OTAN a "endossé fermement" l'appel au colonel Kadhafi à se retirer, lancé par le Groupe de contact chargé du pilotage politique de l'intervention internationale, réuni le mercredi 13 avril à Doha.

Aisha Kadhafi, fille du dirigeant libyen, a affirmé le 14, devant des centaines de jeunes partisans du régime, que demander le départ de son père du pouvoir était une "insulte pour tous les Libyens. Vous voulez tuer mon père sous prétexte de protéger les civils. Où sont ces civils? S'agit-il de ceux qui portent des mitraillettes, des RPG et des grenades?", a-t-elle lancé en allusion aux insurgés.

Kadhafi dans sa chute ne sera décidément pas seul

Le plus important est cependant ailleurs. Une autre diplomatie émerge qui conteste celle de Washington, Londres et Paris. A Sanya, en Chine,  a permis aux BRICS - Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud - de prendre une autre ampleur. Sans que ni l'OTAN, ni les forces occidentales ne soient jamais pointés du doigt, les Brics ont demandé, explicitement dans leur communiqué final, "qu'une solution négociée soit trouvée pour résoudre la crise en Libye", précisant que "le recours à la force devait être évité".

Les Brics ont, de ce fait, trouvé une unité stratégique qu'ils n'avaient pas en février, au moment du vote de la « résolution 1973 », qui a ouvert la porte à l'intervention militaire menée par la France, puis l'OTAN. L'Afrique du Sud avait alors voté en faveur du texte instaurant "une zone d'exclusion aérienne en Libye" et autorisant "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la protection des populations civiles contre les troupes de Kadhafi. Les quatre autres pays avaient préféré s'abstenir.

"Nous voulons un dialogue ouvert avec les autres pays", a précisé dans son discours, la présidente Dilma Rousseff. "La question libyenne devrait être réglée par la diplomatie et le dialogue, mais pas par la force", a renchéri le président russe, Dmitri Medvedev, qui s'est entretenu longuement avec le président sud-africain. La diplomatie de l’humanitarisme de la canonnière a certainement atteint une limite au-delà de laquelle son ticket ne sera plus valable.

Nous l’avions anticipé. La guerre de Libye apparaît comme un chant du cygne pour une «communauté internationale  qui ne représente plus le monde tel qu’il est, mais qui est réduite à l’empire américano-atlantiste. L’histoire retiendra sans doute que c’est une aventure militaire, voulue par Sarkozy, qui a conduit à la fin de la domination anglo-saxonne de la diplomatie mondiale. Le monde émergent ne suivra plus. Kadhafi dans sa chute ne sera décidément pas seu


Affaire FORTABAT-LABATUT, Sabine de la Roque contre le Tribunal de commerce de Pau

Un nouveau coup de théâtre au Tribunal de Commerce de Pau !
Quel succès pour Mme Sabine de La Roque épouse de Maître Philippe Fortabat-Labatut -
Comme vous le savez Mme Sabine de la Roque est la gérante de deux sociétés : qui a été poursuivie par Interpol, et de la Société de constructions BRASSENX.
Pour rappel du dossier, voir le suivi de l'affaire par le lien ci-dessous.
Comme vous l'avez compris,  Madame Sabine de La Roque et  la Mamie de 75 ans sont en procédure contre l'URSSAF et le FISC !
Et comme il n'est pas de bon aloi de dénoncer l'inexistence de l'URSSAF, du Code de Procédures Fiscales et de la Sécurité Sociale, on s'acharne sur ceux qui dénoncent ces escroqueries dirigées contre le Peuple Français.
Entre manoeuvres organisées contre Mme Sabine de la Roque et sa famille, et les recours exercés contre les Magistrats dont les requêtes en suspicion légitime, personne n'a le temps de s'endormir et c'est ce que l'on appelle faire du sport .........juridique !
Et vous savez encore ce que le Tribunal de Commerce de PAU a osé faire ?
Et bien prononcer le redressement judiciaire de la Sté la Société BRASSENX au motif fallacieux qu'elle aurait une dette URSSAF, alors que le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociales de Bayonne doit rendre sa décision sur la prétendue dette, le 29 avril 2011 prochain.
Que ne ferait-on pas qui pourrait détruire une famille et toucher à l'avocat qui dénonce tous ces dysfonctionnements ?
Bien sûr toutes ces manoeuvres organisées depuis quelques mois et ces dénis de Justice qui se multiplient à l'encontre de Mme Sabine de La Roque et de sa famille, Fortabat-labatut, ne peuvent amener que de nouveaux rebondissements judiciaires.
Depuis le 23 juillet 2010 tous les justiciables peuvent saisir directement le CSM pour porter plainte contre les magistrats peux scrupuleux du Droit et de la Justice.
JORF n°0168 du 23 juillet 2010 page 13562
DISPOSITIONS MODIFIANT LA LOI ORGANIQUE N° 94 100 DU 5 FEVRIER 1994 SUR LE CONSEIL SUPERIEUR DE LA MAGISTRATURE
C'est ce que Sabine de La Roque a fait, en saisissant le Conseil de la Magistrature d'une requête que vous trouverez ci-dessous, ainsi que la lettre adressée au 1er Président de la Cour de Pau.

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