mercredi 20 avril 2011

Guerres et Fric

Monsieur, Madame ,
Voici les déclarations de l' élite financière en l' Europe qui sont en contradiction avec les marchés.

La restructuration de la dette grecque est bien à l' ordre du jour , et sonne le glas pour tous les efforts de redressement à travers les plans d'austérité.

Nous n'acceptons pas de prendre à charge  les dettes entièrement privées. Nous voulons la suppression des saignées sur les peuples  , mauvaise médecine des médecins de Molière et entièrement inefficace.

 Nous voulons l' augmentation dans tous les pays riches de tous les droits sociaux fondamentaux. Nous demandons le remboursement immédiat de toutes les aides accordées aux banques, la suppression des paradis fiscaux ,  et la révision drastique de l' impôt des sociétés et ses annexes ( intérêts notionnels ) . il n'est pas normal que les multinationales ne paient pas d'impôt ou paient seulement 8 % .

De nouveaux risques apparaissent avec la dette de l' Espagne et le changement politique en Finlande.

Olli Rehn est  il encore qualifié pour s'occuper des entreprises et des industries ?

C 'est douteux.
Les analystes intelligents et les marchés ont toujours raison contre les avis erronés des élites.

Voici les crimes contre l' humanité commis par la France et ses dirigeants. Quand le tribunal pénal international interviendra t il ? Pourquoi tous les pays de l' ONU ne sont ils pas soumis à cette juridiction ?

Une réforme des ses statuts est urgente et nécessaire.

SN  pense t il être un grand chef d' état dans ces opérations couteuses alors qu'il ne le sera jamais .

 Est t il réellement un petit président  venu à l' étranger glaner une victoire qu'il est incapable d'obtenir chez lui ?

Nous n'acceptons pas le remodelage du Moyen orient et de l' Afrique. ( Full spectrum dominance . Voir les néocons . )

Voici 22 propositions politiques pour la France. De nouveaux partis arrivent , et ils remporteront d'emblée le succès auprès de tous.

On ne veut plus jamais des dirigeants cinglés.

Le problème fondamental dans les révolutions Arabes se trouve à Barein.

Aucun médias ne parle de la situation.

 Cette culture d'entreprise basée sur la prostitution , le vol, la confiscation , la propagande, l' intoxication,  et la tromperie, ne peut pas être admise. Nous voulons la destruction des médias et de toutes les multinationales.

La situation en Libye et en Côte d’Ivoire a malheureusement occulté la gravité de la situation à Bahreïn : plus de 30 tués depuis le début de la contestation populaire courant avril, et 4 détenus morts de façon suspecte dans les prisons du Royaume. En fait, tout indique qu’ils ont été assassinés ou ont succombé à la torture.
Les partis politiques d’opposition sont obligés de se dissoudre ou bien sont interdits. Le principal d’entre eux, le parti Al-Wefaq est dissous alors qu’il représente 18 sièges sur 40 au Parlement. Cette répression est menée par les forces policières et militaires locales, composées souvent d’éléments étrangers à Bahreïn, naturalisés pour servir de mercenaires. Mais, c’est surtout l’intervention de l’armée saoudienne et des forces de police émiraties qui permet au régime en place de se maintenir en place. Il s’agit donc d’une répression ouverte conduite par un régime soutenu par l’étranger contre l’immense majorité de son peuple et de l’instauration d’une dictature qui assassine ses opposants.
Le ministre iranien des Affaires étrangères M. Ali Akbar Salehi a demandé au Secrétaire Général des Nations Unies l’intervention du Conseil de Sécurité. On attend la réponse mais on peut déjà l’imaginer : une fin de non-recevoir. Pourtant, pour les mêmes raisons (du moins, les raisons officielles), la Libye subit une agression depuis un mois environ, avec des frappes dites « humanitaires » qui n’épargnent pas la population civile, et cela avec mandat des Nations Unies ! Le même traitement est de plus en plus suggéré pour la Syrie, certains prônant une intervention toujours « humanitaire ».
Mais dans nos médias, pas un mot sur la répression qui frappe la population bahreïnie et l’instauration d’une dictature militaro-policière avec le concours d’armées étrangères (Arabie Saoudite et Emirats Arabes Unis). Nous avons expliqué l’importance exceptionnelle de la révolution qui se déroule à Bahreïn (voir notre article : Révolution à Bahreïn : Le déluge de l’Occident ! ). C’est la première et la seule révolution dans un pays arabe qui a fait l’objet d’une intervention militaire étrangère aussi rapide que musclée et dont on voit les conséquences (répression et dictature).

Les médias français, unanimes à soutenir les agressions israéliennes, américaines et occidentales font
silence sur la répression à Bahreïn. Et quand il leur arrive d’en parler, c’est pour présenter la situation comme un conflit sunnites / chiites. Diviser les musulmans est une méthode, depuis longtemps, utilisée par l’USraël. D’ailleurs, certains rêvent d’une guerre opposant ces deux versants de l’Islam par Arabie saoudite et République Islamique d’Iran interposées. D’où les accusations infondées portées contre l’Iran, l’accusant d’être à l’origine des manifestations à Bahreïn. Le but est évident, il s’agit d’étouffer les mouvements révolutionnaires dans les pays arabo-musulmans, en les dévoyant vers une guerre extérieure contre l’Iran. C’est le plan de Tel-Aviv et de Washington, avec le soutien de la monarchie saoudienne.
Bahreïn est donc l’épicentre des révolutions arabes en cours. C’est à Bahreïn que se concentrent toutes les contradictions de la région : l’opposition entre sa population et un régime aux ordres de l’USraël, la stabilité de toute la zone du Golfe, source d’approvisionnement en pétrole et surtout en pétrodollars pour tout le système bancaire occidental, sa position géostratégique face à l’Iran avec la base de la flotte nord-américaine…

Tout cela explique la rapidité et la
brutalité de l’intervention saoudienne. Les situations réellement révolutionnaires, comme à Bahreïn, ont toujours pour conséquence de permettre une clarification nécessaire que, souvent, les périodes calmes tendent de masquer. Aujourd’hui comme hier, il n’y a que deux camps: d'un côté celui de l’USraël et ses alliés, telles les monarchies pétrolières du Golfe, et de l'autre les peuples qui ont rejoint le Front de la Résistance. Toute autre prétendue troisième voie ne serait que la voie de la trahison dont le donneur d’ordre se situe à Tel Aviv. Et si les vraies révolutions arabes ne faisaient que commencer ?
La chute du Président du Yémen : Un « vrai problème » selon les États-Unis !

Le secrétaire américain à la défense Robert Gates a exprimé son inquiétude à propos du Yémen, ce dimanche 27 mars, lors de l'émission
This Week
sur la chaîne américaine ABC.

En effet,  selon Robert Gates, le départ de Ali Abdullah Saleh après 32 années à la tête du pays
poserait un « vrai problème » pour les Etats-Unis, dans leur lutte contre Al-Qaïda.

« 
La branche la plus active et peut-être la plus agressive d'Al-Qaïda, Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA), mène des actions depuis le Yémen. Le président Saleh et les services de sécurité yéménites ont beaucoup coopéré avec nous dans la lutte contre le terrorisme.  Si ce gouvernement s’effondre ou est remplacé par un gouvernement plus faible alors je pense que nous aurons des défis supplémentaires à relever au Yémen. C’est un vrai problème 
», a-t-il ajouté.
France : Un demi-siècle d’ingérence militaire en Afrique…


La situation en Libye et en Côte d’Ivoire a malheureusement occulté la gravité de la situation à Bahreïn : plus de 30 tués depuis le début de la contestation populaire courant avril, et 4 détenus morts de façon suspecte dans les prisons du Royaume. En fait, tout indique qu’ils ont été assassinés ou ont succombé à la torture.
Les partis politiques d’opposition sont obligés de se dissoudre ou bien sont interdits. Le principal d’entre eux, le parti Al-Wefaq est dissous alors qu’il représente 18 sièges sur 40 au Parlement. Cette répression est menée par les forces policières et militaires locales, composées souvent d’éléments étrangers à Bahreïn, naturalisés pour servir de mercenaires. Mais, c’est surtout l’intervention de l’armée saoudienne et des forces de police émiraties qui permet au régime en place de se maintenir en place. Il s’agit donc d’une répression ouverte conduite par un régime soutenu par l’étranger contre l’immense majorité de son peuple et de l’instauration d’une dictature qui assassine ses opposants.
Le ministre iranien des Affaires étrangères M. Ali Akbar Salehi a demandé au Secrétaire Général des Nations Unies l’intervention du Conseil de Sécurité. On attend la réponse mais on peut déjà l’imaginer : une fin de non-recevoir. Pourtant, pour les mêmes raisons (du moins, les raisons officielles), la Libye subit une agression depuis un mois environ, avec des frappes dites « humanitaires » qui n’épargnent pas la population civile, et cela avec mandat des Nations Unies ! Le même traitement est de plus en plus suggéré pour la Syrie, certains prônant une intervention toujours « humanitaire ».
Mais dans nos médias, pas un mot sur la répression qui frappe la population bahreïnie et l’instauration d’une dictature militaro-policière avec le concours d’armées étrangères (Arabie Saoudite et Emirats Arabes Unis). Nous avons expliqué l’importance exceptionnelle de la révolution qui se déroule à Bahreïn (voir notre article : Révolution à Bahreïn : Le déluge de l’Occident ! ). C’est la première et la seule révolution dans un pays arabe qui a fait l’objet d’une intervention militaire étrangère aussi rapide que musclée et dont on voit les conséquences (répression et dictature).

Les médias français, unanimes à soutenir les agressions israéliennes, américaines et occidentales font
silence sur la répression à Bahreïn. Et quand il leur arrive d’en parler, c’est pour présenter la situation comme un conflit sunnites / chiites. Diviser les musulmans est une méthode, depuis longtemps, utilisée par l’USraël. D’ailleurs, certains rêvent d’une guerre opposant ces deux versants de l’Islam par Arabie saoudite et République Islamique d’Iran interposées. D’où les accusations infondées portées contre l’Iran, l’accusant d’être à l’origine des manifestations à Bahreïn. Le but est évident, il s’agit d’étouffer les mouvements révolutionnaires dans les pays arabo-musulmans, en les dévoyant vers une guerre extérieure contre l’Iran. C’est le plan de Tel-Aviv et de Washington, avec le soutien de la monarchie saoudienne.
Bahreïn est donc l’épicentre des révolutions arabes en cours. C’est à Bahreïn que se concentrent toutes les contradictions de la région : l’opposition entre sa population et un régime aux ordres de l’USraël, la stabilité de toute la zone du Golfe, source d’approvisionnement en pétrole et surtout en pétrodollars pour tout le système bancaire occidental, sa position géostratégique face à l’Iran avec la base de la flotte nord-américaine…

Tout cela explique la rapidité et la
brutalité de l’intervention saoudienne. Les situations réellement révolutionnaires, comme à Bahreïn, ont toujours pour conséquence de permettre une clarification nécessaire que, souvent, les périodes calmes tendent de masquer. Aujourd’hui comme hier, il n’y a que deux camps: d'un côté celui de l’USraël et ses alliés, telles les monarchies pétrolières du Golfe, et de l'autre les peuples qui ont rejoint le Front de la Résistance. Toute autre prétendue troisième voie ne serait que la voie de la trahison dont le donneur d’ordre se situe à Tel Aviv. Et si les vraies révolutions arabes ne faisaient que commencer ?
La chute du Président du Yémen : Un « vrai problème » selon les États-Unis !

Le secrétaire américain à la défense Robert Gates a exprimé son inquiétude à propos du Yémen, ce dimanche 27 mars, lors de l'émission This Week sur la chaîne américaine ABC.

En effet,  selon Robert Gates, le départ de Ali Abdullah Saleh après 32 années à la tête du pays poserait un « vrai problème » pour les Etats-Unis, dans leur lutte contre Al-Qaïda.

« La branche la plus active et peut-être la plus agressive d'Al-Qaïda, Al-Qaïda dans la Péninsule Arabique (AQPA), mène des actions depuis le Yémen. Le président Saleh et les services de sécurité yéménites ont beaucoup coopéré avec nous dans la lutte contre le terrorisme.  Si ce gouvernement s’effondre ou est remplacé par un gouvernement plus faible alors je pense que nous aurons des défis supplémentaires à relever au Yémen. C’est un vrai problème », a-t-il ajouté.
France : Un demi-siècle d’ingérence militaire en Afrique…

La France de Sarkozy a trouvé un nouveau stratagème : celui de signer une vingtaine d’accords de défense et de coopération avec ses anciennes colonies africaines, légitimant ainsi toute intervention militaire de sa part, sous couvert de venir en aide à ses ressortissants. Bref, il s’agit ici d’un post-colonialisme bien adapté aux circonstances régionales internationales de notre époque !

En l’espace d’un demi-siècle, l’armée française est intervenue près de quarante fois sur le sol africain. Ces opérations ont été des coups de force, devenus des symboles d’une certaine France-Afrique en kaki. Pourtant, le président Sarkozy a dit vouloir tourner la page en déclarant que « les temps ont changé et que la France n'a pas à jouer un rôle de gendarme en Afrique ». Seulement voilà, l’histoire contemporaine de la France en Afrique en témoigne autrement. Ainsi, un simple coup d’œil sur les interventions militaires françaises dans le continent africain révèle que leur principal objectif est de décider qui doit rester au pouvoir et qui doit partir pour préserver leurs intérêts face à la concurrence des pays asiatiques ou russes.

Quelques exemples : l’opération Tacaud au Tchad avait pour but de contrer l'avancée du Frolinat (Front national de libération du Tchad) de Goukouni Oueddei (Weddeye). L’opération Barracuda en Centrafrique a destitué le président Bokassa pour le remplacer par David Dacko et l’opération Manta au Tchad a mobilisé 4 000 soldats français pour soutenir le président Hissène Habré face aux rebelles de Goukouni Oueddei !

Principales interventions militaires françaises en Afrique :


‣ 1961 : Opération Bouledogue (transformée en opération «Charrue longue») : pour le maintien de la base militaire navale de Bizerte en Tunisie.

‣ 1964 : Rétablissement du président Léon M'ba dans ses fonctions après le putsch d’une partie de l’armée au Gabon.

‣ 1968-1972 : Opérations Limousin et Bison contre la rébellion du Tibesti au Tchad : L’armée française enregistre des pertes importantes : 39 tués dans les rangs français durant l’opération «Limousin» ainsi qu’une centaine de blessés.

‣ 1978 : Opération Bonite : soutien au maréchal Mobutu contre la rébellion du Shaba (Zaïre).

‣ 1978-1980 : Opération Tacaud (voir carte) au Tchad : contre l'avancée du Frolinat (Front national de libération du Tchad) de Goukouni Oueddei (Weddeye).

‣ 1979-1981 : Opération Barracuda en Centrafrique : destitue le président Bokassa et replace David Dacko au pouvoir.

‣ 1983 : Opération Manta au Tchad : 4 000 soldats français mobilisés en soutien au président Hissène Habré face aux rebelles de Goukouni Oueddei (Weddeye).

‣ 1986 : 150 parachutistes français débarquent en renfort au Togo suite à une tentative de coup d'État contre le président Gnassingbé Eyadéma.

‣ 1989 : Opération Oside aux Comores : après l’assassinat du président Ahmed Abdallah et la prise de contrôle du pays par les mercenaires de Bob Denard.

‣ 1990-1993 : Mission Noroit au Rwanda : pour protéger le régime du président Juvénal Habyarimana contre une attaque des rebelles du Front patriotique rwandais.

‣ 1992-1993 :
Opération Oryx en Somalie (en mission avec l'ALAT, témoignage de Jean-Luc Brissau, pilote d'hélicoptère) : l'opération sera placée ensuite sous le commandement américain de la mission Restore Hope.

‣ 1993 : Opération Chimère et Volcan : formation de l’armée rwandaise.

‣ Juin 1994 : Opération Turquoise : l’armée française face au génocide rwandais. Enquête, contre-enquête, plaintes contre l’armée française... Seize ans après le génocide rwandais, le rôle de l’armée française au Rwanda est toujours un sujet de controverse. D’une part, parce qu’avant le génocide et en vertu des accords de coopération militaire signés avec le Rwanda, la France avait formé, entraîné et équipé une partie de l’armée rwandaise qui se retrouvera au printemps 1994 impliquée dans les massacres de Tutsis et de Hutus modérés et d’autre part, parce que l’intervention française, à la demande de l’ONU, n’a débuté que le 22 Juin 1994, soit deux mois et demi après le début des massacres à grande échelle.

‣ 1995 : Opération Azalée aux Comores : Bob Denard et ses mercenaires ont renversé le président Saïd Mohamed Djohar. L'armée française neutralise Bob Denard, le ramène en France où il est emprisonné.

‣ 1996-2007 : Opération Aramis au Cameroun : soutien de l’armée camerounaise en lutte contre le Nigeria pour le contrôle de la presqu’ile pétrolière de Bakassi.

2002 : Début de l'opération Licorne : force de maintien de la paix, en Côte d’Ivoire suite à une rébellion qui menace le pouvoir du président Laurent Gbagbo. Cette intervention précède les accords de Marcoussis entre les forces politiques ivoiriennes, en janvier 2003.

‣ 2003 : Opération européenne Artemis dans l’est de la RDC.
‣ 2004 : Destruction des aéronefs de l’armée ivoirienne après le bombardement de Bouaké dans lequel 9 soldats de la force Licorne vont trouver la mort et 35 autres seront blessés, évacuation des ressortissants français. Les soldats tirent sur la foule lors de manifestations anti-françaises. L'opération «Licorne» est également entachée par l'affaire Firmin Mahé.

‣ 2006 : Soutien à l’armée tchadienne face aux rebelles (dispositif Épervier) : l’aviation française effectue un tir de semonce devant une colonne rebelle à 250 km de Ndjamena.

‣ 2008 : Protection de l’aéroport de Ndjamena et évacuation des ressortissants français du Tchad, échange de tirs entre l’armée française et les rebelles près de l’aéroport.

‣ 2008 : Soutien logistique à l’armée djiboutienne à la frontière érythréenne.

‣ 2011 : L'année de l'ingérence française en Afrique où, en Libye et en Côte d'Ivoire, la France tente d'imposer ses règles dans le jeu des grandes puissances occidentales !
Nous sommes tous avec toi Bachar ! » scandent des milliers de manifestants syriens

Sous la bannière « Loyauté envers la nation », des centaines de milliers de Syriens ont investi les rues de Damas, ce mardi 29 mars, pour se rassembler ensuite place Sabaa Bahrat, en face du bâtiment de l’Assemblée du Peuple où le président syrien allait prononcer un discours.

 « Par notre sang, par notre âme, nous nous sacrifierons pour toi, Bachar ! ». « Dieu, la Syrie et Bachar forment un tout ». « Un, un, un, le peuple syrien ne fait qu’un ! » scandaient les manifestants venus à pied ou en bus, place Sabaa Bahrat. Certains brandissaient des drapeaux syriens, d’autres des portraits du président et d’autres encore, des banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Non à la dissension confessionnelle ». Le nombre des manifestants aurait atteint les deux millions à Damas, des rassemblements identiques ont eu lieu dans l’ensemble du pays, comme par exemple à Halab, à Homs, etc. Toutes les composantes de la société ont afflué en masse, tôt ce mardi, dans les grandes places et dans les rues, scandant des slogans montrant leur fidélité à la mère Patrie et leur refus catégorique des tentatives de zizanie, au sein de la société syrienne.

Le Premier ministre Mohammad Naji Otri a présenté mardi sa démission au chef de l’Etat, qui l’a acceptée. Selon des observateurs syriens, le peuple syrien veut des réformes certes, mais « pas au prix de l'unité nationale ou de la coexistence confessionnelle dont les Syriens se disent fiers ». Loin de là, « ces manifestations sont l'expression d'un referendum, d'une part en faveur du président al-Assad et d'autre part en faveur des réformes qu’il a décidées d'entreprendre » ! Les Syriens sont parfaitement conscients du rôle de certains pays étrangers, surtout de l'ennemi israélien, qui tentent d'affaiblir le régime, à travers des révoltes soi-disant populaires !

omme nous l’indiquions la faillite générale des Etats-Unis commence à se profiler. C’est ce qu’a confirmé aujourd’hui l’agence de notation Standard & Poor’s, qui a donné un avertissement sévère aux Etats-Unis en assignant une perspective négative à la note souveraine « AAA » du pays. S&P pourrait dégrader la note d’ici à deux ans s’ils ne mettent pas en place un plan d’austérité avant 2013.

2013 est une date assez lointaine quand on sait que Pimco, le plus important fonds d’investissement au monde a annoncé il y a un mois s’être débarrassé de tous ses Bons du Trésor US. « Il faut se souvenir que les Bons du Trésor sont la plus grande bulle de ces cent dernières années. Ils sont considérés par les spéculateurs comme une assurance-vie gratuite et qui rapporte tout de suite et très gros », indiquions nous dans un précédent article (1).
Si Pimco fait savoir aujourd’hui qu’il y a tout à perdre à collaborer avec l’État américain et qu’il convient de se débarrasser avec urgence des Bons du Trésor US, c’est qu’elle prévoit que les cours des obligations d’État US vont s’effondrer très rapidement – sans doute même avant l’été – et que cela entraînera une contraction de l’économie qui risque de mener le pays à l’éclatement monétaire par l’hyperinflation, à la récession et au chômage de masse. En clair, la banqueroute des États-Unis.

Plan d’austérité maximale pour le Portugal

Les représentants de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) entamaient lundi à Lisbonne des négociations politiques avec les autorités portugaises pour définir le montant, et surtout les conditions, d’un plan de sauvetage financier qui doit être conclu d’ici à la mi-mai. Mais le chiffre qui circule déjà en coulisse avoisine les 80 milliards d’euros.
Le déblocage de cette aide sera assorti d’une douloureuse cure d’austérité, à l’image de ce qu’ont vécu, avant le Portugal, la Grèce et l’Irlande.
Le Portugal a d’ores et déjà relevé à deux reprises le taux de la taxe sur la valeur ajouté, en 2010 et début 2011. Au total, le taux de TVA a gagné trois points de pourcentage à 23%. Il devrait néanmoins être encore augmenté d’au moins un point, soit 24%, mais son taux pourrait varier selon les produits.
Les taxes sur les alcools, le tabac, les ventes automobiles et les carburants pourraient également être augmentées, de même que la taxation sur les transactions financières et immobilières.
Parallèlement, tous les crédits et réductions d’impôts seraient ajournés.
Les pouvoirs publics ont d’ores et déjà imposé l’année dernière une baisse moyenne de 5% de la rémunération des fonctionnaires, gelé les promotions et les hausses de salaire, gelé les embauches et réduit le nombre de contractuels, mis un terme au paiement des heures supplémentaires et aux allocations-transports des fonctionnaires.
Parmi les mesures supplémentaires envisagées, le salaire moyen des fonctionnaires pourrait subir une nouvelle baisse. Les subventions pour les congés payés (deux mois de salaire/an) pourraient être purement et simplement éliminées.

L’ensemble de ces sacrifices qui va être exigé des  Portugais va assurément déboucher sur une crise sociale majeure, qui ne tardera plas à s’étendre à l’Espagne, prochain Etat sur la liste de la banqueroute, puis à nouveau à la Grèce qui, malgré le plan d’aide octroyé l’année dernière, sombre à nouveau dans des difficultés économique.s Les spéculations persistantes sur une prochaine restructuration de la dette grecque, même si les dirigeants du pays et les responsables européens écartent cette éventualité. « Le vrai danger d’une restructuration est qu’elle ferait encore des noeuds dans les comptes des banques qui la détiennent, notamment allemandes et françaises, très exposées à la dette grecque », prévenait Jane Foley, analyste chez Rabobank, interrogée par le quotidien économique Les Echos.
En ce début de semaine, une avalanche de déclarations, toutes aussi péremptoires les unes que les autres, tente de convaincre on ne sait trop qui que la restructuration de la dette grecque n’est pas sur la table (ou bien pas à l’ordre du jour, selon une autre version). C’est à qui contribuera à nier avec la plus farouche énergie et la voix assurée ce dont les marchés sont pour leur part largement convaincus. Il leur est même – un comble – reproché de se tromper, par ceux-là qui en font d’ordinaire leur oracle.
Toutes nos vieilles connaissances sont au rendez-vous : Jean-Claude Trichet et Dominique Strauss-Kahn, Herman Van Rompuy et Jean-Claude Juncker, sans oublier Lorenzo Bini Smaghi, Klaus Regling et on en passe.
Deux indices ne trompent pourtant pas à cet égard : le taux des obligations grecques à 10 ans à dépassé le seuil de 14% et les valeurs des banques allemandes et françaises, connues pour être particulièrement exposées à celles-ci, chutent en bourse.
Les marchés ont toujours raison ! Une restructuration de la dette grecque sonnerait en effet le glas des tentatives européennes de stabiliser la crise de la dette et ouvrirait grand la porte à d’identiques remises en cause en faveur d’autres pays de la zone des tempêtes, précipitant le système bancaire européen à nouveau dans une chute libre. Ceci explique cela.
 Christine Lagarde, ministre française de l’économie et des finances, redoute les conséquences d’une restructuration de la dette grecque, en raison de ses effets négatifs pour le pays, tout en occultant dans la grande tradition de franc-parler des milieux financiers son vrai danger. Effacer la dette serait « catastrophique », car une telle mesure empêcherait selon elle la Grèce de retourner « un jour » sur les marchés. Comme si, par ailleurs, elle en prenait le chemin en ne s’y résolvant pas.
Heureusement, le premier ministre grec tient bon envers et contre tous, et celui de l’Irlande vient de déclarer qu’il ne voulait pas créer le chaos. Nous voilà rassurés.
Le début des négociations entamées avec les Portugais, ou leur poursuite sans fin avec les Irlandais, passent dans ces circonstances au second plan. Des rumeurs circulent à ce propos de désaccords entre le FMI et l’Union européenne à propos des délais de remboursement qui devraient être consentis au Portugal et du taux dont il devrait bénéficier – le FMI proposant par réalisme de soulager un peu la peine – mais la crise autour de la restructuration de la dette grecque est en train de faire sérieusement déraper la situation là où on craint que l’Espagne y contribue en entrant résolument dans la danse.
Le risque que le nouveau gouvernement finlandais, issu de la consultation de ce week-end, bloque le sauvetage du Portugal, dont la négociation vient à peine de débuter, ou que la course d’obstacle de la chancelière Angela Merkel au Bundestag devienne impraticable à force d’embûches en deviennent somme toute également secondaires.
On en oublierait presque, dans ce ciel d’orage, de mentionner que l’agence Standard & Poor’s vient d’abaisser à « négative » la note AAA de la dette souveraine américaine, suscitant comme faible répartie de Tim Geithner, le secrétaire d’Etat au Trésor, que « Le monde perçoit toujours les Etats-Unis et le système politique américain comme étant à la hauteur (…) Si vous regardez le coût auquel nous empruntons aujourd’hui, vous voyez qu’il y a toujours une confiance énorme dans le monde dans la capacité du système politique ». S’il le dit…
Les négociations à répétition entre démocrates et républicains à propos du déplafonnement de la dette américaine, comme la perspective d’une longue campagne électorale présidentielle – qui a déjà commencé – à propos de la très douloureuse réduction du déficit public font que les Européens vont se sentir désormais moins seuls sur ce chemin qui ne mène nul part sauf dans le vide.
De coups de semonce en coups de semonce, c’est toute une stratégie qui progressivement se révèle être dans l’impasse, sans qu’aucune alternative ne soit envisagée. Une politique de la terre brûlée est menée partout, comme en témoigne sous son aspect le plus cru le programme des républicains américains, qui préconisent tout uniment de sabrer les programmes sociaux et de réduire les impôts. L’équivalent européen étant l’actuelle marche forcée en cours vers une Europe à deux vitesses, avec comme modèle nos sociétés elles-mêmes.
Sans plus tergiverser, quand elles auront le dos au mur une fois de plus, les plus hautes autorités finiront par accepter une restructuration de la dette grecque, avec encore l’illusion de pouvoir la doser afin d’en limiter les effets et la contagion. En privilégiant un rééchelonnement sur une décote, ou bien une baisse des taux, au pire, autant d’astuces de banquier pour essayer de se faire rembourser en douceur quand on ne peut plus le faire en force, et qu’un désastreux et impensable défaut non négocié ne peut plus être évité.
Rare voix discordante dans la meute, celle d’Olivier Blanchard, économiste en chef du FMI, qui a estimé que « tout ce qui pouvait être fait pour diminuer le taux d’intérêt des prêts européens [à la Grèce et à l’Irlande] serait très utile », remarquant que les programmes d’aide ont été jusqu’ici « une très bonne affaire » pour ceux qui ont prêté… Faisant également valoir que s’il n’était pas possible pour ces pays d’accroître la croissance économique, vu les « ajustements macro-économiques et budgétaires très difficiles » qui leur sont demandés, il ne restait plus qu’à diminuer les taux des prêts pour qu’ils puissent être un jour remboursés. CQFD.
 
Les dirigeants européens, en passe d’être rattrapés par les Américains, sont en train de précipiter eux-mêmes le rebondissement de la crise. Sans attendre que le système financier se charge à nouveau de cette basse besogne. Une victoire de plus à porter au crédit de leur clairvoyance
Exactions, massacres, atrocités ! Sarkozy a semé la terreur chez les Ivoiriens favorables à Gbagbo, en provoquant un coup d’Etat, pour installer son copain Ouattara à la tête de la Côte-d’Ivoire.
Une « conquête » néocoloniale criminelle, qui n’a rien d’une fiction celle-là, sur le territoire d’un pays souverain !
Un massacre gratuit, pour redorer son blason et apparaître comme un « grand » chef d’Etat, qu’il n’est et ne sera jamais !
Un désastre humain pour m
ettre en place un président « convenable » aux yeux de la communauté internationale ultralibérale.

Confortablement installé sous les ors du palais de l’Elysée,
l’agité, qu’un film va célébrer, a-t-il ressenti l’immense douleur éprouvée par des milliers d’Ivoiriens dont un proche est mort, ou a été mutilé, à cause d’un caprice meurtrier d’un très petit président de la France, venu dans leur pays glaner une victoire qu’il est incapable d’obtenir chez lui ?
Tant de crimes abominables, commis pour combler le sentiment de puissance de Sarkozy l’enragé, ne pourront rester impunis !

Une famille Wê, l’ethnie de Gbagbo, anéantie par les rebelles
Atrocités commises au nom de l’ultralibéralisme
Les photos accusent Sarkozy, Ouattara, Ban-Ki-Moon et la communauté internationale, soumise au « génocidaire » dogme ultralibéral. Elles montrent des scènes épouvantables d’exactions, de règlements de compte, de massacres perpétrés par les forces ouattaristes, depuis que Sarkozy, dès la fin décembre 2010, a pris partie de jeter de l’huile sur le feu, au lieu de tenter de rapprocher Gbagbo, le président sortant, avec le rebelle armé du Nord, Ouattara.
Elles dénoncent l’humiliation subie par les Ivoiriens, par Laurent Gbagbo et ses proches, au cours de la semaine qui a précédé sa reddition, le 11 avril, et depuis celle-ci.

Abidjan
Militaire ivoirien désarmé, prêt à être égorgé selon la pratique de mise chez les FRCI, pro-Ouattara
Epuration ethnique par les rebelles de Ouattara
Au lieu de réconciliation et d’apaisement, les assassinats, par les rebelles « Dioula » de Ouattara le « civilisé», se poursuivent. Ils se livrent à des représailles sanglantes contre les partisans de Gbagbo et les Ivoiriens de son ethnie (le peuple Wé et les Bétés) ou proches de son ethnie (les Guérés) ou de même confession, sous l’œil indifférent de Monsieur Sarkozy, le « conquérant » aux mains maculées de sang ivoirien, dont le souci présent est de se mirer dans « Conquête », l’ode cinématographique à sa gloire, qui va sortir sur les écrans en mai !
Rarement un président français aura fait autant honte au pays emblème de la liberté, des droits de l’homme et du citoyen !

Presque tous les militaires présents à la résidence de Laurent Gbagbo ont été abattus de sang-froid par les rebelles. Pourtant, tous avaient retiré les munitions de leurs armes et les ont remises aux soldats français de la Licorne venus capturer le Président de la République
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Epuration ethnique (complicité France ?)

Après avoir appelé à une réaction internationale lors de l'attaque de la résidence du président ivoirien Laurent Gbagbo par l'armée française... Nous lançons aujourd'hui, après Amnesty International, Caritas, l'ONU, le CICR et quelques autres,
un cri d'alarme en même temps qu'une interpellation solennelle : l'épuration ethnique se pratique aujourd'hui même en Côte d'Ivoire.

Tant à Abidjan que dans l'Ouest.

Ici, on traque les pro-Gbagbo, les bété, les soldats, les étudiants, tous supposés favorables au président ivoirien.

Là, on terrorise, par le feu, les armes, le viol, le vol et le saccage. Dans les faits :
on vide des villages entiers dans lesquels on installe de nouvelles populations pendant que les habitants initiaux s'empilent dans des camps de réfugies, des églises...

Les images que nous vous proposons sont parfois à la limite du soutenable.
À l'heure où Alassane Ouattara évoque une hypothétique réconciliation, ses hommes se livrent à ces pratiques.

Vous trouverez enfin également un extrait hallucinant du journal de France 24... lors duquel on apprend qu
'il est procédé à des distributions d'armes aux populations civiles à l'heure qu'il est dans Abidjan et avec la complicité de la France, de sa force Licorne et de l'ONU !
France de Sarkozy poursuit sa colonisation de l’Afrique et du monde arabo-musulman…

Le retour de l’Empire colonial français semble être une des ambitions de Sarkozy, croyant sans doute, améliorer sa cote dans les sondages, voire laisser une trace dans l’Histoire ! Ainsi, malgré tout ce que l’on veut bien nous raconter,
c’est bien l’armée française qui a participé, directement ou indirectement, à l’arrestation du président Laurent Gbagbo et de sa famille, dans son palais présidentiel à Abidjan. Laurent Gbagbo a longtemps été un protégé de Paris, dans le cadre bien connu que l’on appelle la Françafrique. Il aura du cesser de plaire ou de se soumettre à Paris et on a alors voulu nous faire croire que le véritable vainqueur de l’élection présidentielle en Côte-d’Ivoire était Alassane Ouattara, l’homme du FMI, soutenu par Obama et par la France.
Ne soyons pas naïfs ! Dans quel pays de la Françafrique, les élections se déroulent-elles normalement, sans trucage, avec l’Ambassadeur de l’ancienne puissance coloniale dans les coulisses, pour veiller à ce que « l’élu » continue à bien servir les intérêts français 
? Nous pourrions citer l’exemple du Gabon où le fils Bongo a succédé à son père dans le cadre d’élections pour le moins contestables. Mais, Bongo servant fidèlement les intérêts français, il n’y a pas eu de campagne orchestrée contre lui et encore moins d’intervention militaire avec ou sans mandat onusien.

Nous n’allons pas nous étendre sur les causes de la disgrâce de Gbagbo.
Peut-être a-t-il eu envie de se rapprocher de la Chine dont la présence en Afrique se heurte de plus en plus aux intérêts français. Cette Chine qui n’a jamais colonisé un pays africain, bénéficie d’un à priori souvent favorable auprès de nombreux Africains. Les vraies causes seront connues ultérieurement. En attendant, il y a les faits. L’armée de l’ancienne puissance coloniale est intervenue militairement pour chasser un dirigeant africain et le remplacer par un autre, ayant le soutien de Paris et de Washington. Ce n’est pas la première fois (voir notre précédent article consacré aux interventions militaires françaises en Françafrique), mais cette fois, on a l’impression qu’un nouveau pas a été franchi.

Tout au long de cette affaire, on a pu sentir dans la classe politique française, un climat ouvertement colonialiste. Droite et Gauche ont retrouvé la même unanimité d’autrefois quand « l’ordre colonial » se maintenait avec la canonnière. C
ette unanimité de la Droite et de la Gauche dans le soutien des récentes agressions contre l’Afghanistan, la Libye et la Côte d’Ivoire signifie un resserrement des rangs occidentaux (y compris en France) autour de ce qui semble être la nouvelle doctrine : une reconquête directe des zones utiles de l’Afrique et du monde arabo-musulman, c'est-à-dire les régions renfermant des matières premières. A ces zones, il faut ajouter les voies d’approvisionnement nécessaires pour les Etats-Unis et pour l’Occident. Cette stratégie suppose des dirigeants locaux totalement soumis et n’étant jamais tentés de changer de « patrons » ou de clients (comme il semble que ce fut le cas de Gbagbo avec la Chine). Le sort de ce dernier est aussi un avertissement à tous les autres dirigeants africains… Elle implique aussi un remodelage du continent ; les nouvelles frontières, les vraies, seront celles dessinées par les multinationales, avec milices locales et sociétés privées de mercenaires pour sécuriser l’extraction et l’acheminement des matières premières. Le reste du continent, vide de richesses intéressant l’Occident sera voué à un sort comparable à celui de la Somalie, déchirée par les factions.
Obama, embourbé en Afghanistan et en Irak, a laissé le premier rôle, dans certaines limites, à Sarkozy. C’est à la fois le flatter et lui tendre un piège. Le flatter parce que les spécialistes de la CIA qui l’ont façonné, connaissent bien le personnage travaillé par ce désir de revanche sociale qui taraude toujours les parvenus. Mais, c’est aussi lui tendre un piège : éliminer le peu de sympathie que garde la France en Afrique pour contribuer à la chasser et ensuite, si nécessaire, s’entendre avec les Chinois. Après tout, entre puissants, on finit toujours par s’entendre aux dépens des serviteurs !

Pour les peuples africains et arabes, le message doit être clair.
La guerre déclarée par l’USraël et par l’Occident pour le pillage de leurs richesses va s’accentuer. Cette guerre, malgré ci et là quelque mandat onusien, sera, de plus en plus, une guerre de reconquête directe de l’Occident par milices et forces d’intervention interposées, avec son cortège de réfugiés et de populations déplacées dans des états voués à la partition et à l’émiettement. Les peuples arabes et africains savaient déjà à quoi s’en tenir en ce qui concerne les Etats-Unis, une puissance impérialiste et agressive aux mains d’un lobby sioniste et d’un complexe militaro-financier que l’aventurier politique Obama a tenté, en vain, de rendre plus présentable. La France, pour des raisons historiques et affectives diverses, gardait encore une image relativement meilleure. Là aussi, Sarkozy a bradé le peu qui nous restait, pour servir les intérêts du complexe financier mondialiste qui, comme c’est curieux, ne comprend en son sein que des sionistes. Une coïncidence sans doute !
vec son fils Denis, ingénieur agronome au Québec, Fernand a concocté 22 mesures pour que les choses aillent mieux après le départ de Sarkozy.  EXTRAITS DU LIVRE…
1. Nationalisation des sociétés d’autoroute et des compagnies de distribution d’eau. Nationalisation des banques aidées par l’État et des laboratoires pharmaceutiques mis en cause dans des scan-dales. Servier, à la caisse ! Encore un copain de Sarkozy, le tueur au Mediator !
2. Création d’une taxe sur les plus-values boursières. Interdiction d’implantation dans les paradis fiscaux pour les entreprises du CAC 40 qui ramènent leur impôt sur les bénéfices de 30% à 8%. L’Europe interdit aux pays membres d’être des paradis fiscaux. Sinon, dehors !
3. Suppression des machins inutiles avec emploi fictif et salaire astronomique pour les copains, comme le Conseil économique et social. Et il faudrait punir ceux qui dilapident l’argent public, parce que la Cour des comptes, dans ces conditions, autant pisser dans un violon! Vous avez vu ça, le maire de Tours? 800.000 euros à rien foutre! Un socialiste! Et pendant ce temps-là, les gamins sont 40 par classe! Ah, les bon Dieu de crapules !
4. Interdiction du cumul des mandats et des micro-partis pour financer les hommes politiques. Inégibilité à vie pour les hommes politiques condamnés pour corruption. Les Balkany, on a assez vu vos têtes de truands, on dégage !
5. Interdiction pour les industriels de racheter des journaux et des chaînes de télévision.
6. Réquisition des logements vides. Baisse des loyers avec in-dexation sur les revenus des locataires. Et puis je virerais tous les riches des HLM aussi. Paraît qu’à Paris c’est plein de profs de fac…
7. Rétablissement de la formation pour les profs. Quand je pense que l’Éducation nationale a même pas fait grève, tu te demandes où ils ont la tête, les profs ! Et puis faudrait aussi arrêter de supprimer des postes…
8. Retour à la retraite à 60 ans. Par contre, pour la SNCF, y a de l’abus… C’est fini, les trains à vapeur, les gars ! Je vais pas me faire des copains, là…
9. Les PTT, à présent… Embauche de personnel non vacataire, avec des sièges pour les guichetiers. La Poste « société anonyme » ! Quand je pense que Johnny a reçu du fric pour avoir sa tête de drogué sur un timbre! [scoop bientôt en ligne ici] Tout ça pour faire plaisir à un pignouf de la direction. Direction… la Suisse! Pourquoi pas un timbre fiscal, tant qu’ils y sont ! Et ça fait la java avec Sarkozy ! Et pendant ce temps-là, les postiers se suicident, comme à France Télécom! Les salopards…
10. Taxation maximum des salaires des footballeurs milliardaires. Avec le fric récupéré on finance des postes d’éducateurs dans les petits clubs.
11. Plafonnement des salaires des grands patrons et des directeurs d’organismes publics. Ockrent, tu rends l’argent et tu arrêtes de mettre ton ambre solaire sur tes notes de frais…
12. Taxation des produits fabriqués en Chine et dans les pays où on paie les ouvriers à coups de pied au cul.
13. Suppression du Loto et des jeux de grattage à la con. Ouverture de centres de désintoxication pour les malades du jeu. La Française des jeux, au poteau !
14. Fin de la casse du système hospitalier. Embauche de personnel dans les hôpitaux. Et puis j’embaucherais des clowns, des conteurs et des magiciens pour égayer la vie dans les maisons de retraite et les hôpitaux.
15. Réouverture des tribunaux supprimés par la poule Dior à Sarko. Ils trouvent du pognon pour les banques, ils peuvent en trouver pour la justice…
16. Police et sécurité. Le petit con a fait des dégâts, y a du boulot! Bon, d’abord, suppression de la politique de rendement. Au lieu de mettre des PV pour se faire bien voir de leurs chefs et remplir les caisses de l’État vidées par le bouclier fiscal, les flics s’attaqueront aux vrais délinquants. Faudrait remettre de l’ordre dans la police aussi. Il y a trop de gens qui se font maltraiter par des voyous en uniforme. Faudrait faire des tests à l’école de police pour vérifier le QI et la moralité des poulets. Les cow-boys, au far-west !
17. Retour aux cantines scolaires de qualité. Formation en masse d’apprentis cuisiniers. Dehors, la Sodexo! Fini la bouffe à vomir dans les écoles et les hôpitaux. On a les meilleurs cuistots du monde, si c’est pas une pitié de voir ça! Je peux t’dire que ça en créerait, des emplois…
18. Suppression des niches fiscales. T’as du pognon, tu passes à la caisse, y a pas de raison.
19. Création d’un entretien d’aptitude à la profession de ministre pour éviter les incapables comme Lefebvre, Morano, Estrosi, Bachelot Fadela Amara, Rachida Dati. Ces deux-là, alors, c’est le pompon ! Faudrait les traiter au DDT ! Et encore !
20. Passage à la VIe République. Instauration d’une charte des devoirs du président. Les cinglés comme Sarkozy, on n’en veut plus ! Suppression de l’immunité parlementaire pour les députés et le président. Chirac, tes examens de santé, tu les feras à la Santé ! Nom de Dieu, ça m’démange… J’ai pourtant voté pour lui, et pas qu’en 2002 !
 
21. Agriculture. Mon gars Denis, il a sa petite idée pour améliorer la vie dans nos campagnes. Il a écrit un article là-dessus pour un journal de la « belle province », on va pas entrer dans les détails. Ça s’inspire du bouclier rural… C’est un député socialiste qui a lancé ça, pour réduire les inégalités entre la ville et la campagne. Comme l’État a laissé tomber les collectivités, ils proposent un traitement de cheval pour relancer tout ça. Parce que si on ne fait rien, dans dix ans, nos campagnes, ça va être le désert…
C’est quoi, l’idée de votre fils ?
Les Bourses populaires de réseau et d’échange. On pourrait tro-quer tout ce qu’on veut, comme ça se fait déjà par endroits, acheter des légumes, de la volaille aux paysans du coin, sans passer par les mafias de la grande distribution. Comme les AMAP, quoi.
Une sorte de marché, en fait…
Sauf que là ça concernerait pas que les paysans. Mon gars Denis, il appelle ça une « agora citoyenne ». On pourrait aussi apprendre à lire, chanter, danser, cuisiner, faire de la musique, du théâtre, organiser le covoiturage, fabriquer des vêtements et des jouets. Avec un médecin qui donnerait des consultations, des ordinateurs pour les gens qui n’ont pas Internet, des maîtres d’école pour aider les mômes qui ont du mal à suivre. Ça coûterait rien, avec tous les retraités qui demandent qu’à rendre service… Et puis faudrait remettre le cinéma partout. Je te garantis que les jeunes auraient moins envie de traîner ! Ce serait un endroit où on pourrait trouver du réconfort, rencontrer les gens des associations qui essayent d’améliorer la société. Mon gars Denis, il dit que l’avenir est aux réseaux, pour lutter contre la dictature des marchés ! Y a que comme ça qu’on s’en sortira… Parce que si on compte sur l’État, on sera morts avant ! Surtout à la vitesse que l’UMP bousille les services publics…
Mais c’est la Révolution, votre programme !
Parfaitement, une révolution ! Sinon on est foutus… C’est surtout pour les générations futures que je m’inquiète… parce que nous… Ah, oui, il y a un truc important que j’ai oublié ! 22. Le président : au SMIC. Comme tous ses frais sont pris en charge, il manquerait de rien.
Mais plus personne ne voudra se présenter !
Eh ben comme ça on aura un président intègre ! Tout le monde est pas obsédé par le fric comme l’autre abruti. Les campagnes élec-torales coûteront moins cher, y aura moins de corruption. Et on divisera par dix le budget de l’Élysée. Fini, les sondages pour engraisser les crapauds de Séguéla ! Ah, celui-là, si je l’tenais, je lui ferais bouffer sa Rolex !
Le SMIC, quand même… pour le président…
Bon allez ! Je veux bien monter à 4.000. Y en a marre de la gangrène du fric ! Ça ferait un bon exemple pour la jeunesse, vous trouvez pas ?
Prendre du recul, par rapport aux évènements immédiats, c’est percevoir nettement les deux politiques convergentes de la nomenklatura de l’Empire. Prenant en tenaille l’Humanité, avec le support de ses énormes moyens technologiques : militaires, instruments financiers et monétaires, propagande/NTIC (avec ses sous-produits : désinformation & abrutissement). Accentuées, dans une accélération vertigineuse, par l’absence d’un « Monde Multipolaire », depuis 1989…
 
L’une, celle de la prédation des richesses, ressources, patrimoines, des peuples et pays qu’il asservit dans un néocolonialisme implacable, assisté des régimes qu’il se choisit.
 
Dans la négation d’un Droit International privilégiant la négociation, la concertation, la coopération, la paix, en lieu et place de la violence du langage et de l’action : diabolisation - sanction – bombardement – destruction - pillage.
 
La France en donne le plus récent et cynique exemple en Côte d’Ivoire. Pillée depuis des décennies, sans discontinuer, quels que soient les partis au gouvernement français, jusqu’à ses services publics (entièrement privatisés pour le compte des groupes français), son transport maritime, son commerce extérieur, etc. A présent, précipitée dans la guerre civile parce que Gbagbo exprimait des velléités de changer de « parrain ».... (Note d'eva: Chinois, en remplacement. Exactement comme pour Gbabgo, voir précédent article)
 
L’autre, celle de la spoliation de ses propres concitoyens dans le détournement de la richesse nationale au seul profit de la caste au pouvoir.
 
Abyssale régression de l’Empire, tous pays occidentaux confondus, dans un régime archaïque, qui est celui de la Ploutocratie, le gouvernement des riches pour les riches (dont les revenus ont augmenté de 25 % en moyenne l’an passé), avec ses seconds couteaux, ses mandarins, ses courtisans et sa domesticité.
 
En interaction avec l’affaissement de la philosophie et de l’éthique , de la justice sociale et économique (démantèlement de tous les systèmes de redistribution de la richesse collective dans la solidarité), des libertés publiques (paranoïa sécuritaire).
 
Avec, en corollaire, le développement exponentiel de la corruption à haut niveau via les paradis fiscaux : poids déterminant, dans le formatage de nos législations (ou absence de législations…) y compris européennes, des lobbies de l’armement, de la finance, de la grande distribution, de l’industrie chimie-pharmacie, de l’industrie de l’addiction (alcool-tabac-jeu), etc.
 
Evidemment, par ses excès, ce système inique porte en lui-même son inéluctable destruction, ne serait-ce que par effet d’entropie. Le problème c’est qu’il est adossé à un complexe militaro-industriel démesuré, prêt à tous les extrêmes pour ne pas perdre son rôle dominateur… Comme dans un jeu de l’Oie mortifère, pourra-t-on éviter la case « Guerre Mondiale » avant la refondation de nos sytèmes de gestion collective fondés sur un Contrat Social entre citoyens, ou devra-t-on y passer ?...
 
Apparaît, en filigrane, l’incapacité de nos institutions à générer des gouvernements conscients de ces enjeux. Ne sont au pouvoir que des personnalités aux pathologies mégalomaniaques et paranoïaques évidentes. Se cooptant dans les chamailleries de leurs egos délirants, niant la réalité dans le mensonge et le cynisme, pour la satisfaction urgente de leur narcissisme...
 
Nous sommes encore dans la préhistoire de l’Humanité…
 
Ce qui ne doit pas pour autant nous empêcher, du haut de notre arbre, en bon bonobo de lutter pour un monde meilleur !...
   u Avec une remarquable maestria, une foudroyante réactivité, la propagande de l’Empire a su en Libye à la “protection” d’une révolte populaire semblable à celles de la Tunisie ou de l’Egypte.
 
Car, il n’y a pas plus de volonté de protéger le peuple Libyen par les Occidentaux qu’il n’y a eu de massacres de population libyenne par son dictateur. Ainsi qu’en témoignaient les réactions des premiers “expatriés européens” à leur descente d’avion, devant micros et caméras. Témoignages rapidement occultés, par la suite
 
Soulignant que jamais ne s’étaient produites des manifestations réunissant toutes les couches sociales, avec femmes et enfants, sur une place publique, face à une présence massive et violente de forces de répression, comme Egyptiens et Tunisiens en avaient longuement vécu l’expérience et partagé l’émotion.
 
La Libye reste avant tout une société tribale où chacun bénéficie de la protection de son clan.(..)

Mustapha Abdul Jalil, qui, il y deux mois encore, était ministre de la justice de Kadhafi, est aujourd’hui en visite officielle à Rome où, en costume de « président du conseil national de transition libyen », il rencontre le ministre des affaires étrangères Franco Frattini et le président du conseil Silvio Berlusconi, et sera reçu par le président de la république Giorgio Napolitano. Ce qui intéresse le plus Jalil est ce que Frattini lui a promis à la récente réunion du « Groupe de contact » à Doha : « Des armes mais aussi des instruments de communication et des appareils pour l'interception des communications radio du régime ».

Le général Abdul Fatah Younis, chef d’une tribu de la Cyrénaïque qui était, jusqu’à il y a deux mois, ministre de l’intérieur de Kadhafi et qui est maintenant à
la tête des forces anti-Kadhafi, a déclaré dans une interview à Al Arabiya que ses forces « reçoivent des armes », même s’il n’a pas spécifié de qui. L’émir du Qatar, Cheikh Hamad bin Khalifa al -Thani, l’a dit, en déclarant à CNN avoir envoyé des fournitures d’armes aux rebelles. Ces derniers jours de nombreux containers d’ « aides humanitaires » sont arrivés à Bengazi, du Qatar. Qui, rappelle le New York Times, a déjà reconnu, avec l’Italie et la France, le conseil de Bengazi comme « gouvernement légitime de la Libye ».
Le vice-président du conseil de Bengazi, Abdul Hafidh Ghoga, a dit avoir demandé des instructeurs étrangers pour l’utilisation des armes, et le porte-parole Mustapha Gheriani a expliqué que des « centres professionnels d’entraînement » ont été ouverts. Dans une conférence de presse à Bengazi, samedi dernier, Ghoga avait déclaré que « les forces de l’OTAN et les rebelles [avaient] équipé une salle opérationnelle conjointe », pour coordonner les opération terrestres avec les attaques aériennes effectuées par l’OTAN.
Du 31 mars jusqu’à aujourd’hui le Commandement  de la force conjointe alliée, dont le quartier général est à Naples, a effectué plus de 3.000 incursions aériennes en Libye, 150 par jour en moyenne. Les attaques sont menées, pour la moitié environ par des chasseurs-bombardiers français et britanniques, pour le reste par des  avions belges, danois, norvégiens et canadiens ; un quart des incursions est effectué par des avions étasuniens, avec mission prévalente d’individualiser les objectifs et interrompre les télécommunications ennemies. A ce sujet cependant, écrit le Washington Post, émergent « les limites des pays européens de l’OTAN à soutenir une action militaire relativement petite pour une période étendue » : les bombes à commande laser se raréfient, et les bombes étasuniennes ne sont pas utilisables par les avions français et britanniques. Des fonctionnaires du Pentagone prévoient du coup qu’il faudra de nouveau employer aussi, pour les bombardements, des avions étasuniens, y compris les A-10 Thunderbolt et AC-130 Specter : ceux dont les canons tirent des milliers de projectiles à la minute (en majorité à uranium appauvrir).
Et, démentant la « réticence » du gouvernement italien à utiliser des avions pour bombarder, un haut fonctionnaire étasunien, cité par le Washington Post, déclare : « Il est probable que l’Italie fournisse des avions pour des missions d’attaque au sol ».
La CIA a investi dans Facebook bien avant qu’il ne devienne l’un des réseaux sociaux les plus populaires d’Internet, selon une enquête du journaliste britannique Tom Hodgkinson publiée en 2008 dans le journal  britannique The Guardian (3) et commentée par quelques médias indépendants de langue anglaise, mais sans aucune répercussion dans la grande presse.
La propagande corporative a transformé le portail social en un synonyme de succès, popularité et même de bonnes affaires. Facebook se présente comme un inoffensif site web de réseaux sociaux qui facilite les relations interpersonnelles. Sa popularité a fait spéculer que ses approximativement 70 millions d’utilisateurs augmenteraient en une paire d’années à 200 millions dans le monde entier, parce que dans ses meilleures semaines il est arrivé à recevoir jusqu’à deux millions de nouveaux utilisateurs. Cependant, Facebook ne convainc pas tout le monde.
Critiques et détracteurs
«  Celui qui n’est pas sur Facebook n’est dans rien ou il est hors du système « , disent certains. C’est comme avoir une nouvelle image mais sans contenu, pour se donner de l’importance dans le méga-supermarché qu’est devenu Internet, comme substitut des anciennes places publiques, disent d’autres. Les plus pragmatiques affirment que c’est un outil pour des retrouvailles avec d’anciens compagnons d’enfance ou de jeunesse perdus dans les mouvements de la vie.
Ses défenseurs de gauche affirment qu’il sert à promouvoir des luttes contre la globalisation et à coordonner des campagnes contre des activités telles que les réunions du G8.
Le journaliste espagnol Pascual Serrano a décrit comment il fut utilisé par le gouvernement de Colombie pour coordonner la journée mondiale contre les FARC qui en 2008 marqua le commencement de l’offensive propagandiste contre la guérilla et qui continue encore. Et il est très évident que Facebook a été instrumentalisé par la CIA. Pour Walter Goobar, de MiradasAlSur.com, «  c’est en réalité une expérience de manipulation globale : [...] c’est un outil sophistiqué financé par l’Agence Centrale d’Intelligence, CIA, qui non seulement l’utilise pour le recrutement d’agents et la compilation d’informations de long en large de la planète, mais aussi pour monter des opérations sous couvert  ».
En gros, Facebook est un outil de communication qui permet de contacter et d’archiver des adresses et autres données de la famille et d’amis. C’est une mine d’informations sur les amitiés de ses utilisateurs pour des entités comme le ministère de Sécurité de la Patrie, des USA, et, en général, pour l’ensemble des appareils de sécurité de l’État, attelées avec pareil enthousiasme à «  l’ennemi  » interne comme externe depuis l’ère Bush.
Des millions d’utilisateurs offrent des informations sur leur identité, des photographies et des listes de leurs objets de consommation préférés. Un message venant d’un ami invite à s’inscrire et à participer à Facebook. Les données personnelles, souvent capturées par toute sorte d’escrocs et clôneurs de cartes bancaires, vont aussi atterrir dans les disques durs des appareils de sécurité des USA. Le système Beacon de Facebook fait des suivis des utilisateurs et associés, incluant ceux qui ne se sont jamais inscrits ou ceux qui ont désactivés leur enregistrement. Facebook s’avère être plus pratique et rapide que les InfraGard (2), qui sont 23.000 micro communautés ou «  cellules  » de petits commerçants-informateurs organisées par le FBI afin de connaître les profils psycho-politiques de sa clientèle.
Depuis décembre 2006, la CIA utilise Facebook pour recruter de nouveaux agents. D’autres organismes gouvernementaux doivent soumettre le recrutement et les engagements à des régulations fédérales, mais la CIA a acquis plus de liberté d’action que jamais sous le gouvernement Bush, même pour torturer sans sauver les apparences. «  Ce n’est pas nécessaire d’obtenir un quelconque permis pour pouvoir nous inclure dans le réseau social  » a dit la CIA.
Capital-risque CIA
Le journaliste britannique Tom Hodgkinson a lancé un très fondé signal d’alerte sur la propriété CIA de Facebook, dans l’article documenté «  With friends like these…  » publié dans le journal londonien The Guardian le 14 janvier 2008 (3). Il a dit qu’après le 11 septembre 2001, l’enthousiasme pour la haute technologie a redoublé. Enthousiasme qui tenait déjà les appareils de sécurité de l’Etat USA depuis qu’ils avaient créé, deux ans auparavant, le fond de capitaux «  In-Q-Tel  », pour des opportunités d’investissements à risque dans les hautes technologies.
Pour le journaliste Hodgkinson, les liens de Facebook avec la CIA passent par Jim Breyer, un des trois associés clés qui a investi dans ce réseau social 12,7 millions de dollars en avril 2005, associé aussi au fond de capital Accel Partners, membre des directions des géants comme Wal-Mart et Marvel Entertainment et en plus ex-président de National Venture Capital Association (NVCA), caractérisée dans l’investissement sur des jeunes talents.
«  Le plus récent tour de financement de Facebook fut conduite par une compagnie financière appelée Greylock Venture Capital, qui a mis 27,5 millions de dollars  » a écrit Hodgkinson. «  Un des plus grands associés de Greylock s’appelle Howard Cox, qui est un autre ex-président de NVCA qui est aussi dans le conseil de direction de In-Q-Tel  ».
«  Et In-Q-Tel c’est quoi ?  » se demande Hodgkinson, «  Bon, croyez-le ou pas (et vérifiez sur son site web) c’est un fond de capital à risque de la CIA  ». Crée en 1999, sa mission est «  d’identifier et de s’associer à des sociétés qui soient en train de développer de nouvelles technologies pour aider à apporter des solutions à l’ Agence Centrale d’Investigation  ».
La page web de In-Q-Tel (4) recommandée par Hodgkinson est très explicite: « 
En 1998, le Directeur d’Intelligence Central (DCI) identifia la technologie comme une propriété stratégique supérieure, directement connectée aux progrès de l’Agence dans les futures technologies pour améliorer ses missions de base, de compilation et d’analyse. Les dirigeants de la Direction de Science et Technologie ont élaboré un plan radical pour créer une nouvelle entreprise qui aiderait à accroître l’accès de l’Agence à l’innovation du secteur privé  ». Même en ajoutant de l’eau cela ne pourrait être plus clair, dit Hodgkinson.
La France de Sarkozy a trouvé un nouveau stratagème : celui de signer une vingtaine d’accords de défense et de coopération avec ses anciennes colonies africaines, légitimant ainsi toute intervention militaire de sa part, sous couvert de venir en aide à ses ressortissants. Bref, il s’agit ici d’un post-colonialisme bien adapté aux circonstances régionales internationales de notre époque

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